Attentat à la mosquée de Québec : un étudiant du CNDF compatit à la souffrance des musulmans

FélixL’attentat survenu à la mosquée de Québec, le 29 janvier dernier, n’a pas fait que briser des vies et mettre en émoi une ville, une région, un pays. Il a peut-être contribué à tisser des liens entre des communautés qui ne se connaissaient pas jusque-là.

Profondément touché par l’attentat, un étudiant du Campus, Félix Horth, a tenu à réagir et à laisser voir à ses voisins de la mosquée qu’il compatissait à leur douleur. Peu de temps après l’événement, M. Horth a  pris l’initiative d’installer une affiche à l’extérieur de la cafétéria, question de permettre à tous de laisser un mot d’encouragement à la communauté éplorée.

Quelques jours ont suivi. Après une conférence donnée dans un cours de littérature de Caroline Paquet, d’autres étudiants ont ajouté leur voix au chapitre et une centaine d’étudiants et de membres du personnel ont livré un mot de soutien à la communauté musulmane.

Récemment, le 17 février, Félix Horth a remis ces témoignages à la mosquée. Une rencontre s’en est suivie avec M. Mohamed Yangui, président du Centre islamique de Québec, qui a pris le temps de lire tous les mots et qui s’est dit vivement ému par le geste de chacun. Au cours de l’échange qui a suivi, M. Yangui a exprimé le désir que nos valeurs s’accordent au Québec. Il s’est demandé ce qu’il faut faire dans un milieu comme le nôtre pour que de tels événements ne se reproduisent plus. M. Yangui a même invité quiconque serait intéressé à faire partie d’un groupe de discussion chapeauté par la mosquée visant à favoriser une meilleure compréhension entre les citoyens de Québec et la communauté musulmane. L’invitation à faire partie de ce groupe est ouverte à tous.

La rencontre s’est terminée par la participation de M. Horth à la prière du soir des musulmans et à la visite de la mosquée ravagée.

Nous espérons que le geste de M. Horth en fera réfléchir plus d’une et servira de base à une réflexion sur l’acceptation de l’autre.