À la découverte du programme d’évaluation immobilière du CNDF

Métier plutôt méconnu, le technicien en évaluation immobilière est pourtant très recherché sur le marché du travail. Après sa formation, celui-ci pourra notamment effectuer des relevés lors d’inspection d’un bâtiment et élaborer des rapports d’évaluation.

Est-ce que tu t’es déjà demandé comment la valeur des propriétés sur le marché immobilier est déterminée? Eh bien, c’est exactement le rôle du technicien en évaluation, qui peut y arriver grâce à ses relevés et à l’application de différentes méthodes. 

L’évaluation se sépare en deux catégories, soit l’évaluation municipale et l’évaluation en expertise. Pour ces catégories, les méthodes d’évaluation reconnues sont : le coût, la comparaison et le revenu. Le technicien en évaluation doit faire un relevé descriptif de plusieurs composantes de construction de la propriété. Il produit un croquis avec les mesures nécessaires pour calculer les quantités. À partir de ce relevé, le technicien peut calculer les valeurs selon des ouvrages de référence de coût. Il peut aussi utiliser les transactions sur un territoire donné pour établir une valeur selon le marché immobilier. D’ailleurs, peu importe le champ de compétence choisi par le technicien (municipal ou expertise), le taux de placement est de 100 %. Les principaux employeurs sont des firmes privées, des villes, des municipalités régionales de comté (MRC) et le gouvernement.

« La matière qu’on enseigne aux étudiants, c’est du concret. On organise plusieurs visites et conférences données par des intervenants du milieu. De plus, nos stages sont crédités, ce qui n’est pas le cas partout. Les étudiants ne restent donc pas toujours assis dans une salle de classe ou devant un ordinateur à la maison à écouter un prof parler : ils vont sur le terrain et ils sont en contact le monde de la gestion immobilière. », lance Jean-François Romeo, coordonnateur du programme. En parlant d’activité sur le terrain, c’est avec plaisir que j’ai accepté l’invitation de Jean-Pierre, un professeur du CNDF, pour me joindre à son groupe lors d’une sortie aux Industries Bonneville. Lors de cette activité, les étudiants ont pu avoir à leur disposition des modèles de maisons pour s’exercer à faire une inspection, puis un relevé technique. Aleck, un étudiant qui en est à sa troisième session à l’AEC en évaluation immobilière, me dit : « C’était la première sortie où on visitait des maisons pour faire un relevé complet, donc on a appris beaucoup de choses. L’exercice, c’était surtout de s’habituer à bien utiliser le logiciel Geocentralis, la façon de visiter une propriété et comment bien prendre des mesures. » 

Pour commencer, les étudiants ont observé l’extérieur de la maison et ils ont en effet pris des mesures avec leur fidèle compagnon : le galon à mesurer. Guidé par Jean-Pierre, le groupe a aussi exploré l’intérieur de la maison en écoutant ses conseils. « Assurez-vous de toujours mettre un pied dans chaque pièce de la maison. » et « Ne mettez surtout pas votre pied sur le galon quand vous prenez une mesure! » l’a-t-on entendu dire. « Nos profs travaillent encore dans le domaine, alors c’est vraiment le fun. Même s’ils n’ont pas tous étudié pour devenir professeurs, ils compensent facilement par leur générosité à partager leurs nombreuses expériences. On sent qu’ils sont là pour nous. Il y en a même qui sont disponibles pour répondre à nos questions la fin de semaine. Ce contact avec eux, c’est super. », affirme Aleck. 

Par la suite, les étudiants se sont rassemblés pour remplir leur fiche technique et faire des calculs. Ils ont discuté de ce qu’ils ont remarqué de particulier et partagé leur avis sur la propriété. Après leur caucus, le groupe s’est dirigé vers une autre maison pour recommencer l’exercice. « Dans nos cours, on est de petits groupes, donc ça nous permet d’être plus près des professeurs et des autres étudiants. Ce n’est pas comme à l’université, par exemple, où il y a plus de 100 étudiants dans une classe. On n’est pas des numéros. Les profs nous connaissent par nos noms. On a vraiment une belle relation avec eux. », me dit Aleck avec enthousiasme.

C’est effectivement un avantage de plusieurs programmes au CNDF : les classes avec un plus petit nombre d’étudiants. Les professeurs peuvent ainsi avoir une proximité avec le groupe qui peut être difficile de retrouver dans d’autres établissements d’enseignement. Et Aleck de continuer : « On a appris à bien se connaître dans le groupe. Quand j’ai commencé, je ne connaissais personne au Campus et maintenant j’ai des amis que je vais garder toute ma vie. Même chose avec les gens qui étaient sur le marché du travail : on s’entend aussi bien avec ceux qui ont décidé de revenir à l’école qu’avec ceux qui sont un peu plus jeunes. Tout le monde a quelque chose à apporter. Peu importe l’âge, on est capable d’avoir du fun ensemble! »

Si la visite de maisons aux Industries Bonneville fut très instructive, c’est loin d’être la seule activité enrichissante : les étudiants ont notamment commencé un projet d’envergure de type non résidentiel cet automne qui consiste à faire l’évaluation du Stade Leclerc. Ils devront ensuite réaliser un relevé descriptif sur le système informatique Géocentralis. 

En résumé, si tu as de l’intérêt pour l’immobilier et que tu es curieux et observateur, le programme en évaluation immobilière du Campus Notre-Dame-de-Foy est une option à envisager. Et ce qui est un gros plus, c’est que le programme est offert en formule co-modal. Tu veux suivre la formation à distance? Pas de problème! Tu veux te déplacer sur le Campus et avoir un encadrement plus personnalisé? C’est toi qui décides! 

On t’invite aussi à t’inscrire à notre journée portes ouvertes ou à l’activité Étudiant d’un jour. D’ici là, tu peux faire une demande d’information si tu as des questions.