Camp musical St-Alexandre : transportez-vous dans l’univers jazz de Carl Mayotte!

Le nom de Carl Mayotte te dit peut-être quelque chose. Gagnant du prix de l’album jazz de l’année au Gala de l’ADISQ 2022 et musicien jazz reconnu dans le milieu artistique, c’est aussi un ancien du CNDF. Ce dernier était au Camp St-Alexandre l’été dernier pour enseigner à un groupe de musiciens, mais surtout, avoir beaucoup de plaisir et jammer avec eux. Il était aussi accompagné de tout son band, composé de Gabriel Cyr, Stéphane Chamberland, Francis Grégoire, Damien Jade-Cyr et Jeanne Laforest. Six de nos étudiants en musique ont participé à ce camp, où ils ont eu la chance de perfectionner leur technique et de côtoyer des musiciens professionnels.

Tu souhaites t’inscrire en musique au CNDF? Assure-toi de lire ce qui suit, car c’est l’expérience musicale de ta vie que le CNDF te permettra de vivre, et ce, à un prix très très avantageux. Grâce à une entente avec le Camp St-Alexandre, nous offrons aux étudiants de s’inscrire au « Séjour jazz : l’univers de Carl Mayotte » et de bénéficier d’un escompte de plus de 500$. Aussi bien dire qu’ils ont droit à 5 jours de formation musicale de haut niveau, l’hébergement, la nourriture et la création de contact pour à peu près 30$ par jour. Le prix d’un plein d’essence et d’une petite épicerie, quoi!

Photo : Camp St-Alexandre

J’ai pris le temps de m’entretenir avec Daven et Jules, deux étudiants en musique au CNDF, pour discuter de l’expérience qu’ils ont vécue au camp cet été. Dire qu’ils ont apprécié leur expérience est un euphémisme! Les deux étaient intarissables : « Il faut vraiment s’inscrire, c’est un incontournable! Cinq jours intensifs, ça peut être l’équivalent d’une session de musique. C’est complet, mais ce n’est pas trop. Tout s’applique en une journée et on a tous beaucoup progressé. » affirme Daven. Puis Jules d’embarquer : « J’en aurais fait plus qu’une semaine! Même si tu n’aimes pas le jazz, tu dois y aller. Tu vas quand même en tirer quelque chose et il a y beaucoup d’apprentissages à faire. En plus, avec Carl Mayotte et le groupe, c’est complètement fou! ». 

Mais au juste, ça ressemblait à quoi ce camp-là? 

D’abord, il faut savoir que puisque le camp est d’une durée d’une semaine, tous les participants sont logés et nourris. Pour ceux qui vivent en appartement, c’est donc congé de cuisine! Après le réveil et le déjeuner à la cafétéria, le groupe se dirige vers la première activité de la journée : un cours de musique avec un professeur attitré pour chaque instrument (piano, batterie, basse, saxophone, chant, guitare). Les professeurs reviennent sur les concepts théoriques et explorent ce qui est plus important pour chacun des instruments en question. « J’ai beaucoup aimé mes cours avec le professeur de drum, Stéphane. C’est un grand virtuose et d’avoir eu des cours avec lui… je suis très chanceux. Il est allé à New York et c’est impressionnant de voir les gens avec qui il a pris des cours privés. Des grands noms du jazz. Il était plus dans la technique, alors on a revisité beaucoup de concepts fondamentaux avec lui, parce qu’il y a toujours des lacunes dans une technique de base. » me racontait Daven.

Ensuite, les participants se retrouvent pour jouer en combos. Ils ont une à deux pièces à pratiquer et un professeur vient les écouter pour leur donner des conseils. De cette façon, les étudiants peuvent appliquer directement la théorie et les recommandations qu’ils ont reçues.

Une fois le dîner englouti, l’après-midi débute sur des chapeaux de roue : atelier d’improvisation musicale, pratique de combo supervisée, le tout entremêlé de périodes de pratique individuelle.

Dodo? Bien sûr que non, il n’est même pas 16 heures! C’est le moment tant attendu, soit le temps du cours de maître, où les musiciens professionnels présentent un concept en particulier. À tout seigneur tout honneur : c’est Carl Mayotte qui a donné le premier cours. Mais ces grands passionnés que sont Damien-Jade Cyr, Francis Grégoire, Gabriel Cyr et Jeanne Laforest ont eux aussi créé des rencontres incroyablement riches.  

Photos : Camp St-Alexandre

Dans une atmosphère bon enfant, tout ce beau monde se retrouve ensuite à la cafétéria pour le souper. Sans trop de surprise, on y discute… de musique! Mais la dynamique est différente : aucun doute, cette excitation qui se fait toujours sentir à ce moment de la journée s’explique par la fébrilité des musiciens qui savent que plus tard en soirée, ils devront aller défendre avec leur combo les deux pièces apprises en matinée. Et ce, devant tout le reste du camp! 

Voilà une des belles expériences du camp. En plus de monter sur la scène et de s’habituer à jouer devant un public, chacun doit vaincre ses peurs : ça prend du courage pour présenter une pièce sans avoir eu beaucoup de temps pour la pratiquer et la perfectionner! Mais tout le monde est dans le même bateau. Personne n’est là pour critiquer, le tout se fait dans une belle collégialité. « C’était impressionnant de voir les progrès faits par chacun (moi inclus) sur un si court laps de temps. Chaque jour, les combos devenaient meilleurs. Mais pas d’une marche… de dix marches! C’était complètement fou. » m’expliquait Jules, les yeux encore brillants.

Pour terminer la journée en beauté, il y a une session de jam… comme s’il n’y avait pas eu suffisamment de musique dans la journée! Tout le monde est encouragé à participer et, bien sûr, venir lâcher son fou! C’est tellement une partie de plaisir que plusieurs restent bien après le coucher du soleil… et se lèvent le lendemain matin pour recommencer leur journée au camp. 

Au total, le Camp St-Alexandra permet aux musiciens de faire plus de 8 heures de musique par jour. Heureusement, il y a aussi des activités qui sont organisées au courant de la semaine par une équipe d’animateurs afin de permettre aux musiciens de prendre l’air et s’aérer l’esprit : jeux, sports et baignade sont au programme. Mais pour vraiment s’éclater, rien de tel que d’assister à un concert quasi-privé de Carl Mayotte et de son band le jeudi soir. Cela ne peut être qu’une belle inspiration pour les étudiants du Campus comme Daven et Jules, puisque ce sont leurs professeurs au CNDF qui ont contribué (eux aussi) à former des virtuoses comme Carl Mayotte, Gabriel Cyr et Jeanne Laforest. D’ailleurs, Jules n’avait que de bons mots pour le bassiste prodige et ses comparses : « J’ai eu la chance d’avoir de merveilleuses conversations avec Carl Mayotte et les membres du groupe. Ils ont tous un parcours riche et différent. C’était vraiment le fun, car on voyait qu’ils avaient le goût d’être là. Tous les autres musiciens et les profs étaient aussi là pour nous aider. » m’a d’abord dit Jules. « Au camp, on avait vraiment un accès direct aux professeurs, un accès privilégié si on peut dire. C’était une semaine où on était avec des professionnels, mais aussi avec des gens exceptionnels. On pouvait toujours leur parler et leur poser des questions. D’avoir eu cette proximité-là avec eux, ça vaut énormément pour moi. »

Bien sûr, toute bonne chose a une fin. C’est ainsi que le vendredi, le groupe d’étudiants s’est dirigé vers le studio pour enregistrer l’une des pièces qu’ils avaient apprises pendant la semaine. Et question de mettre une cerise sur un sundae déjà bien garni, le camp se terminait par leur participation musicale au Festival des générations de Saint-Alexandre-de-Kamouraska, où chacun des musiciens a pu mettre en pratique ses nouveaux acquis et performer sur la scène devant un « vrai » public.

Une semaine inoubliable!

 

Bref, c’est une expérience qui en vaut totalement la peine selon nos étudiants et les musiciens (et les futurs musiciens) du CNDF doivent ab-so-lu-ment s’inscrire l’année prochaine. Mais pas seulement côté technique si je me fie aux commentaires de Daven et de Jules : « Les contrastes m’ont marqué durant cette semaine. Tout a commencé de façon assez homogène, alors que les gens demeuraient avec ceux de leur tranche d’âge… mais rapidement, ça s’est mis à se mélanger et on pouvait voir des universitaires inviter des jeunes de quatorze ans à embarquer avec eux dans leur jam. Il y avait beaucoup de commentaires positifs et d’échanges entre les gens. » a d’abord mentionné Daeven. Puis Jules a renchéri : « On parle de différence d’âge, mais aussi la différence de calibre et d’expérience : cette différence dans les habiletés musicales de chacun, ça nous poussait à trouver un terrain d’entente où tout le monde était bien. Les contrastes, c’était vraiment génial! »

Si tu étudies présentement en musique au Campus, on t’encourage à t’informer auprès de Marc-André Gingras. Il pourra t’en dire davantage, puisqu’il a lui-même accompagné les étudiants au Camp St-Alexandre.

Si après avoir lu ce texte, tu envisages de venir faire ton programme de musique au CNDF, sache qu’il est possible de t’inscrire à l’activité Étudiant d’un jour. D’ici là, n’hésite pas à nous poser tes questions via notre site web.