La recherche fait partie intégrante des orientations stratégiques que le Campus Notre-Dame-de-Foy s’est données en 2005. C’est donc dans cette optique que le Campus encourage fortement la poursuite de sujets de recherche menant à l’amélioration de la qualité des méthodes d’apprentissages et des programmes d’enseignement.
Le Campus bénéficie d’une équipe de professeurs chercheurs dynamiques qui oeuvrent dans des domaines aussi variés que l’importance de la formation générale dans les programmes techniques, les attitudes des futurs policiers-patrouilleurs, la mode, la recherche disciplinaire, les nouveaux enseignants au collégial et bien d’autres.
La recherche au collégial répond à des besoins précis et spécifiques pour notre réseau. Le Campus Notre-Dame-de-Foy est fier de son équipe et des applications que la recherche apporte aux objectifs pédagogiques.
En 2023, le CNDF s’est doté d’une Stratégie de gestion des données de recherche.
Recherches en cours
J’ai à cœur mon Lac : Projet mené par Mathieu Ouellet et Anne-Marie Moisan
Le projet « J’ai à cœur mon lac » vise à faire découvrir à la jeune relève des carrières scientifiques reliées à l’environnement en se basant sur l’étude de l’écosystème du Parc riverain du Lac Saint-Augustin.
Une trousse éducative expliquant les milieux naturels de leur propre ville ou proposant des activités en lien avec cet écosystème a été développée spécifiquement pour les enseignants du primaire.
Des demi-journées d’expérimentation sont également offertes. Elles permettent des visites sur le terrain qui jouxte le Campus Notre-Dame-de-Foy et la réalisation d’expériences concrètes dans nos laboratoires. Ces demi-journées peuvent être agrémentées de conférences ou d’entrevues d’experts travaillant dans ce milieu. Adaptées à la jeune relève, elles l’amènent à s’éveiller à la diversité des emplois scientifiques et technologiques liés à l’environnement.
Pour plus d’informations et pour s’inscrire à ces demi-journées d’expérimentations, veuillez cliquer sur le lien suivant : https://jaiacoeurmonlac.wixsite.com/jaiacoeurmonlac
Parcours scolaires, persévérance et abandon des étudiants adultes au collégial : enquête longitudinale
Éric Richard
Des données récentes provenant du SRAM indiquent que la population d’étudiants adultes (24 ans et plus) dans le réseau collégial a connu une progression de 39 % entre 2007 et 2016 et qu’elle représente 7,7 % de l’ensemble des effectifs étudiants du réseau collégial public (Lapointe Therrien et Richard, 2018). Les données révèlent également que les étudiants plus âgés diplôment moins que leurs collègues plus jeunes. Les écarts observés dans le réseau collégial québécois sont importants. Les taux de diplomation (selon la durée minimale prévue plus deux ans) oscillent autour de 62 % pour les étudiants âgés de moins de 24 ans et de seulement 40 % pour ceux âgés de 24 ans et plus. Un relevé des écrits permet de constater que très peu de travaux ont été menés au cours des dernières décennies sur ce profil d’étudiants dans le réseau collégial concernant leurs caractéristiques, leurs réalités, leurs besoins et, particulièrement, les raisons de leur faible taux de diplomation. Cette recherche propose de combler le manque de connaissances sur ces étudiants et elle a pour objectif général de comprendre comment différentes caractéristiques des étudiants (le sexe, l’âge, le parcours scolaire, la situation de parentalité, le statut socioéconomique, les obstacles et difficultés, la motivation, etc.) se croisent et comment elles interagissent avec les structures scolaires (taille de l’établissement, services offerts, programme d’études, etc.) pour façonner le parcours éducatif des étudiants adultes. Plus spécifiquement, la recherche vise à identifier les caractéristiques des étudiants adultes, des décrocheurs adultes et des « raccrocheurs » adultes. Également, elle vise à identifier les moments clés de l’abandon des études chez ces étudiants, les facteurs (personnels et structurels) qui y sont associés ainsi que ceux qui contribuent à la persévérance. Enfin, la recherche permet de comparer les parcours scolaires des étudiants adultes décrocheurs et persévérants par rapport aux besoins exprimés, aux éléments facilitants aux obstacles rencontrés.
Attitudes à l’égard des LGBT+ : enquête auprès des cégépiens de la région de la Capitale-Nationale
Éric Richard et Isabelle Lapointe Therrien
Différents organismes ont pour mission de promouvoir une vision positive de la « diversité sexuelle » et de sensibiliser la population aux réalités vécues par les personnes LGBT+. Deux de ces organismes, Gris-Québec et la Fondation Émergence collaborent dans des activités de sensibilisation dans divers milieux, dont les milieux scolaires. Pour effectuer leurs activités et réaliser leur mission auprès des étudiants du niveau collégial, il est primordial pour ces organismes d’avoir les outils adéquats, tels que des outils adaptés mesurant l’ouverture des cégépiens en ce qui a trait aux réalités vécues par les personnes LGBT+, afin de bien cibler les besoins de formation et de développer le matériel nécessaire (guides, affiches, etc.). Selon le Groupe de travail mixte contre l’homophobie (2007), il apparait que nous avons peu de renseignements sur les réalités au niveau collégial. Quelques enquêtes ont été menées, mais elles datent de près d’une dizaine d’années (Chamberland et collab., 2011a) et ne concernent pas exclusivement les étudiants visés (ceux de la région de la Capitale-Nationale) par les interventions du principal organisme partenaire, GRIS-Québec. Puisqu’il est loisible de croire que des disparités régionales existent, un portrait des cégépiens de la région de Capitale-Nationale concernant leurs perceptions et leurs attitudes à l’égard de la diversité LGBT+ apparaît nécessaire afin de mieux cibler leurs interventions. La recherche poursuivis les objectifs suivants : 1) Élaborer et valider deux instruments de mesure adaptés aux cégépiens : a) l’ouverture aux réalités vécues par les gais, les lesbiennes et les bisexuel(le)s; b) l’ouverture aux réalités vécues par les personnes trans. 2) Établir un portrait des cégépiens fréquentant les collèges de la région de la Capitale-Nationale quant à leurs perceptions et attitudes à l’égard des LGBT+.
Perception des étudiants-athlètes du RSEQ par les étudiants des collèges privés subventionnés québécois
Matthieu B. Lanouette et Lyne Rozon
D’aussi loin que remonte l’histoire du sport, les athlètes ont souvent été confrontés au stéréotype du dumb jock qui fait d’eux des sportifs qui ne se soucient que de leurs performances sportives au détriment du développement de leurs aptitudes intellectuelles (White, 2010, p. 3). Certaines sources de l’époque de la Grèce antique présentent notamment les athlètes comme des citoyens ignorants et inutiles, parce qu’ils se concentrent trop sur la pratique de leur sport (White, 2010, p. 3). Plus récemment, plusieurs études ont conclu à l’existence de ce stéréotype (dumb jock) et d’une perception somme toute négative des étudiants-athlètes dans les établissements d’enseignement supérieur aux États-Unis. Certaines d’entre elles ont aussi démontré que cette étiquette que nous pourrions traduire par « sportifs idiots » affectait négativement les étudiants-athlètes, particulièrement les garçons, dans leur réussite scolaire. Ce phénomène n’a pas encore été étudié au Québec. La présente étude s’intéresse ainsi à la perception des étudiants-athlètes par les étudiants des collèges privés québécois afin de vérifier si, à l’instar des universités et collèges américains, les étudiants-athlètes de ce réseau d’enseignement font l’objet d’une perception négative pouvant les affecter à différents niveaux.