Simulation d’une situation d’urgence en SPU

La fin de la session est à nos portes alors que je me dirige vers l’urgence-école du programme de Soins préhospitaliers d’urgence du CNDF.

Au moment où j’entre dans la pièce, j’aperçois le groupe d’étudiants rassemblés en cercle autour de l’enseignante Annie Plante. Je l’entends prendre la parole pour révéler le scénario fictif de la situation d’urgence : « Gérard, un homme de 45 ans est tombé dans la nuit en allant se chercher un verre d’eau. C’est sa femme qui le retrouve inconscient et qui appelle le 911. À vous de jouer! »

Tout d’un coup, deux étudiants se précipitent à genou devant un mannequin déposé au sol. Ils commencent par poser des questions à leur professeure (qui joue de la femme de Gérard) afin de bien évaluer la condition du pauvre homme qui a fait une chute. Ils s’activent ensuite pour intervenir tandis que leurs camarades de classe les regardent agir attentivement.

Puis, le moniteur défibrillateur semi-automatique se met à émettre des consignes. Suite à ma surprise évidente d’entendre l’appareil « parler », un étudiant qui se trouve à côté de moi m’apprend qu’il ne faut pas toujours l’écouter et faire tout ce qu’il dit, « parce que c’est une machine, pas un humain. C’est un outil qui sert à nous fournir de l’information. En fonction de l’état de la personne et de nos connaissances, on doit choisir la meilleure façon d’intervenir. »

Depuis le début de la mise en situation, il règne une atmosphère agitée dans l’urgence-école. C’est plus bruyant et les étudiants sont sollicités de toutes parts. Ça prouve que le métier exige une bonne gestion du stress, car un technicien ambulancier paramédical a l’importante responsabilité de prendre des décisions en temps réel. Il y a beaucoup de travail mental, en plus du travail physique qui doit être effectué afin de secourir une personne en détresse.

Les étudiants poursuivent leur intervention avec un exercice de réanimation, tandis que l’enseignante les accompagne et leur donne des conseils. Après quoi, ils s’empressent de déplacer le mannequin sur une civière et de le transporter vers la sortie. Pour y arriver, ceux-ci n’ont pas d’autre choix que de passer par des escaliers. Soudainement, ils s’arrêtent en cours de route et la réanimation reprend sur le palier entre deux escaliers.

Fait plutôt surprenant, le mannequin réaliste utilisé pour ces exercices de simulation pèse entre 140 et 165 livres. Heureusement, tous les étudiants du programme maintiennent une excellente forme physique. Plusieurs vont d’ailleurs s’entraîner avec le groupe d’entraînement du CNDF chaque semaine. De mon côté, juste en les regardant soulever le mannequin, j’ai chaud!

Une fois arrivés au rez-de-chaussée, les étudiants s’exclament et se félicitent entre eux. Du coin de l’œil, j’aperçois l’enseignante regarder sa montre en souriant. Le verdict? Les étudiants ont réussi l’exercice dans les temps. En effet, Annie me révèle que puisqu’il s’agit d’une pratique pour leur permettre de se préparer à l’examen, ils sont tous chronométrés. Et lors du jour J, ils disposeront de 15 minutes pour intervenir dans une autre situation d’urgence choisie au hasard le matin même.

En revenant dans l’urgence-école, je suis particulièrement marquée par l’ambiance électrique qui règne dans la pièce. Je constate aussi que les étudiants ont un bel esprit de camaraderie, car je les entends plaisanter entre eux. Ils ont même eu l’idée de se créer une compétition amicale. En effet, au moment où l’enseignante se dirige au tableau pour écrire le temps de la première équipe, un étudiant s’exclame : « On va tellement faire mieux! Vous allez voir, on va vous clencher! » Donc, même s’il s’agit d’une activité d’apprentissage, je réalise qu’ils ont beaucoup de plaisir ensemble. Ça se voit que c’est un groupe avec des liens tissés serrés!

À la fin de la simulation, la technicienne en travaux pratiques, Andréa, discute avec les élèves et leur raconte des anecdotes et des histoires qui lui sont arrivées sur le terrain. Car il faut savoir qu’au CNDF,  une grande partie des professionnels des programmes sont toujours actifs dans leur milieu.

Quels sont les autres apprentissages dans le DEC en Soins préhospitaliers d’urgence?

En sortant du cours, je me suis approché d’un petit groupe d’étudiantes. Je n’ai pas pu m’empêcher de les entendre taquiner l’une de leurs collègues qui, si j’ai bien compris, avait peut-être rencontré certaines difficultés lors du cours de conduite d’ambulance…

Cours de conduite d’ambulance? Il n’en fallait pas plus pour piquer ma curiosité. C’est là que j’ai posé la question à un professeur, Patrick Vigneault, qui se tenait près du groupe. Il me répond qu’en effet, les étudiants ont des cours pour apprendre à conduire ce type de véhicule d’urgence. « On leur enseigne d’abord comment conduire une ambulance dans un circuit fermé, puis on les accompagne sur la route. Ils apprennent en même temps à utiliser le matériel et la radio pour communiquer entre eux. »

Tant qu’à avoir l’enseignant à mes côtés, aussi bien y aller d’une autre question, cette fois sur les stages! Même si le prochain cours débutait dans quelques minutes, il a tout de même pris le temps de me préciser : « Les étudiants ont trois stages à réaliser dans les compagnies ambulancières. Et une chose qui me rend particulièrement fier, c’est que nos étudiants se démarquent de ceux des autres établissements collégiaux. Le CNDF est reconnu pour la qualité de ses stagiaires auprès des employeurs. Chaque année, ils se font remarquer par leur attitude, le port de l’uniforme, leur savoir-être et leur savoir-faire. Ils développent également des aptitudes qu’on ne voit pas ailleurs. »

Ce dernier point peut d’ailleurs s’expliquer par le fait que pendant leur formation, les étudiants font des simulations de toutes sortes : accident d’auto, infarctus, intoxication, trauma, évacuation d’urgence, accouchement… nommez-les! « C’est un apprentissage qui est graduel, mais les étudiants voient de tout! Une fois leur DEC terminé, ils sont vraiment bien préparés à entrer sur le marché du travail. » me dit Patrick.

En apprendre plus sur ce programme

Bref, sache que ce texte n’est qu’un aperçu du DEC en Soins préhospitaliers d’urgence. Pour obtenir plus de renseignements, n’hésite pas à nous poser des questions via notre formulaire en ligne ou à t’inscrire à notre prochaine journée portes ouvertes.

À la rencontre de l’équipe des Services adaptés

Dans le but de favoriser l’intégration et la réussite scolaire, les étudiants possédant une limitation fonctionnelle peuvent obtenir du soutien et bénéficier de mesures d’aide à leur arrivée au collégial.

Pour te permettre d’en apprendre davantage sur le fonctionnement des services adaptés, je suis allée à la rencontre de l’équipe du CNDF :

  • Marie-Hélène Carré, conseillère en services adaptés
  • Julie St-Hilaire, éducatrice spécialisée
  • Mélanie Tremblay, éducatrice spécialisée

Au début de notre entretien, Marie-Hélène m’apprend que pour bénéficier des services adaptés, l’étudiant doit présenter une limitation significative et persistante, confirmée par un professionnel reconnu ou une limitation en lien avec une situation de handicap. Les situations de handicap incluent notamment : un trouble d’apprentissage (comme la dyslexie), un trouble neurologique (comme le TDAH), un trouble organique (comme le diabète) ou une déficience physique (comme une paralysie). La conseillère en services adaptés m’explique également qu’il faut avoir un diagnostic d’un médecin, d’un psychologue, d’un neuropsychologue, d’un orthophoniste ou encore d’un audiologiste.

Voilà qui m’éclaire un peu plus. Je comprends qu’il ne s’agit pas uniquement d’une situation où un étudiant a de la difficulté à l’école : pour cela, il existe l’aide à la réussite et le local Destination réussite.

Pour obtenir du soutien et avoir droit à des mesures, il faut faire des démarches auprès des Services adaptés. Mais je te rassure, la procédure à suivre est plutôt simple. La première étape est de remplir le formulaire virtuel. Il ne faut surtout pas oublier d’envoyer en même temps ton diagnostic. Si tu n’arrives pas à le retrouver, tu peux demander à ton médecin de te le faire parvenir.

Tu seras ensuite invité à une rencontre d’évaluation de tes besoins avec Marie-Hélène. En fonction de ta situation, elle pourra établir les mesures d’aide à mettre en place et rédigera un plan d’intervention adapté à tes besoins. Attention! Si tu en avais déjà un au secondaire, sache que celui-ci n’est plus valide au collégial.

Par la suite, l’équipe pourra commencer à déployer différentes mesures d’aide. En voici quelques exemples :

  • Temps supplémentaire aux examens
  • Utilisation d’un ordinateur et de logiciels spécifiques
  • Prise de notes
  • Accès à des locaux isolés lors d’examens

Rapidement, tu seras convoqué à une autre rencontre, cette fois-ci avec Julie ou Mélanie, afin de signer ton plan d’intervention. Elles te donneront aussi des explications sur le fonctionnement des Services adaptés. Leur rôle consiste à s’assurer que tu utilises adéquatement tes mesures d’aide et elles sont là pour t’apporter leur soutien. Mélanie m’explique : « D’un côté, il y a les mesures d’aide (temps supplémentaire, utilisation d’un ordinateur et de logiciels, prise de note, accès à des locaux isolés pendant les examens). De l’autre, il y a ce qu’on appelle le “métier d’étudiant”. Par exemple, si on remarque que l’organisation fait défaut chez l’étudiant, on va travailler à ce niveau pour le rendre autonome et efficace. On peut également lui enseigner des stratégies d’étude ou comment bien utiliser des logiciels adaptés comme Antidote. »

L’un des avantages d’étudier dans un petit établissement collégial réside dans la facilité d’accès aux services. Tu peux prendre rendez-vous rapidement avec une intervenante des Services adaptés sur Omnivox ou bien te présenter directement au CE-108.

Si tu rencontres des difficultés, il sera possible de réviser le plan d’intervention à tout moment. Marie-Hélène souligne : « Contrairement au secondaire où le plan d’intervention est généralement révisé une fois par an, le plan au CNDF est valide tout au long des études collégiales, bien que l’étudiant puisse demander des modifications à tout moment. Nous sommes toujours disponibles pour apporter notre soutien, quels que soient les obstacles. »

Des services qui favorisent l’inclusion et la réussite

Il est important de savoir que les services adaptés sont offerts sans discrimination ni privilège. Ce sont aussi des services qui favorisent l’inclusion puisque l’équipe du Campus fait tout son possible pour que les mesures demeurent en classe. Cela permet ainsi d’éviter le sentiment d’isolement que l’étudiant pourrait ressentir, car il n’a pas besoin d’être mis à part dans un autre local pour obtenir de l’aide.

C’est d’ailleurs pour cette raison que les enseignants du Campus ont la possibilité de louer à la bibliothèque un chariot et de l’apporter dans leur salle de classe. À l’intérieur de ce « chariot inclusif », on retrouve notamment des paravents et des coquilles pour éviter les stimulations visuelles et sonores, en plus de divers objets à manipuler pour combattre le stress.

Julie ajoute : « Un étudiant peut choisir à quel moment il a recours aux mesures identifiées dans son plan d’intervention. Par exemple, il n’est pas obligé de prendre du temps supplémentaire pendant un examen s’il n’en ressent pas le besoin. C’est à lui de prendre la décision finale. »

Lorsque je demande à mes collègues si elles ont un exemple d’un cas inspirant à me donner, toutes les trois s’entendent à l’unanimité pour me parler d’un ancien étudiant en Techniques policières qu’elles ont accompagné il y a quelques années. Celui-ci avait de grandes difficultés à son arrivée au collégial, allant même jusqu’à se faire dire qu’il ne réussirait jamais à devenir policier… Avec toutes les mesures et le support qu’il a reçus au Campus, il s’est énormément amélioré et a finalement pu obtenir son diplôme. Aujourd’hui, cet ancien du CNDF travaille comme policier. Comme quoi tout est possible avec de la motivation et les bonnes ressources d’aide!

En résumé…

Avant de conclure notre entretien, Marie-Hélène précise : « Il est dans l’intérêt de l’étudiant d’adresser sa demande aux Services adaptés le plus tôt possible. Il vaut mieux se rendre compte en cours de session qu’il n’en a pas besoin que l’inverse. Il ne faut pas hésiter à demander de l’aide! »

Ce qu’il faut donc retenir de tout ça, c’est que c’est bénéfique de faire des démarches. Si tu as d’autres interrogations à ce sujet, sache que tu peux toi aussi aller rendre visite à Marie-Hélène, Julie et Mélanie à leurs bureaux respectifs (CE-103, CE-104 et CE-105). On te rappelle qu’il existe d’autres services au Campus tels que l’aide pédagogique individuel, l’orientation scolaire, l’aide à la réussite ou encore l’aide psychosociale.

La Boutique E-009 : une réalisation du programme de Commercialisation de la mode

La mode, ça te passionne? Tu adores repérer les dernières tendances, travailler en équipe et réaliser des projets? Alors le programme en Commercialisation de la mode du Campus Notre-Dame-de-Foy s’adresse à toi. En t’inscrivant à cette techniques, tu apprendras comment acheter, vendre et mettre en marché des produits pour des entreprises de mode.

Tu auras également la chance d’être guidé par des enseignants passionnés et d’être en contact avec des professionnels du milieu des affaires de la mode. Stages, conférences, visites d’entreprises et voyage à New York sont quelques-unes des activités que tu pourras réaliser au cours de ton cheminement.

À la sortie du programme, tu seras ainsi en mesure d’élaborer des stratégies marketing, gérer un commerce, organiser des événements, coordonner des séances photo, réaliser du stylisme et créer des sites web. Travailler en commercialisation de la mode, c’est faire preuve de créativité, d’innovation et évoluer dans un milieu stimulant et en constante évolution!

La Boutique E-009, c’est quoi?

Et après avoir discuté avec Carole-Anne Allard, enseignante au CNDF, la Boutique E-009 est selon moi l’un des projets les plus « trippants » du programme. « Chaque année, les étudiants qui en sont à leur deuxième année participent activement à la création, la gestion et au développement des affaires de la boutique. C’est un excellent moyen pour eux d’acquérir de nombreuses compétences liées au commerce de la mode. Ils peuvent ainsi développer des valeurs entrepreneuriales en pratiquant des tâches comme l’achat de la marchandise, la gestion du personnel, le service à la clientèle, la création publicitaire, la promotion et bien plus! Ce sont les étudiants qui sont responsables de tout faire pour assurer le bon fonctionnement de la boutique. », affirme-t-elle. 

Un groupe d’étudiants est en charge de la Boutique E-009 à la session d’automne et un autre à la session d’hiver. La première étape du projet est de choisir en équipe la thématique de la boutique. Pour te donner une meilleure idée, voici quelques exemples de thématiques choisies par les étudiants au cours des dernières années : tapis rouge des années 70, Rome antique, une soirée à Tokyo, printemps vintage... la créativité des étudiants n’a pas de limite!

Le groupe doit ensuite se séparer les tâches et créer des départements (communications et marketing, ventes et service à la clientèle, ressources humaines, achat et finances). Même si les étudiants sont placés dans un comité, toutes les décisions se prennent en groupe. Ils doivent aussi collaborer avec les étudiants de première année, car ceux-ci seront amenés à réaliser la mise en marché des produits et à effectuer différents projets visuels, comme la conception des mini-vitrines de la boutique. Le travail d’équipe est donc une facette essentielle de ce projet et reflète directement la réalité sur le marché du travail. C’est d’ailleurs l’un des nombreux avantages du programme : l’approche terrain-études.

À la fin de la session, les étudiants sont évalués en fonction de différents critères comme la qualité du service à la clientèle, les commentaires des clients mystères et leur habileté à résoudre des problèmes. 

 

À la découverte de la Boutique E-009

En entrant dans la boutique, j’ai été impressionnée par la variété des produits offerts. On peut y trouver des vêtements et des accessoires de marques québécoises, ainsi que des produits de beauté. On oublie immédiatement que la boutique est située sur le Campus. On peut même remarquer le décor qui s’agence avec le style des vêtements. J’ai tout de suite adoré le concept. L’ambiance est invitante et les étudiants qui travaillent m’ont accueilli chaleureusement lors de ma première visite à la boutique. 

Après ma séance de magasinage, j’ai pu essayer les vêtements que j’ai sélectionnés avec l’aide d’une étudiante du programme qui travaillait à la boutique cette journée-là. C’est vraiment l’endroit idéal pour faire de belles trouvailles. Elle m’a également appris que les étudiants organisent différents événements au cours de l’année pour promouvoir la boutique, comme des midis thématiques pour les étudiants du Campus (activité pour l’Halloween, conférence beauté, concours, service de stylisme), en plus de soirées VIP. On m’a d’ailleurs invité à la soirée d’ouverture de la boutique avec un joli carton d’invitation réalisé par le département des communications et du marketing. Cocktails, bouchées et rabais sur la marchandise sont au programme, peut-on lire.

Avant de quitter, je passe à la caisse pour payer mes achats et je repars plus que satisfaite de mon expérience. J’ai déjà hâte de voir à quoi va ressembler la Boutique E-009 à la prochaine session et être témoin de la créativité des étudiants. D’ici là, c’est certain que je vais revenir à la boutique… au diable les dépenses! 

Bref, la Boutique E-009 n’est que l’un des nombreux projets stimulants du DEC en Commercialisation de la mode. On t’invite aussi à venir nous visiter sur le Campus en t’inscrivant à notre journée portes ouvertes ou bien à l’activité Étudiant d’un jour. Entre temps, n’hésite pas à faire une demande d’information si tu as des questions.

Techniques d’intervention en milieu correctionnel : de la théorie à la pratique

Nous sommes à la fin de la session 1 au moment où je me dirige vers les locaux de la Techniques d’intervention en milieu correctionnel (TIMC). C’est un jour important pour le groupe de première année, car c’est l’examen final. Au cours de cette mise en situation, les étudiantes devront se mettre dans la peau d’agentes correctionnelles pendant que leur enseignant évalue la façon dont elles vont réagir au scénario.

Et j’écris « étudiantes », car cette cohorte de TIMC est composée uniquement de femmes, une première depuis la création du programme. « De plus en plus de femmes prennent leur place dans le domaine. Ça reste que les hommes sont plus présents dans le milieu carcéral, mais maintenant c’est approximativement 60 % d’hommes et 40 % de femmes, ce qui n’était pas le cas il y a plusieurs années. » me mentionne Alexandre Archambault, enseignant et coordonnateur du programme de TIMC au CNDF.

Quand le premier groupe arrive sur le plateau de simulation, une étudiante de la Techniques policières qui s’est portée volontaire pour jouer le rôle d’une détenue les attend, enfermée dans une cellule. Parce que oui, les étudiants de nos programmes en sécurité civile ont l’avantage d’avoir à leur disposition des cellules aménagées comme dans une vraie prison, ce qui ajoute au réalisme des simulations.

Les étudiantes commencent par sortir la « détenue » de sa cellule pour ensuite effectuer une fouille du secteur et une fouille sommaire de la personne. Bien entendu, pour refléter la réalité du milieu carcéral, la comédienne en herbe réagit comme le ferait une personne incarcérée. « Je vais agir un peu comme une enfant qui ne veut pas coopérer. Je vais beaucoup rouspéter et chialer. Et après un moment, je vais commencer à les insulter. »  m’explique-t-elle avant le début de la simulation. Pendant tout le long de l’exercice, les étudiantes en TIMC doivent gérer son comportement désagréable et rester en contrôle. Pas si évident que ça, alors que notre prisonnière d’un jour se met à leur crier des noms et à frapper à répétition dans la porte de sa cellule parce qu’elle veut faire son lavage!

Après avoir appliqué les stratégies et les méthodes apprises en classe, l’examen est terminé. Alexandre demande aux étudiantes comment ça s’est passé. Devant leur hésitation à répondre, il se fait rassurant : « Vous avez bien fait ça! » s’exclame-t-il en riant. L’enseignant continue en leur donnant des conseils et des points à améliorer.

« Au début du programme, on voit surtout des concepts de base et de la théorie, mais par la suite on fait beaucoup de simulations. On leur montre concrètement ce qu’est le métier d’agent correctionnel et on leur fait pratiquer des situations réalistes. Nos étudiants sont préparés à presque tout quand ils entrent sur le marché du travail. » m’explique ensuite Alexandre. Somme toute, le scénario n’était pas trop intense. « Je dirais que sur une échelle de 1 à 10, cette fois-ci c’était plus un 2. Au fur et à mesure que les étudiants avancent dans le programme, on monte en intensité. Un scénario de niveau 9 pourrait par exemple être un feu dans une cellule avec une évacuation des détenus. » poursuit-il. Mais bon, chaque chose en son temps comme on dit!

Quels sont les autres avantages du programme de TIMC (et du CNDF)?

Une fois l’examen terminé et l’adrénaline retombée, j’en ai profité pour discuter avec deux étudiantes, Megan et Marie-Soleil. Elles étaient plus qu’enthousiastes de me partager leur expérience.

« Les simulations nous permettent d’être préparées aux vraies choses, c’est ça qui est le fun. On va se faire insulter, mais on est prêtes! » me dit Marie-Soleil en riant. Et Megan poursuit sur la même lancée : « Parfois, il y a des agents qui viennent pour jouer des détenus. Ils savent comment ça se passe en prison et pour nous, c’est vraiment formateur. En plus, on est chanceuses au CNDF, puisqu’on a droit à de vraies cellules pour les simulations. Dans d’autres programmes, ils n’ont pas ça. Avec en plus des enseignants qui sont toujours actifs dans le milieu, nos cours sont vraiment pertinents. »

Ce dernier point est un avantage qui revient souvent dans les discussions et que les étudiants du Campus semblent particulièrement apprécier. Ça, et la grande disponibilité des enseignants. « La relation avec les professeurs, c’est important ici. On a un contact rapproché avec eux et dans un petit groupe comme le nôtre, les liens sont plus faciles à créer. Chaque cours est presque comme un cours privé et ils sont toujours là pour répondre à nos questions. » me dit Marie-Soleil.

« Et ce n’est pas tout. Parce que nos profs travaillent dans le milieu, on a énormément d’opportunités. Par exemple, on peut choisir nos stages en fonction de nos préférences, contrairement à d’autres programmes. Et en raison de la réputation du CNDF, on a l’occasion de faire beaucoup de visites d’établissements correctionnels. Cette session, on est allé dans une prison supermax. Il y a des agents correctionnels qui n’y ont jamais mis les pieds, et nous on l’a fait. C’est vraiment motivant d’avoir autant de possibilités. On est dans le réel, pas juste dans la théorie des salles de classe. » enchaîne Megan, les yeux brillants.

« On a été en contact avec des vrais détenus. Quand tu t’en fais parler, c’est une chose… mais, tu ne peux pas comprendre à 100 % avant de le vivre par toi-même. Dans un cours, il y a un ancien détenu incarcéré pour meurtre qui est venu nous raconter son expérience. Il n’était pas gêné pour nous dire ce qu’il a fait. Ça nous a permis d’avoir une vision de la vie en prison, de comment les agents agissent avec les détenus et vice versa. Je trouve que c’est un des cours les plus intéressants qu’on a eus jusqu’à maintenant. » mentionne ensuite Marie-Soleil.

Je pense que j’aurais pu laisser continuer les deux étudiantes pendant encore très longtemps. Et les citations ci-dessus ne sont qu’une courte partie de notre entretien. « Tu vois qu’on aime ça parler! » m’a dit l’une d’elles en riant. Mais ce n’est qu’un bon signe, ça prouve qu’elles ont une réelle passion pour leur futur métier.

Il faut aussi savoir que le programme de TIMC ne permet pas uniquement de travailler dans le milieu carcéral. Il y a par exemple des possibilités d’emploi dans des maisons de transitions ou des centres jeunesse. Et les mises en situation ne sont pas les seules activités stimulantes du programme. Cet automne, il y a notamment eu une journée avec des maîtres-chiens sur le Campus.

En apprendre plus sur la Techniques d’intervention en milieu correctionnel

Si tu t’es rendu jusqu’ici, on peut en déduire que ta curiosité a été piquée! Tu seras donc peut-être ravi d’apprendre qu’il y a une journée portes ouvertes par session. Si tu veux tout savoir sur la Techniques d’intervention en milieu correctionnel, c’est l’occasion idéale. Tu pourras visiter nos locaux et rencontrer des enseignants ainsi que des étudiants du Campus. En attendant, on a aussi des spécialistes qui sont disponibles pour répondre à tes questions via notre site web.

Faire la différence entre nos deux programmes funéraires

En offrant depuis l’automne 2022 le DEC en Techniques de thanatologie, le Campus Notre-Dame-de-Foy est à la fois devenu le seul établissement collégial à l’est de Montréal à donner cette formation ET le seul établissement collégial à enseigner l’ensemble des programmes funéraires au Québec (le Campus offrait déjà l’AEC en Services conseils aux familles et préarrangements funéraires).

De ce fait, les étudiants qui souhaitent travailler dans ce domaine doivent faire un choix entre deux programmes qui peuvent être confondants.

Par contre, c’est moins compliqué que ça en a l’air!

Différencier les programmes : DEC versus AEC

L’AEC en Services conseils se donne en ligne avec une nouvelle formule d’une durée de 24 mois. Les cours ont lieu trois soirs par semaine et une fin de semaine par mois. Il est donc possible de suivre la formation complètement à distance, si on le souhaite. C’est donc l’horaire idéal pour ceux qui habitent à l’extérieur de la ville de Québec ou ceux qui travaillent de jour, mais qui ont toujours rêvé de retourner aux études.

Le programme de Techniques de thanatologie (DEC) est d’une durée de trois ans et il est offert en présentiel uniquement. La formule est davantage axée sur la pratique, puisque les étudiants ont l’occasion de faire des stages en entreprise, en plus des nombreuses journées en milieu de travail et des conférences dans les cours. De plus, avec cette formation, les étudiants peuvent pratiquer la thanatopraxie, c’est-à-dire la technique de l’embaumement des corps humains. Ce qui n’est pas le cas avec l’AEC.

C’est LA grosse différence!

Différencier les métiers : thanatopracteur versus conseiller funéraire

Le thanatopracteur (mieux connu sous le nom d’embaumeur) passe principalement son temps en laboratoire afin de conserver les corps de la décomposition naturelle et de les préparer pour les funérailles. On parle ici, entre autres, de maquiller et de coiffer la dépouille et de s’occuper de son transport . Pour être thanatopracteur, il faut avoir de l’intérêt pour les sciences naturelles et l’anatomie du corps humain. Cette formation est une technique collégiale.

Le conseiller funéraire, quant à lui, est la première personne avec qui les familles endeuillées prennent contact. Il les accompagne ensuite dans l’organisation des rites funéraires et des formalités administratives, en plus de les conseiller dans leur choix du cercueil ou de l’urne. Pour être conseiller funéraire, il faudra une grosse dose d’empathie et d’humanité. On est ici carrément dans le relationnel. Ce type de personnes aura avantage à choisir l’AEC en Services conseils.

Différencier les opportunités

Il faut savoir que les personnes qui compléteront le DEC pourront aussi opter pour le métier de conseiller funéraire. Toutefois, l’inverse n’est pas vrai : les détenteurs de l’AEC ne pourront pas travailler comme thanatopracteur sans obtenir le diplôme d’études collégiales requis.

Dans les deux cas, les diplômés peuvent choisir de devenir administrateur de funérarium, préposé au crématorium ou encore préposé aux inhumations. Ceux qui ont la fibre entrepreneuriale peuvent même se lancer en affaires et partir leur propre entreprise funéraire.

Il est donc vrai de dire que le DEC est plus spécialisé. Il ne faut toutefois pas penser que les perspectives de carrière avec l’AEC sont moins intéressantes. Ce n’est pas le cas.

 

En résumé :

DEC en Techniques de thanatologie AEC en Services conseils aux familles et préarrangements funéraires
Formule En présentiel En ligne
Durée 3 ans 24 mois
Préalables Diplôme d’études secondaires

  • Sciences STE ou SE de secondaire 4
  • Diplôme d’études secondaires ou une formation jugée suffisante
  • Avoir plus de 18 ans
  • Avoir interrompu ses études pendant au moins 2 sessions consécutives ou avoir au moins une année d’études postsecondaires
Type d’approche Plus orienté vers le défunt Plus orienté vers les familles endeuillées
Qualités et aptitudes requises
  • Aimer les sciences et l’anatomie du corps humain
  • Avoir de l’intérêt pour travailler en laboratoire et prendre en charge les dépouilles
  • Avoir une bonne capacité d’empathie et d’écoute
  • Avoir de l’intérêt pour faire des tâches administratives et planifier des rituels funéraires
Perspectives de carrières
  • Thanatopracteur / Thanatologue
  • Directeur funéraire
  • Conseiller funéraire
  • Administrateur de funérarium
  • Conseiller funéraire
  • Directeur funéraire
  • Administrateur de funérarium
  • Préposé au crématorium
  • Préposé aux inhumations

 

Bref, les deux programmes ouvrent donc la voie à de belles carrières et les taux de placement sont très élevés. En effet, à cause du vieillissement de la population, le nombre de décès continue d’augmenter chaque année, et le besoin de main-d’œuvre aussi.

Pour plus de détails, consultez les pages web de notre Techniques de thanatologie et de notre AEC en Services conseils aux familles et préarrangements funéraires. Il est également possible de nous poser des questions.

Estimation ou évaluation en bâtiment… du pareil au même?

Le Campus Notre-Dame-de-Foy offre différents programmes en technologie du bâtiment et, en toute honnêteté, cela peut s’avérer un peu mêlant en raison de la proximité des termes utilisés… et de la longueur de ceux-ci :

  • Technologie de l’évaluation et de l’estimation en bâtiment, spécialisation en estimation en construction
  • Technologie de l’estimation et de l’évaluation en bâtiment, spécialisation en évaluation immobilière
  • Technologie de l’estimation en bâtiment
  • Technologie de l’évaluation en bâtiment

106 caractères pour un nom de programme, qui dit mieux? Question de lisibilité, nous nous permettrons d’appeler ces programmes par leur petit nom : Estimation au DEC, Évaluation au DEC, Estimation à l’AEC et Évaluation à l’AEC. Déjà plus simple non?

Ça se recomplique lorsqu’on parle de DEC régulier et de DEC accéléré, mais patience! Commençons d’abord par différencier les termes – et par conséquent les métiers – d’estimateur et d’évaluateur.

De façon TRÈS simpliste, on pourrait dire que l’estimateur arrive avant que le projet ne débute, alors que l’évaluateur arrive une fois le projet terminé. Sur cette base, on retrouvera généralement en estimation des étudiants ayant de l’intérêt pour la construction, tandis que ceux en évaluation auront plutôt un intérêt pour l’immobilier.

Différencier les métiers : estimateur

Ce professionnel a comme responsabilité de déterminer les coûts d’un projet de construction (main-d’œuvre, matériaux, équipements) et ensuite d’en gérer l’avancement. C’est également à lui que revient la tâche de sélectionner des projets potentiels et par la suite de déposer des soumissions.

Pour ce faire, il devra utiliser différents programmes informatiques spécialisés tels que le logiciel de dessin AutoCad, le logiciel de conception de bâtiment Revit, ainsi que d’autres logiciels de prise de mesures.

Le choix des projets est un aspect bien important du métier d’estimateur. Même s’il peut être tentant de maximiser ses chances d’obtenir des contrats en mettant le plus de ligne à l’eau possible, il faut faire attention : le temps consacré aux soumissions, c’est aussi de l’argent! Il est donc important qu’il connaisse bien les spécialités et les forces de son entreprise afin de miser sur les projets sur lesquels il aura le plus de chance de l’emporter.

Il faut savoir que l’estimateur est un travailleur qui est valorisé dans son milieu de travail, puisque c’est lui qui est en charge de « gagner » des projets pour son employeur et ainsi faire travailler les collègues. C’est un peu un raccourci mental que de simplifier autant l’impact des autres employés, mais ça illustre tout de même bien le fait que l’estimateur occupe un rôle indispensable au sein de son organisation.

Soulignons que le domaine de l’estimation est une alternative très intéressante pour les travailleurs en construction qui ne peuvent plus travailler sur les chantiers (en raison d’une blessure par exemple) ou qui souhaitent se réorienter sur le marché du travail.

Différencier les métiers : évaluateur

Ce dernier a pour tâche principale de déterminer la valeur d’une propriété ou d’un terrain. Pour y arriver, ce professionnel effectue notamment des relevés lors de visites et produit ensuite des rapports d’évaluation.

Par conséquent, c’est un travailleur qui est appelé à visiter régulièrement des maisons et des immeubles. S’il n’était pas déjà passionné par l’architecture et la décoration intérieure, il y a de fortes chances qu’il développe un grand intérêt pour ces domaines puisque les évaluateurs ont la chance de mettre les pieds dans de superbes propriétés. Évidemment, cela n’arrive pas toutes les fois : ceux-ci voient du beau…et parfois du moins beau!

Le domaine de l’évaluation immobilière est rempli de gens passionnés. C’est d’autre part ce qui rend ce travail particulièrement motivant. L’évaluateur est généralement entouré de collègues qui ont un grand enthousiasme pour leur profession et qui aiment partager leur passion. D’ailleurs, j’ai moi-même pu le constater quand j’ai accompagné un groupe d’étudiants lors d’une visite sur le terrain chez les Industries Bonneville.

Et qui dit visites de propriétés, dit déplacements. L’évaluateur se retrouve donc régulièrement dans l’obligation de travailler sur la route. Mais grâce aux nouvelles technologies, il est tout de même possible de faire davantage de travail de bureau. Alors, que tu sois du genre à aimer explorer et être sur le terrain ou plus du type qui préfère avoir sa routine dans son environnement, il y a des emplois pour chaque tempérament. Même pour ceux qui aimeraient un savant dosage entre déplacements et sédentarité! Toutefois, il faut un minimum d’entregent, puisque l’évaluateur est appelé au quotidien à organiser des rencontres clients et à entrer en contact avec de nouvelles personnes.

Mentionnons que ce métier est une belle alternative pour les personnes qui ont un intérêt pour la profession d’agent d’immeuble, mais qui seraient moins à l’aise avec l’idée de vendre et de convaincre.

Différencier les programmes : DEC, DEC accéléré et AEC

Maintenant que les domaines de l’estimation et de l’évaluation n’ont plus de secret pour toi, examinons ce qui différencie un DEC d’un DEC accéléré ou d’une AEC.

En gros, ce qu’il faut retenir c’est que peu importe le choix de diplôme que tu feras, tu auras droit au même cours de spécialisation.

Le diplôme d’études collégiales (DEC) est une formation généralement suivie par les étudiants qui ont terminé leurs études secondaires. La durée du DEC en estimation en construction est de 6 sessions, alors que la durée du DEC en évaluation immobilière est de 7 sessions. Outre tes cours de spécialisation, tu devras également suivre des cours généraux et des cours complémentaires. Les perspectives d’emploi étant à peu près les mêmes que l’on possède un DEC ou une AEC, l’intérêt du DEC réside essentiellement dans le fait que ce type de diplôme est un incontournable si tu souhaites continuer vers l’université.

Le DEC accéléré est accessible uniquement aux étudiants qui ont déjà un diplôme d’études collégiales. Les cours généraux et les cours complémentaires ont donc déjà été faits. C’est pourquoi la formation ne s’étendra que sur 4 sessions.

Il faudra aussi 4 sessions aux gens inscrits à l’AEC. De par sa nature même, une attestation d’études collégiales implique qu’on n’a pas besoin de suivre les cours généraux et les cours complémentaires. Les AEC visent généralement les adultes (il est obligatoire d’avoir au moins 18 ans) qui veulent se réorienter ou faire un retour aux études alors qu’ils n’ont pas entamé (ou terminé) d’études au collégial.

Résumons cela par un simple graphique :

Il faut savoir que les cours de la formation générale se donnent en présentiel. Toutefois, les cours de spécialisation peuvent être suivis en classe ou en ligne. Tu peux ainsi faire le DEC accéléré et l’AEC peu importe ta région d’origine à travers le Québec.

Pour ce qui est des nombreuses visites sur le terrain (en estimation ou en évaluation), elles sont filmées afin de ne pas pénaliser les personnes qui optent pour les cours en ligne. Évidemment, il n’y a rien comme être sur place : c’est pourquoi les dates des visites sont communiquées longtemps à l’avance et que bon nombre d’étudiants s’organisent pour être sur place lors de ces occasions.

Opportunités de carrière

Selon Jean-François Romeo, coordonnateur des deux programmes au CNDF, les opportunités de carrière dans les domaines de l’estimation et de l’évaluation seraient excellentes : « Non seulement les finissants ont de la facilité à intégrer le marché du travail en raison du grand nombre d’offres d’emploi, mais les possibilités d’avancement sont plutôt bonnes. En général, les conditions de travail sont des plus intéressantes et les salaires sont attrayants. »

Bref, une belle carrière t’attend dans le domaine de l’estimation en construction ou de l’évaluation immobilière. Si ta curiosité a été piquée suite à ta lecture de cette chronique et que tu veux en savoir plus, on t’invite à t’inscrire à l’activité Étudiant d’un jour ou à notre prochaine journée portes ouvertes. Si tu as des questions particulières, il est également possible de nous poser des questions via notre formulaire en ligne.

Choisir d’étudier en éducation à l’enfance pour faire une différence au quotidien

Oui, on entend déjà la question : « Qu’est-ce que ça m’apporterait de plus d’étudier au privé au lieu de suivre une formation qui se donne dans plusieurs cégeps? »

En fait, cette question, ça fait plus d’une vingtaine d’années que Christine Routhier, enseignante au Campus Notre-Dame-de-Foy, l’entend. Et depuis, sa réponse est demeurée sensiblement la même : « Nos étudiantes nous disent que c’est surtout la possibilité d’évoluer dans de petits groupes qui fait une différence. Elles peuvent bénéficier d’un suivi personnalisé et tisser des liens plus forts entre elles. On organise aussi plusieurs sorties au courant de la session et on fait des cours à l’extérieur, ce qu’elles apprécient beaucoup. » 

Sauf que maintenant, Christine a un argument supplémentaire : la toute nouvelle formule d’AMT.

Mais d’abord : l’AMT (ou apprentissage en milieu de travail), c’est quoi? 

L’apprentissage en milieu de travail permet aux étudiants et étudiantes du programme de se plonger dans les milieux de garde et d’avoir un aperçu réel de la profession d’éducateur ou d’éducatrice à la petite enfance. Le côté innovant de la nouvelle formule, c’est que cela leur permettra notamment de faire une journée par semaine en milieu de garde, et ce, dès la première session.

Alicia, une étudiante en Techniques d’éducation à l’enfance, me dit : « L’avantage de cette formule, c’est que dès ta première semaine d’école, tu sais si le métier est fait pour toi ou non. » 

Ce sera à nouveau une journée par semaine en milieu de garde à la session 2, puis deux journées aux sessions 3 et 4, trois à la session 5 et enfin, 7 semaines complètes lors de la dernière session. Les étudiants et étudiantes peuvent ainsi d’observer de quelle façon la matière apprise dans les cours est appliquée sur le terrain.

À ce moment de la conversation, j’ai dû admettre que j’étais confuse. L’AMT n’est-il pas un stage?

Christine est venue à ma rescousse et m’explique : « L’AMT et les stages ont deux objectifs différents. Dans le cadre de l’AMT, les enseignantes sont présentes dans les milieux de garde avec les étudiantes, alors que pour les stages, les étudiantes s’y rendent seules pour intégrer et consolider leurs apprentissages. » 

On apprend quoi au juste dans la Techniques d’éducation à l’enfance?

Voyant mon intérêt pour son programme lors de notre discussion avec Alicia, Christine m’a invité à assister à l’un de ses cours. J’avais vu quelques fois des enfants au pavillon Central accompagnés par les futures éducatrices, mais je n’ai jamais su réellement ce qu’elles apprenaient. Je mentionne « elles » car, malheureusement, les hommes sont encore trop peu nombreux dans le programme. « On a déjà eu des étudiants, mais je dois avouer que ça doit faire plusieurs années de cela. Les hommes sont toutefois présents dans le domaine, même s’ils sont moins nombreux. » me mentionne l’enseignante.

Le jour convenu, je me présente à l’un des locaux de cours utilisé par « les filles de TÉE ». Une maquilleuse professionnelle est déjà sur place et a commencé à leur enseigner des techniques de base au groupe et à leur donner des conseils pour maquiller les enfants. « Nos activités organisées durant les cours ont toujours un but. Par exemple, le but de l’activité avec la maquilleuse est de préparer les étudiantes à recevoir les enfants du CPE Les Grenouilles à animer une session de jeux et de maquillage. » me confie l’enseignante. À la suite de la démonstration de l’artiste, les étudiantes se pratiquent à faire différentes formes, personnages et animaux avec le matériel nécessaire. C’est en riant et en plaisantant qu’elles poursuivent le cours en se dessinant sur les joues, les bras ou les mains. L’enseignante se prête elle aussi au jeu et se laisse maquiller.

Mais j’ai tout de même dû paraître surprise quand je suis entrée dans la classe, car Alicia, telle une grande sœur bienveillante, m’a prise à part pour m’expliquer : « Il y a des activités dans les cours qui traitent plus des jeux pour les enfants, c’est vrai. Et c’est important de se pratiquer afin d’être prête. Mais en toute honnêteté, je dois te dire que ce que j’aime particulièrement, ce sont les activités que l’on fait en «  mode éducatrice  ». Par exemple, on a eu une conférence que j’ai adorée sur le TDAH par une psychologue. On a aussi eu une personne du Centre multiethnique de Québec qui est venue nous expliquer comment accueillir les familles immigrées et faire attention aux préjugés. C’est vraiment pertinent pour notre formation. C’est le genre d’activités que je préfère. »

Alors Alicia, laisse-moi te dire que tu seras comblée d’ici la fin de l’année. Car, bien que tu sois quasiment une éducatrice prête à travailler, j’ai tout de même un avantage sur toi : moi, mon travail me permet de tout savoir à l’avance! Et là, je sais qu’une panoplie d’activités intéressantes et enrichissantes sont à venir pour le groupe, comme une formation sur la santé dentaire chez les enfants, une conférence d’une nutritionniste et une activité avec des enfants pour leur faire vivre des expériences scientifiques. Tu reviendras m’en parler!

Trois avantages de la Techniques d’éducation à l’enfance

Tant qu’à avoir la chance de m’entretenir avec une personne qui vit actuellement le programme, j’en ai profité pour lui demander quelles étaient selon elle les trois grandes forces du programme de TÉE au CNDF. Après tout, on n’a jamais trop d’arguments pour convaincre des étudiants du secondaire que l’on a peut-être la solution à leur difficile quête quant à leur futur métier! 

« D’abord, j’apprécie l’approche personnalisée. Nous ne sommes pas juste des numéros pour nos enseignantes. On établit réellement un lien avec elles. Et ce qui aide, c’est qu’elles mettent en place un environnement «  démocratique  » dans nos cours : notre opinion est vraiment prise en compte dans les décisions, poussant même parfois les enseignantes à revoir leur planification. J’aime aussi beaucoup la diversité des apprentissages. Comme on a visité plusieurs milieux de garde différents comme des services de garde en milieu familial, des approches d’éducation par la nature ou encore des milieux Montessori. On a donc touché un peu à tout au courant de la session, on peut savoir ce qui nous rejoint le plus, ce qui cadre mieux avec nos valeurs. Je crois que ça va nous aider à choisir notre futur milieu de travail. Et ça nous permet de voir qu’il n’y a pas juste une seule façon de faire les choses. »

Alicia s’arrête. Je ne la connais que depuis quelques heures égrenées sur quelques jours, mais je vois tout de même une pointe de gêne poindre. 

« Tu vas peut-être rire de moi, mais mon troisième avantage, c’est la salle qui nous est réservée. Je sais, ça peut paraître banal, mais c’est vraiment le fun pendant nos pauses. On va s’assoir là et on peut y laisser nos effets personnels sans crainte. » 

Alicia, j’ai moi-même étudié dans un gros cégep de la région et, non, ton commentaire n’est pas banal. Un lieu pour se retrouver en petite gang? J’achète!

Si le métier (et le CNDF!) t’intéresse…

Tant l’automne que l’hiver, les professeurs du programme de Techniques d’éducation à l’enfance accueillent les futurs étudiants durant l’activité Étudiant d’un jour. Viens passer une journée avec Christine et Alicia (ou leurs collègues!), tu pourras rapidement voir si tu as la vocation d’une part et si l’environnement chaleureux et familial du Campus te convient. 

Des portes ouvertes sont également offertes lors de ces deux sessions. Ne rate pas ta chance de venir à notre prochaine journée portes ouvertes, puisque c’est l’occasion idéale de rencontrer des professeurs, de voir les locaux et de poser tes questions. 

Bien sûr, tu peux faire une demande d’information quand bon te semble. Nos spécialistes sauront assurément répondre à tes questions.

Voyage à Bordeaux pour l’équipe de rugby féminine du CNDF

Nos étudiantes-athlètes en rugby ont sans doute vécu l’un des moments les plus marquants de leur passage au collégial, alors qu’elles ont profité de la semaine de relâche hivernale pour s’envoler pour la France (Bordeaux) afin d’y perfectionner leurs techniques et y vivre une immersion dans le monde du rugby. Une première dans l’histoire du Notre-Dame… mais sûrement pas une dernière!

Les filles ont eu droit à un programme des plus chargés. Dès le premier jour, le Notre-Dame a affronté les joueuses cadettes des Lionnes du Stade Bordelais au mythique Stade Chaban-Delmas. Quelle expérience de jouer contre une équipe d’un aussi bon calibre dans le plus grand stade de rugby en France! Comme coup d’envoi, difficile de faire mieux.

Le rugby étant un sport des plus robustes, il est tout de même étonnant de savoir que les étudiantes du CNDF furent hébergées dans les familles de ces mêmes Lionnes du Stade Bordelais durant leur séjour. Comme quoi ce qui se passe sur le terrain reste sur le terrain! Les filles ont donc pu s’imprégner encore plus de la culture française du rugby.

Les porte-couleurs du Campus ont aussi participé à des entraînements avec trois joueuses de l’équipe nationale française de rugby et trois autres joueuses canadiennes qui évoluent en première division française. S’entraîner au cours de la semaine avec ces professionnelles a été un immense privilège! Nos athlètes ont certes eu beaucoup de plaisir, mais elles ont aussi fait beaucoup d’apprentissages.

Un autre moment mémorable fut la visite du centre d’entraînement de performance de l’Union Bordeaux-Bègles (UBB), une équipe de rugby masculine qui évolue en première division française. Nos étudiantes-athlètes ont également pu prendre part à un entraînement sur place par la suite.

 

Tout au long du voyage, l’équipe du Notre-Dame a été accueillie à bras ouverts par la communauté de rugby à Bordeaux. Nos étudiantes étaient des invitées notables et elles se sont fait traiter comme des membres de la famille. De beaux liens se sont créés pendant la semaine!

Et bien que le rugby fût au centre du voyage, l’équipe en a profité pour faire quelques activités plus touristiques. Le groupe a d’abord visité le Bassin D’Arcachon où les étudiantes ont pu goûter à des huitres fraîchement pêchées. Plus tard dans la semaine, elles ont fait une excursion à la Dune du Pilat et exploré le village de Saint-Émilion, une cité médiévale située au cœur du célèbre vignoble bordelais. Les filles ont alors visité le Domaine du Château Lafitte et bénéficié d’un traitement VIP, puisqu’il s’avère que les propriétaires sont une famille de rugby. Elles ont même participé à des Olympiades amicales sur la thématique du vin. Parmi les épreuves, il y avait le roulé de baril, une activité olfactive, la traversée des caisses de vin, le défi pour tenir le saut de vendanges et même une activité d’assemble de vin.

Bref, l’équipe de rugby féminine du Notre-Dame a vécu un voyage exceptionnel à Bordeaux. Et après leur participation à un tournoi international à New York et la fin d’une belle saison, on peut sans doute affirmer que la dernière année a été inoubliable pour nos étudiantes-athlètes! 

À la découverte du programme d’évaluation immobilière du CNDF

Métier plutôt méconnu, le technicien en évaluation immobilière est pourtant très recherché sur le marché du travail. Après sa formation, celui-ci pourra notamment effectuer des relevés lors d’inspection d’un bâtiment et élaborer des rapports d’évaluation.

Est-ce que tu t’es déjà demandé comment la valeur des propriétés sur le marché immobilier est déterminée? Eh bien, c’est exactement le rôle du technicien en évaluation, qui peut y arriver grâce à ses relevés et à l’application de différentes méthodes. 

L’évaluation se sépare en deux catégories, soit l’évaluation municipale et l’évaluation en expertise. Pour ces catégories, les méthodes d’évaluation reconnues sont : le coût, la comparaison et le revenu. Le technicien en évaluation doit faire un relevé descriptif de plusieurs composantes de construction de la propriété. Il produit un croquis avec les mesures nécessaires pour calculer les quantités. À partir de ce relevé, le technicien peut calculer les valeurs selon des ouvrages de référence de coût. Il peut aussi utiliser les transactions sur un territoire donné pour établir une valeur selon le marché immobilier. D’ailleurs, peu importe le champ de compétence choisi par le technicien (municipal ou expertise), le taux de placement est de 100 %. Les principaux employeurs sont des firmes privées, des villes, des municipalités régionales de comté (MRC) et le gouvernement.

« La matière qu’on enseigne aux étudiants, c’est du concret. On organise plusieurs visites et conférences données par des intervenants du milieu. De plus, nos stages sont crédités, ce qui n’est pas le cas partout. Les étudiants ne restent donc pas toujours assis dans une salle de classe ou devant un ordinateur à la maison à écouter un prof parler : ils vont sur le terrain et ils sont en contact le monde de la gestion immobilière. », lance Jean-François Romeo, coordonnateur du programme. En parlant d’activité sur le terrain, c’est avec plaisir que j’ai accepté l’invitation de Jean-Pierre, un professeur du CNDF, pour me joindre à son groupe lors d’une sortie aux Industries Bonneville. Lors de cette activité, les étudiants ont pu avoir à leur disposition des modèles de maisons pour s’exercer à faire une inspection, puis un relevé technique. Aleck, un étudiant qui en est à sa troisième session à l’AEC en évaluation immobilière, me dit : « C’était la première sortie où on visitait des maisons pour faire un relevé complet, donc on a appris beaucoup de choses. L’exercice, c’était surtout de s’habituer à bien utiliser le logiciel Geocentralis, la façon de visiter une propriété et comment bien prendre des mesures. » 

Pour commencer, les étudiants ont observé l’extérieur de la maison et ils ont en effet pris des mesures avec leur fidèle compagnon : le galon à mesurer. Guidé par Jean-Pierre, le groupe a aussi exploré l’intérieur de la maison en écoutant ses conseils. « Assurez-vous de toujours mettre un pied dans chaque pièce de la maison. » et « Ne mettez surtout pas votre pied sur le galon quand vous prenez une mesure! » l’a-t-on entendu dire. « Nos profs travaillent encore dans le domaine, alors c’est vraiment le fun. Même s’ils n’ont pas tous étudié pour devenir professeurs, ils compensent facilement par leur générosité à partager leurs nombreuses expériences. On sent qu’ils sont là pour nous. Il y en a même qui sont disponibles pour répondre à nos questions la fin de semaine. Ce contact avec eux, c’est super. », affirme Aleck. 

Par la suite, les étudiants se sont rassemblés pour remplir leur fiche technique et faire des calculs. Ils ont discuté de ce qu’ils ont remarqué de particulier et partagé leur avis sur la propriété. Après leur caucus, le groupe s’est dirigé vers une autre maison pour recommencer l’exercice. « Dans nos cours, on est de petits groupes, donc ça nous permet d’être plus près des professeurs et des autres étudiants. Ce n’est pas comme à l’université, par exemple, où il y a plus de 100 étudiants dans une classe. On n’est pas des numéros. Les profs nous connaissent par nos noms. On a vraiment une belle relation avec eux. », me dit Aleck avec enthousiasme.

C’est effectivement un avantage de plusieurs programmes au CNDF : les classes avec un plus petit nombre d’étudiants. Les professeurs peuvent ainsi avoir une proximité avec le groupe qui peut être difficile de retrouver dans d’autres établissements d’enseignement. Et Aleck de continuer : « On a appris à bien se connaître dans le groupe. Quand j’ai commencé, je ne connaissais personne au Campus et maintenant j’ai des amis que je vais garder toute ma vie. Même chose avec les gens qui étaient sur le marché du travail : on s’entend aussi bien avec ceux qui ont décidé de revenir à l’école qu’avec ceux qui sont un peu plus jeunes. Tout le monde a quelque chose à apporter. Peu importe l’âge, on est capable d’avoir du fun ensemble! »

Si la visite de maisons aux Industries Bonneville fut très instructive, c’est loin d’être la seule activité enrichissante : les étudiants ont notamment commencé un projet d’envergure de type non résidentiel cet automne qui consiste à faire l’évaluation du Stade Leclerc. Ils devront ensuite réaliser un relevé descriptif sur le système informatique Géocentralis. 

En résumé, si tu as de l’intérêt pour l’immobilier et que tu es curieux et observateur, le programme en évaluation immobilière du Campus Notre-Dame-de-Foy est une option à envisager. Et ce qui est un gros plus, c’est que le programme est offert en formule co-modal. Tu veux suivre la formation à distance? Pas de problème! Tu veux te déplacer sur le Campus et avoir un encadrement plus personnalisé? C’est toi qui décides! 

On t’invite aussi à t’inscrire à notre journée portes ouvertes ou à l’activité Étudiant d’un jour. D’ici là, tu peux faire une demande d’information si tu as des questions.

À la découverte de New York pour nos étudiants en Commercialisation et en Design de mode

Ah… New York! Reconnue mondialement comme la « ville qui ne dort jamais », ses écrans géants sur Times Square et la Statue de la Liberté, « The Big Apple » est encore et toujours une capitale de la mode qui exerce une influence majeure dans l’industrie. C’est donc afin de s’y inspirer et d’examiner les dernières tendances que les étudiants et étudiantes en Commercialisation et en Design de mode de 2e année vont y passer cinq jours tous les ans.

Deux programmes, deux itinéraires différents

D’abord, il faut savoir que même si les deux groupes quittent Québec au même moment, chacun d’eux a droit à un itinéraire adapté aux objectifs de son programme. Le tableau ci-dessous donne un bon aperçu de ce à quoi ressemblent ces voyages. Évidemment, les activités peuvent varier d’une année à l’autre. Mais l’idée est là :

 

 

Commercialisation de la mode

Design de mode

Jour 1

  • Départ pour New York en autocar
  • Observations dans les magasins du Quartier Midtown
  • Visite guidée de soir
  • Départ pour New York en autocar
  • Visite du Garment District et de la célèbre boutique Mood Fabrics

 

Jour 2

  • Observation dans les magasins à dans les quartiers de Soho et Noho
  • Visite guidée de la boutique Gucci
  • Visite du MET Museum
  • Visite guidée de soir
  • Tournée des boutiques de tissus et fournitures du Garment District
  • Observation de collections dans les boutiques des quartiers Soho et Noho
  • Tour de ville de soir en autobus

Jour 3

  • Conférence et visite dans le Salon d’achats Project
  • Salon Première Vision : visite des exposants et conférences
  • Visite guidée de Central Park
  • Observation de collections dans les boutiques de l’Upper East Side

Jour 4

  • Visite guidée des boutiques Ralph Lauren et Nordstrom
  • Observation de boutiques dans l’Upper East Side
  • Visite des expositions sur Virgil Abloh et Thierry Mugler
  • Visite de Bindle and Keep Studio

Jour 5

  • Observations dans les commerces de Woodbury Common Premium Outlets
  • Retour au CNDF
  • Recherche de matières dans le Garment District
  • Retour au CNDF

 

Dans les deux cas, l’élément clé du voyage est une exposition commerciale d’envergure : le Salon Project en commercialisation de la mode et Première Vision en Design de mode. Mais il y a bien plus que cela. Alors, question de mieux comprendre en quoi consistent les voyages et ce qui les diffère, j’ai discuté avec la professeure responsable du voyage à New York en Commercialisation de la mode et accompagnatrice, Annie Martel, de même que l’étudiante en Design de mode Gabrielle Mailloux.

Le voyage en Commercialisation de la mode

Énergique, l’enseignante m’explique d’abord avec enthousiasme le lien entre les activités choisies et certains cours de la formation : « Toutes nos visites sont axées sur l’observation de la marchandise et les concepts de magasins. Par exemple, on explore le métier d’acheteur lors du cours “Achat et planification mode”. Les étudiants apprennent toutes les facettes de ce métier qui consiste, somme toute, à représenter un détaillant et à trouver des sources d’approvisionnement. Comme l’une des compétences à atteindre dans le cours est la recherche de fournisseurs, on profite du voyage pour partir en mission dans les magasins afin de découvrir de nouvelles marques et des moyens innovants de commercialiser de la marchandise. »

Pour le côté innovant, on est à un tout autre niveau à New York. Annie me partage : « Dans les boutiques, c’est complètement fou! On a vu des robots dans les vitrines, des hologrammes dans les commerces, des miroirs intelligents dans les cabines d’essayage et des “concept stores” où l’aménagement est assez éclaté. Rien à voir avec ici! Puisque la concurrence est très forte, les marques sont toujours à la recherche de moyens pour se démarquer. On a observé beaucoup de nouveautés et cela a inspiré les étudiants, notamment pour leur projet de fin d’études où ils devront créer une entreprise de mode innovante et rentable. » On peut en effet se douter que les étudiants ne manqueront pas d’inspiration.

Il n’en demeure pas moins que l’activité phare du voyage est le Salon Project, un événement international destiné aux acheteurs du domaine de la mode masculine. Le fait que ce soit un rendez-vous planétaire rend cela très intéressant, puisque les étudiants peuvent observer les nouvelles tendances et découvrir des marques que nous n’avons pas sur le marché canadien.

Mais le groupe ne va pas seulement au Salon Project que pour y faire de l’observation : on veut aussi qu’ils se servent de l’événement pour faire du réseautage. « On demande aux étudiants de réseauter avec des représentants des marques pour leur permettre de créer des liens avec l’industrie. Par exemple, plusieurs d’entre eux ont pu poser des questions à la suite d’un panel de discussion avec des professionnels de la mode. Ça me rend très fière quand je me rends compte à quel point les questions posées sont pertinentes! » poursuit Annie.

Même si ce salon est « l’activité vedette » du voyage, le reste de l’itinéraire est bien loin d’être ennuyant. « Pendant cinq jours, les étudiants se placent dans la peau d’un acheteur qui est à New York pour visiter les magasins et analyser quelles sont les formes, les coupes, les couleurs, les matières, les thématiques qui sont présentées, ainsi que les marques à découvrir. On a été reçus notamment par Gucci, Ralph Lauren et Nordstorm, où les gestionnaires de magasins nous ont fait faire la visite et nous ont expliqué leur façon de commercialiser. C’est très enrichissant, car on a droit à des informations privilégiées qu’un consommateur ne reçoit pas en visite libre. » me dit l’enseignante avec le sourire aux lèvres.

Si le voyage était bien chargé côté formation professionnelle, les étudiants ont tout de même eu le temps de faire quelques activités touristiques. « Le soir, il y a des étudiants qui ont fait des visites de la ville avec notre guide touristique. Ce n’était pas obligatoire, mais la majorité des gens ont évidemment choisi d’y participer afin de découvrir New York en dehors de son côté commercial. On est aussi allé au prestigieux MET Museum pour visiter une exposition sur le kimono. Même si les autres expositions n’étaient pas en lien avec la mode, elles ont beaucoup intéressé les étudiants. »

Le bruit constant de New York, le fait d’être toujours en gros groupe et le programme bien rempli rend nécessaire en cours de périple une soirée libre. Si les personnes les plus fatiguées se sont organisé une soirée pyjama avec des soins (incluant masque et concombres sur les yeux svp!), d’autres auront trouvé l’énergie pour aller voir un spectacle, assister à une partie de basketball au Madison Square Garden ou même, ô surprise, se faire une session de magasinage personnel.

Le voyage a créé de très beaux moments, qui ont permis aux membres du groupe de mieux se connaître. « Même pour nous, les profs, c’était agréable de côtoyer les jeunes et de discuter avec eux en dehors du cadre plus formel. » m’a confié Annie à la fin de notre entretien.

 

Le voyage en Design de mode

Question de voir si le voyage est aussi enrichissant aux yeux d’une étudiante qu’à ceux d’une enseignante responsable du voyage, j’ai choisi de rencontrer Gabrielle Mailloux, une étudiante du programme de Design de mode, afin qu’elle me partage son expérience à New York. Premier constat : elle est emballée elle aussi!

Elle commence par me raconter : « La journée à Première Vision c’était vraiment le fun. On a eu la chance d’y avoir accès et de voir les tendances, les tissus, les coupes et les couleurs à venir. Il y avait des fournisseurs de textiles de pays différents. On a pu aller leur parler et on a toujours été bien accueillis. Ils ont répondu à toutes nos questions et nous ont expliqué plein de choses en lien avec leur métier. »

Après la visite de Première Vision, les étudiants se sont dirigés vers un endroit appelé « Garment District », dans le quartier de Manhattan. Son nom, qui se traduit en français par « quartier de l’habillement », s’explique par le fait qu’il s’agit d’un endroit important de la conception de vêtements. Normal que ce soit aussi l’un des grands quartiers de la mode à New York. « C’était très intéressant de voir la variété de magasins dans Garment District : il y a beaucoup plus de choix qu’ici! On a récolté plusieurs échantillons de tissus pour notre projet de recherche de fournisseurs et pour celui de confection d’une veste masculine. J’ai d’ailleurs été incapable de résister et j’ai finalement acheté le tissu pour ma veste dans une de ces boutiques! » m’a confié l’étudiante avec enthousiasme.

La visite au Brooklyn Museum fut elle aussi fort appréciée. Les expositions en cours sur des designers reconnus dans le monde de la mode tels que Virgil Abloh et Thierry Mugler ont permis aux étudiants d’observer leurs créations et de voir tous les détails et comment les vêtements étaient construitsLe groupe a également eu la chance d’être accueilli dans un atelier d’une entreprise de Brooklyn. L’étudiante poursuit son récit : « On est allé chez Bindle and Keep Studio pour assister à une conférence. Ce sont des designers qui font des vestes pour homme et ils nous ont expliqué leur processus de création. C’était super intéressant, on a appris qu’ils font des vêtements sur mesure qui ont un look plus “genderless”. La compagnie a une très belle histoire. J’ai beaucoup aimé! »

Bien sûr, le voyage ne serait pas complet sans la visite de magasins de vêtements. « Une des professeures nous avait remis une liste de boutiques de designers au début du voyage et on a choisi – en petit groupe – celles qu’on voulait visiter. Pour ma part, j’ai apprécié particulièrement la visite chez Alexander McQueen, qui est un bel exemple d’inspiration pour les sketchbooks qu’on devra compléter dans un de nos cours. On a aussi visité des boutiques de luxe sur Madison Avenue. Là, on a davantage fait de l’observation et on a pris des photos pour mieux voir les détails des vêtements et les types de finitions. C’est sûr que ça nous inspirera pour la collection finale qu’on devra commencer bientôt. » me raconte Gabrielle avec des étoiles dans les yeux.

En parallèle des nombreuses visites, les étudiants ont bonifié leur expérience avec d’autres activités pour explorer New York. « On a fait quelques activités plus touristiques, comme un tour en autobus et l’observation du World Trade Center Memorial. Notre hôtel était situé très près de Times Square, donc on en a profité pour explorer la ville pendant nos temps libres. Cette proximité-là a rendu le voyage très agréable! » me dit Gabrielle.

Quand je lui ai demandé son coup de cœur lors du voyage, Gabrielle a semblé hésiter. « J’ai tout aimé, mais je dirais que Première Vision a été mon activité préférée. J’ai apprécié le fait d’entrer en contact avec des gens du milieu et d’avoir accès à plein d’informations sur les tendances. On n’a pas vraiment l’occasion de visiter des boutiques de designers comme ça et de voir le monde de la mode d’aussi près lorsqu’on est au Québec. Mais c’est sûr que voyager avec des gens qui ont la même passion que toi, c’est tout un plus. On a eu beaucoup de plaisir tous ensemble pendant le voyage! » me partage finalement l’étudiante.

En savoir plus sur les programmes de Commercialisation de la mode et Design de mode du CNDF

Bref, ce n’est pas difficile de comprendre pourquoi le voyage à New York est l’une des activités les plus attendues par les étudiants en Commercialisation de la mode et en Design de mode. Mais, c’est loin d’être la seule! Sache aussi que tu peux nous poser tes questions à tout moment via notre site web.

À la découverte des métiers d’API et de CO

Tu es sûrement au courant qu’il existe des aides pédagogiques individuels (API) et des conseillères en orientation (CO) au collégial. Mais, savais-tu que leur rôle est beaucoup plus étendu qu’on ne pourrait le croire? Pour y voir plus clair, je suis allée rencontrer Mireille Paquin et Élisabeth Turmel, deux professionnelles qui portent le double chapeau d’API et de CO sur le Campus. Voici un extrait de notre entretien.

Bien sûr, j’avais tout de même fait un peu de recherches avant d’aller rencontrer Mireille et Élisabeth, question d’avoir l’air préparée! Ce n’était donc pas une surprise de savoir que l’API accompagne les étudiants du début à la fin de leur parcours afin de les aider à obtenir leur diplôme. Reste que suis demeurée un peu étonnée quand j’ai appris que c’était vers cette professionnelle que les étudiants devaient se tourner lorsqu’ils ont des questions sur les préalables universitaires, sur leur cheminement scolaire, sur les cours d’été ou bien sur leur horaire de cours. Moi qui croyais que c’était le travail de la conseillère en orientation? 

Élisabeth m’explique : « Non, la différence c’est que la conseillère en orientation est là pour guider les étudiants dans leur réflexion et les conseiller dans leur prise de décision quant à leur future carrière professionnelle. En tant qu’API, on accompagne les étudiants de manière personnalisée. Bien sûr, on est là aussi dans les moments plus difficiles. »  

J’apprends alors que nos API sont là pour les étudiants lorsqu’il y a un échec et qu’il doit y avoir une reprise de cours, que lorsque ceux-ci vivent des problématiques de santé physique ou de santé mentale. À ce moment, elles deviennent en quelque sorte des détectives en herbes. Elles vont poser des questions afin d’en arriver à proposer des solutions qui conviennent et diriger les étudiants vers les services appropriés, qu’ils soient offerts au CNDF ou ailleurs. Selon les cas, ça ira de l’aide à la réussite au service de soutien psychosocial, en passant par le référencement à un médecin. 

En écoutant mes deux collègues, je me rends compte que leur service est plutôt large. Elles encouragent même les étudiants à venir leur donner des nouvelles chaque session pour faire une mise à jour de leur parcours. C’est facile de constater qu’elles offrent un service de proximité et que les étudiants sont toujours les bienvenus dans leur bureau.

« Au CNDF, on a l’avantage d’être facilement accessible, on se le fait dire souvent. C’est rapide et facile de prendre un rendez-vous. » me dit Mireille. 

Et la conseillère en orientation?

Évidemment, je souhaite aussi en savoir un peu plus sur leur rôle de conseillère en orientation. Mes deux collègues m’expliquent qu’elles ont la responsabilité d’accompagner les étudiants dans l’élaboration d’un projet pour donner un sens à leurs études. Car selon elles, c’est un élément très important dans leur motivation scolaire. Élisabeth et Mireille sont aussi à l’écoute de des besoins étudiants et elles s’occupent de les renseigner sur les différentes possibilités qui s’offrent à eux. Le but étant qu’ils se sentent mieux outillés à prendre une décision éclairée face à leur avenir. 

C’est donc vraiment à tous les niveaux qu’elles offrent du soutien aux étudiants. Et ça peut même arriver qu’une personne se présente dans leur bureau ne sachant plus trop si elle veut poursuivre son programme d’études. Mireille m’explique : « On est une ressource pour les amener à mieux se connaître, en ciblant leurs intérêts, leurs valeurs et leurs besoins, en vue de choisir une carrière à leur image. On les accompagne également dans l’exploration des possibilités d’études ou d’emplois. » 

D’ailleurs, puisqu’elles portent le double chapeau d’API et de CO, elles sont en mesure de renseigner les étudiants à propos des possibilités qui s’offrent à eux dans les autres programmes du CNDF. Par exemple, ceux qui étudient en Sciences humaines, profil Police et sécurité et qui souhaitent être admis en Techniques policières, vont bien souvent venir les voir pour faire appel à leurs services. 

Élisabeth m’apprend qu’elles offrent en plus un volet d’aide au niveau de l’employabilité. Elles peuvent ainsi aider les étudiants à faire leur CV et lettre de présentation s’ils le souhaitent et leur donner des suggestions, des commentaires ou encore de l’information sur leur placement en emploi. Dans certains cours, elles vont même présenter un atelier sur le processus d’embauche.

Pour résumer ces deux métiers…

Le rôle de l’API, c’est :

  • De faire les modifications appropriées à leur parcours au besoin : ajout ou retrait de cours, changement de programme, etc.
  • De référer les étudiants qui éprouvent des difficultés vers les services appropriés. 

Le rôle de la conseillère en orientation, c’est : 

  • D’accompagner, conseiller dans les étudiants dans leur réflexion et prise de décision de carrière.
  • Informer les étudiants sur les différents programmes d’études et métiers/professions, ainsi que les diriger vers les sources d’information fiables

Avant de terminer notre discussion fort instructive, Mireille me mentionne : « Les étudiants doivent savoir qu’on est un allié à leur réussite scolaire. Notre premier objectif, c’est de les aider à réussir et de trouver des solutions en fonction de leurs besoins. On les supporte entièrement et on possède une très bonne écoute! » 

La morale de l’histoire dans tout ça? Si tu en as besoin, consulte la plateforme de prise de rendez-vous sur Omnivox pour réserver une plage horaire avec l’une de nos deux API et conseillères en orientation.

Un nouveau profil de Sciences humaines qui se vit sur le terrain

Tu veux étudier en Sciences humaines au collégial? Tu es une personne de nature curieuse et engagée? Avoir un impact positif sur ta communauté, ça t’allume? Eh bien, on a une excellente nouvelle pour toi puisque le CNDF lance un nouveau profil innovant juste à temps pour la rentrée scolaire de l’automne 2023. Le profil Crises, défis et enjeux humains (CDEH) te permettra de faire des visites sur le terrain et dans la communauté, de trouver des solutions pour résoudre des problématiques et de participer à des débats et des projets variés. Tout ça, et bien plus encore pour que tu sois en mesure de devenir un véritable acteur de changement. 

Découvre les 5 nouveaux cours uniques au CNDF

On entend déjà ta question, ou celle de tes parents : « En quoi ce profil est différent d’un autre programme de Sciences humaines au Cégep? » On peut te répondre que la couleur qu’on donne au profil est unique grâce à une approche par l’action et l’engagement communautaire. Les trois cours Défis locaux, Actions communautaires et Projet intégrateur représentent l’essentiel du profil et constituent une progression de ce que tu seras amené à accomplir lors de ton cheminement. 

Nom du cours Session Niveau d’engagement Objectifs Exemples
Défis locaux 1 Observateur Le cours a comme objectif de faire des visites sur le terrain dans la ville de Québec afin de voir comment les intervenants procèdent pour résoudre certains enjeux présents au sein de notre société. Tu pourrais en apprendre davantage sur différents sujets comme :

  • l’itinérance et les jeunes de la rue
  • le fonctionnement d’un organisme d’aide alimentaire
  • les activités offertes dans des maisons pour personnes âgées
  • l’accueil des personnes immigrantes
  • les projets environnementaux
  • etc. 
Actions communautaires 3 Participant Tu pourrais être impliqué directement dans un milieu communautaire pour observer et participer au développement d’une solution à une problématique.

Tu pourrais t’impliquer dans différents milieux comme :

  • une école
  • un organisme de distribution d’aide alimentaire
  • un organisme de sensibilisation environnemental
  • un organisme qui vient en aide aux personnes immigrantes
  • etc. 
Projet intégrateur 4 Acteur Ce cours te permettra de développer un documentaire vidéo engagé sur une problématique de ton choix afin de pouvoir communiquer tes réflexions et contribuer aux changements souhaités.

Le projet intégrateur pourrait porter sur :

  • la réalité des personnes autochtones au collégial
  • les impacts de la guerre en Ukraine sur la communauté russe au Québec
  • une activité d’échange avec de nouveaux arrivants au Québec
  • etc. 

 

C’est dans le Projet intégrateur, et même dans le cours Actions communautaires, qu’on croit que tu apprécieras particulièrement le fait que le CNDF est un petit établissement collégial et que les enseignants sont accessibles. De cette façon, tu pourras bénéficier d’un accompagnement supplémentaire et tisser des liens plus rapidement avec les autres étudiants. Mais il faut savoir que ce ne sont pas les seuls nouveaux cours offerts dans ce profil. Crises, résolutions et actions citoyennes ainsi que Conseil des dirigeants sont deux autres cours qui pourraient fort probablement t’intéresser.

Nom du cours Session Objectifs Exemples
Crises, résolutions et actions citoyennes 2 Ce cours t’enseigneras les différentes crises, tant à l’échelle locale, nationale et internationale. Tu pourras ensuite choisir une crise et poser des actions citoyennes. Le cours abordera aussi de façon constructive les problématiques, afin de te permettre de trouver des solutions et progressivement devenir un agent de changement. Parmi les actions citoyennes, tu pourrais choisir de :

  • créer des pétitions
  • rédiger des lettres à des personnes influentes
  • participer à des conseils de quartier
  • élaborer des activités de sensibilisation
  • etc. 

 

 Conseil des dirigeants 4 Tu devras débattre et réfléchir de façon interactive pour apprendre à défendre tes idées sur des sujets qui font polémiques.

Les débats pourraient porter sur :

  • les droits des minorités
  • l’éthique sur les médias sociaux
  • les immigrants illégaux
  • etc.

 

« Tu pourras vivre plein d’expériences et explorer différents domaines qui vont t’aider à préciser ton choix de carrière. Je peux même aller jusqu’à dire que ces expériences vont teinter ton futur métier (avocat, journaliste, travailleur social, etc.). Tu pourras aussi être entouré de gens qui ont le même désir de changer les choses. Bref, le profil CDEH tu ne l’auras pas étudié, tu vas l’avoir vécu! » souligne Lyne Rozon, coordonnatrice du programme et enseignante au CNDF.

Sciences humaines, profil Crises, défis et enjeux humains

Si le profil Crises, défis et enjeux humains t’intéresse…

Après ta lecture, tu veux en savoir plus? Ça tombe bien, il y a l’activité Étudiant d’un jour qui est offerte sur le Campus. En attendant, tu peux aussi visiter la page web du programme ou poser tes questions en cliquant ici.

Camp musical St-Alexandre : transportez-vous dans l’univers jazz de Carl Mayotte!

Le nom de Carl Mayotte te dit peut-être quelque chose. Gagnant du prix de l’album jazz de l’année au Gala de l’ADISQ 2022 et musicien jazz reconnu dans le milieu artistique, c’est aussi un ancien du CNDF. Ce dernier était au Camp St-Alexandre l’été dernier pour enseigner à un groupe de musiciens, mais surtout, avoir beaucoup de plaisir et jammer avec eux. Il était aussi accompagné de tout son band, composé de Gabriel Cyr, Stéphane Chamberland, Francis Grégoire, Damien Jade-Cyr et Jeanne Laforest. Six de nos étudiants en musique ont participé à ce camp, où ils ont eu la chance de perfectionner leur technique et de côtoyer des musiciens professionnels.

Tu souhaites t’inscrire en musique au CNDF? Assure-toi de lire ce qui suit, car c’est l’expérience musicale de ta vie que le CNDF te permettra de vivre, et ce, à un prix très très avantageux. Grâce à une entente avec le Camp St-Alexandre, nous offrons aux étudiants de s’inscrire au « Séjour jazz : l’univers de Carl Mayotte » et de bénéficier d’un escompte de plus de 500$. Aussi bien dire qu’ils ont droit à 5 jours de formation musicale de haut niveau, l’hébergement, la nourriture et la création de contact pour à peu près 30$ par jour. Le prix d’un plein d’essence et d’une petite épicerie, quoi!

Photo : Camp St-Alexandre

J’ai pris le temps de m’entretenir avec Daven et Jules, deux étudiants en musique au CNDF, pour discuter de l’expérience qu’ils ont vécue au camp cet été. Dire qu’ils ont apprécié leur expérience est un euphémisme! Les deux étaient intarissables : « Il faut vraiment s’inscrire, c’est un incontournable! Cinq jours intensifs, ça peut être l’équivalent d’une session de musique. C’est complet, mais ce n’est pas trop. Tout s’applique en une journée et on a tous beaucoup progressé. » affirme Daven. Puis Jules d’embarquer : « J’en aurais fait plus qu’une semaine! Même si tu n’aimes pas le jazz, tu dois y aller. Tu vas quand même en tirer quelque chose et il a y beaucoup d’apprentissages à faire. En plus, avec Carl Mayotte et le groupe, c’est complètement fou! ». 

Mais au juste, ça ressemblait à quoi ce camp-là? 

D’abord, il faut savoir que puisque le camp est d’une durée d’une semaine, tous les participants sont logés et nourris. Pour ceux qui vivent en appartement, c’est donc congé de cuisine! Après le réveil et le déjeuner à la cafétéria, le groupe se dirige vers la première activité de la journée : un cours de musique avec un professeur attitré pour chaque instrument (piano, batterie, basse, saxophone, chant, guitare). Les professeurs reviennent sur les concepts théoriques et explorent ce qui est plus important pour chacun des instruments en question. « J’ai beaucoup aimé mes cours avec le professeur de drum, Stéphane. C’est un grand virtuose et d’avoir eu des cours avec lui… je suis très chanceux. Il est allé à New York et c’est impressionnant de voir les gens avec qui il a pris des cours privés. Des grands noms du jazz. Il était plus dans la technique, alors on a revisité beaucoup de concepts fondamentaux avec lui, parce qu’il y a toujours des lacunes dans une technique de base. » me racontait Daven.

Ensuite, les participants se retrouvent pour jouer en combos. Ils ont une à deux pièces à pratiquer et un professeur vient les écouter pour leur donner des conseils. De cette façon, les étudiants peuvent appliquer directement la théorie et les recommandations qu’ils ont reçues.

Une fois le dîner englouti, l’après-midi débute sur des chapeaux de roue : atelier d’improvisation musicale, pratique de combo supervisée, le tout entremêlé de périodes de pratique individuelle.

Dodo? Bien sûr que non, il n’est même pas 16 heures! C’est le moment tant attendu, soit le temps du cours de maître, où les musiciens professionnels présentent un concept en particulier. À tout seigneur tout honneur : c’est Carl Mayotte qui a donné le premier cours. Mais ces grands passionnés que sont Damien-Jade Cyr, Francis Grégoire, Gabriel Cyr et Jeanne Laforest ont eux aussi créé des rencontres incroyablement riches.  

Photos : Camp St-Alexandre

Dans une atmosphère bon enfant, tout ce beau monde se retrouve ensuite à la cafétéria pour le souper. Sans trop de surprise, on y discute… de musique! Mais la dynamique est différente : aucun doute, cette excitation qui se fait toujours sentir à ce moment de la journée s’explique par la fébrilité des musiciens qui savent que plus tard en soirée, ils devront aller défendre avec leur combo les deux pièces apprises en matinée. Et ce, devant tout le reste du camp! 

Voilà une des belles expériences du camp. En plus de monter sur la scène et de s’habituer à jouer devant un public, chacun doit vaincre ses peurs : ça prend du courage pour présenter une pièce sans avoir eu beaucoup de temps pour la pratiquer et la perfectionner! Mais tout le monde est dans le même bateau. Personne n’est là pour critiquer, le tout se fait dans une belle collégialité. « C’était impressionnant de voir les progrès faits par chacun (moi inclus) sur un si court laps de temps. Chaque jour, les combos devenaient meilleurs. Mais pas d’une marche… de dix marches! C’était complètement fou. » m’expliquait Jules, les yeux encore brillants.

Pour terminer la journée en beauté, il y a une session de jam… comme s’il n’y avait pas eu suffisamment de musique dans la journée! Tout le monde est encouragé à participer et, bien sûr, venir lâcher son fou! C’est tellement une partie de plaisir que plusieurs restent bien après le coucher du soleil… et se lèvent le lendemain matin pour recommencer leur journée au camp. 

Au total, le Camp St-Alexandra permet aux musiciens de faire plus de 8 heures de musique par jour. Heureusement, il y a aussi des activités qui sont organisées au courant de la semaine par une équipe d’animateurs afin de permettre aux musiciens de prendre l’air et s’aérer l’esprit : jeux, sports et baignade sont au programme. Mais pour vraiment s’éclater, rien de tel que d’assister à un concert quasi-privé de Carl Mayotte et de son band le jeudi soir. Cela ne peut être qu’une belle inspiration pour les étudiants du Campus comme Daven et Jules, puisque ce sont leurs professeurs au CNDF qui ont contribué (eux aussi) à former des virtuoses comme Carl Mayotte, Gabriel Cyr et Jeanne Laforest. D’ailleurs, Jules n’avait que de bons mots pour le bassiste prodige et ses comparses : « J’ai eu la chance d’avoir de merveilleuses conversations avec Carl Mayotte et les membres du groupe. Ils ont tous un parcours riche et différent. C’était vraiment le fun, car on voyait qu’ils avaient le goût d’être là. Tous les autres musiciens et les profs étaient aussi là pour nous aider. » m’a d’abord dit Jules. « Au camp, on avait vraiment un accès direct aux professeurs, un accès privilégié si on peut dire. C’était une semaine où on était avec des professionnels, mais aussi avec des gens exceptionnels. On pouvait toujours leur parler et leur poser des questions. D’avoir eu cette proximité-là avec eux, ça vaut énormément pour moi. »

Bien sûr, toute bonne chose a une fin. C’est ainsi que le vendredi, le groupe d’étudiants s’est dirigé vers le studio pour enregistrer l’une des pièces qu’ils avaient apprises pendant la semaine. Et question de mettre une cerise sur un sundae déjà bien garni, le camp se terminait par leur participation musicale au Festival des générations de Saint-Alexandre-de-Kamouraska, où chacun des musiciens a pu mettre en pratique ses nouveaux acquis et performer sur la scène devant un « vrai » public.

Une semaine inoubliable!

 

Bref, c’est une expérience qui en vaut totalement la peine selon nos étudiants et les musiciens (et les futurs musiciens) du CNDF doivent ab-so-lu-ment s’inscrire l’année prochaine. Mais pas seulement côté technique si je me fie aux commentaires de Daven et de Jules : « Les contrastes m’ont marqué durant cette semaine. Tout a commencé de façon assez homogène, alors que les gens demeuraient avec ceux de leur tranche d’âge… mais rapidement, ça s’est mis à se mélanger et on pouvait voir des universitaires inviter des jeunes de quatorze ans à embarquer avec eux dans leur jam. Il y avait beaucoup de commentaires positifs et d’échanges entre les gens. » a d’abord mentionné Daeven. Puis Jules a renchéri : « On parle de différence d’âge, mais aussi la différence de calibre et d’expérience : cette différence dans les habiletés musicales de chacun, ça nous poussait à trouver un terrain d’entente où tout le monde était bien. Les contrastes, c’était vraiment génial! »

Si tu étudies présentement en musique au Campus, on t’encourage à t’informer auprès de Marc-André Gingras. Il pourra t’en dire davantage, puisqu’il a lui-même accompagné les étudiants au Camp St-Alexandre.

Si après avoir lu ce texte, tu envisages de venir faire ton programme de musique au CNDF, sache qu’il est possible de t’inscrire à l’activité Étudiant d’un jour. D’ici là, n’hésite pas à nous poser tes questions via notre site web.

 

Découverte du métier de travailleuse sociale et du service d’aide psychosociale

Tu as besoin de soutien, de conseils ou simplement de parler à quelqu’un? Permets-moi de te présenter Julie Perron, travailleuse sociale au CNDF. Avec Marie-Hélène Carré, elle est l’une des deux personnes qui s’occupent de rencontrer les étudiants en consultations sociales. Pour en savoir un peu plus sur son rôle, je suis allée la rencontrer à son bureau. Voici un extrait de notre discussion.

Julie, j’aimerais que l’on parle d’abord de ton rôle au CNDF et de ce que tu peux faire pour aider les étudiants.

J’accueille à mon bureau les étudiants ayant besoin d’accompagnement. J’offre deux types de services :

    1. la consultation sociale, soit lorsqu’un étudiant a un problème passager ;
    2. le service de référence, soit lorsqu’un étudiant a besoin d’être dirigé vers des ressources supplémentaires.

Pour moi, les travailleurs sociaux sont des généralistes, c’est-à-dire qu’ils doivent connaître des choses sur une multitude de sujets, dont les rôles des différents partenaires du réseau. Ainsi, quand on traite une situation pointue, je suis en mesure de diriger l’étudiant vers un service à l’extérieur du Campus.

Il m’arrive aussi de référer vers les autres services offerts au Campus. Par exemple, disons qu’un étudiant me dit être insatisfait de son horaire de cours, je vais le diriger vers l’aide pédagogique individuelle (API). Si quelqu’un me dit éprouver de l’anxiété face à son choix de carrière ou de programme, je le dirige vers le service d’orientation. Ou encore si un étudiant me dit ne pas savoir par où commencer pour se remettre en forme, je peux lui suggérer d’aller nager à la piscine ou d’aller courir le matin avec le groupe d’entraînement au stade Leclerc.

Je peux également intervenir lors d’une situation d’urgence sur le Campus. C’est déjà arrivé et on est capable de réagir rapidement.

Donc, si je comprends bien, tous les étudiants ont accès à tes services? Que doivent-ils faire s’ils en éprouvent le besoin ?

Oui, tous les étudiants peuvent venir me consulter! Il y a différentes façons d’entrer en contact avec moi. Le moyen le plus simple est d’aller sur Omnivox dans l’onglet « prise de rendez-vous » ou encore de venir à mon bureau au pavillon Central (R-21). Il faut savoir que ces services sont confidentiels, gratuits et accessibles. Il n’y a pas – ou très peu – de délais d’attente, si on compare à ce qui peut être offert dans le réseau public.

Que dirais-tu à un étudiant qui hésite à venir te voir parce qu’il ne croit pas que son problème est assez important ?

Moi, j’accueille tout le monde et je ne suis pas là pour juger. Il ne faut pas sous-estimer l’ampleur d’un problème. Celui-ci peut être gros ou petit, cela n’a pas d’importance s’il a un impact négatif sur notre vie. Les étudiants qui arrivent dans mon bureau peuvent vivre toutes sortes de situations : rupture, deuil, anxiété de performance, dispute avec un ami, etc. Selon moi, il n’y a pas de « petits » problèmes! Certains suivis demanderont plus de temps et plus de travail de la part de l’étudiant, tandis que dans d’autres situations, cela va se régler plus rapidement. Mais dans tous les cas, venir en parler c’est toujours une bonne idée.

Si un étudiant connaît quelqu’un qui ne va pas bien, peut-il venir t’en parler?

Absolument, ça arrive régulièrement. C’est même possible de le faire pour des gens qui n’étudient pas au CNDF. Je te donne un exemple fictif : si une étudiante a un partenaire qui a des problèmes de sommeil, elle peut venir me voir pour me poser des questions et avoir des ressources à lui proposer. Si son conjoint ne dort pas bien la nuit et que cela la réveille, c’est un problème qui l’affecte elle aussi. Si les étudiants le souhaitent, ils peuvent également venir me voir en compagnie d’un ami ou d’un parent, en autant d’en avoir l’autorisation.

Y a-t-il autre chose que les étudiants devraient savoir ?

Qu’il ne faut pas hésiter à demander de l’aide. Je sais que c’est parfois difficile de faire le premier pas et qu’on peut avoir peur de se faire juger, mais je suis ici dans la bienveillance et dans le non-jugement. J’accueille les étudiants tels qu’ils sont et je suis là, peu importe la situation!

Avant de terminer, j’ai le goût de te demander ce que tu aimes le plus de ton rôle au CNDF ?

J’aime beaucoup être un modèle pour les étudiants. Et je pense qu’en tant que membre du personnel, c’est l’une de nos responsabilités, notamment être un modèle de saines habitudes de vie. Par exemple, moi ça me fait toujours plaisir de croiser un étudiant dans mon cours de spinning ou à la piscine. J’aime ça faire la promotion des bonnes habitudes de vie. En même temps, ça me motive et ça m’oblige à appliquer ce que je recommande aux étudiants de faire. Dans leurs cours, ils apprennent tout plein de choses sur leur programme d’études. Eh bien ici, ils peuvent en apprendre plus sur eux-mêmes et sur la vie!

 

Maintenant que tu connais notre service de soutien, n’hésite pas à prendre rendez-vous avec Julie si tu en ressens le besoin. D’autres organismes sont aussi à l’écoute 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 :

  • Jeunesse, j’écoute ; texte le mot PARLER au 686868 ou par téléphone 1 800 668-6868
  • Le Centre de prévention du suicide ; par téléphone : 1 866 APPELLE (1 866 277-3553) ou sur Internet : https://www.cpsquebec.ca/
  • Le Centre de crise de Québec ; par téléphone : 418-688-4240 ou sur Internet : http://centredecrise.com/
  • Info-Social ; par téléphone : 811 option 2, pour des références vers les divers services offerts au CIUSSS de la Capitale-Nationale
Commencer sa journée du bon pied avec le groupe d’entraînement du CNDF!

Commencer sa journée du bon pied avec le groupe d’entraînement du CNDF!

Aperçu d’une séance d’entraînement au Campus

Ce moment, l’entraîneur sportif spécialisé en course à pied, Daniel Blouin, l’attendait depuis… la fin des classes! Après deux-trois jours d’école, c’est officiellement le début de la saison d’entraînement au stade Leclerc. Si la majorité des gens arrivent un peu avant le lever du soleil (vers 6h si, comme moi, vous n’en avez aucune idée), d’autres ont déjà une partie de leur journée de fait. En se dirigeant vers les vestiaires, on peut en effet apercevoir les « crinqués » de l’équipe de cross-country du CNDF qui terminent leur entraînement. Ils étaient en piste dès 5h30 et une grande partie d’entre eux resteront pour l’entraînement ouvert à tous.

Ma surprise de voir du monde déjà en action à cette heure doit paraître sur mon visage, car un étudiant arrivé en même temps que moi s’empresse de me rassurer : « La gang de cross-country, ce sont des machines. Tu vas voir, il y a toutes sortes de personnes dans le groupe d’entraînement… dont des gens normaux! » Tant mieux, car aujourd’hui je me sens plutôt normale...

Après un échauffement individuel plutôt léger, les coureurs se rassemblent sur le terrain alors que Daniel Blouin (ou coach Dan) se positionne devant son tableau. L’ambiance est électrisante : on peut entendre la musique à fond et sentir l’énergie du groupe, même s’il est encore tôt le matin. Coach Dan prend la parole pour souhaiter la bienvenue à tout le monde et expliquer le déroulement de la séance d’entraînement. « On est là pour avoir du fun. Personne n'est là pour juger personne. Ici, vous pouvez vous entraîner à votre rythme, il n’y a pas de compétition! », rappelle-t-il. Me voilà soulagée! Le groupe se dirige ensuite à l’extérieur pour commencer le circuit de course à pied. On peut voir des étudiants s'encourager entre eux, d’autres courir en petits groupes, alors que certains préfèrent courir seuls. C’est d’ailleurs ce que je ferai, du moins pour cette fois.
Autres opportunités d’entraînements

Pourquoi devrais-je m’entraîner sur le Campus?

Quand Daniel m’a dit qu’il y a de nombreux étudiants qui se présentent aux portes du stade Leclerc dès 5h30, j’ai pensé : « C’est complètement fou! C’est quoi cette idée de se lever aussi tôt le matin? » Après la séance d’entraînement, j’ai donc pris le temps de discuter avec des étudiants pour leur demander qu'est-ce qui les motive à se lever le matin pour venir courir au stade.

J’ai d’abord rencontré Jonathan, étudiant en Techniques policières, qui a pris quelques minutes avant son premier cours pour me dire à quel point faire partie du groupe d’entraînement a créé chez lui un sentiment d’appartenance : « Il y a des étudiants de tous les programmes. Les gens se mélangent. C’est beau à voir! Ce ne sont pas tous les cégeps qui offrent aux étudiants de s’entraîner comme ça. Surtout que l’hiver, on a la chance de s’entraîner dans un stade couvert au lieu de le faire dehors dans la neige. C’est plus sécuritaire, on ne risque pas de glisser et de se blesser. »

Jonathan n’était pas le seul étudiant issu d’un programme lié à la sécurité civile. On peut apercevoir plusieurs étudiants qui doivent maintenir leur forme physique en raison de leur futur métier (soins préhospitaliers d'urgence, sécurité incendie, intervention en milieu correctionnel, Techniques policières) au stade Leclerc. Le groupe d’étudiants en Sciences humaines, profil Police et sécurité auront notamment des tests physiques à passer pour entrer dans la police.

Il ne faut pas croire qu’il n’y en a que pour les métiers plus physiques. Annelie, étudiante en Techniques d’éducation à l’enfance, a elle aussi participé à l’entraînement et m’a lancé, plutôt fière, ces quelques mots : « Je n’avais jamais couru de ma vie. Ce sont des amis qui m’ont motivé à le faire. Au début, je n’étais même pas capable de faire un tour de piste complet, mais on m’a encouragée. On venait me voir pour me taper dans le dos et me féliciter. Personne ne m’a jugé! Je me disais que je n’allais jamais y arriver, mais j’ai réussi à tenir le coup et à la fin de la session j’ai été capable de faire le 5 km sur le Campus. À la fin de l’été, je pouvais courir 10 km. »
Commencer sa journée du bon pied avec le groupe d’entraînement du CNDF!

Même chose pour Léa qui étudie en Commercialisation de la mode cet automne et qui a commencé à s’entraîner plus fréquemment pendant la pandémie pour améliorer ses habitudes de vie. Elle n’est d’ailleurs pas la seule qui en a profité pour s’entraîner­. Si les débuts du groupe d’entraînement en 2010 furent modestes, la progression a été constante, particulièrement en raison des contraintes liées à la COVID-19. En effet, le département a n'a pas laissé tomber les étudiants lors du confinement puisqu’ils leur ont offert la possibilité de louer un vélo stationnaire... et de l’apporter chez eux! En tout, ce sont une quarantaine de vélos qui ont été prêtés. Les entraînements au stade Leclerc n’ont pas été annulés pendant cette période ; ils ont plutôt été réduits à des plages horaires de 25 personnes. De plus, coach Dan a pris l’initiative d’envoyer des programmes d’entraînements personnalisés aux étudiants et d'animer des séances d’entraînement diffusées en direct sur Facebook. Bref, s’il y a un seul mot pour décrire Daniel, c’est sans aucun doute le mot « dévouement ».

Il n’y a pas que les étudiants qui sont invités à venir s’entraîner au stade, les membres du personnel peuvent eux aussi se joindre au groupe. Marie-Hélène Carré, des Services aux étudiants, était présente ce matin-là. « Plusieurs fois par semaine, je me joins aux entraînements de course des étudiants et c’est ultra motivant. C’est tellement plus agréable et facile de le faire en grand groupe! Ce sport est essentiel à ma vie tant pour les bienfaits qu’il m’apporte sur le plan physique que psychologique. C’est ce que je répète souvent aux étudiants. Et le fait de le faire avec eux, tôt le matin, a un effet contagieux. Je le conseille d’ailleurs à tous les membres du personnel! », m’a-t-elle dit.

Autres opportunités d’entraînements

Un nombre record d’étudiants et d’employés se sont présentés à cette première séance d’entraînement. Bien sûr, certains abandonneront en cours de route pour différentes raisons, mais coach Dan m’assure que le taux de rétention est surprenant, notamment en raison de la variété des entraînements. Par exemple, il y a des entraînements qui peuvent avoir lieu à la piscine et, en hiver, le groupe est invité à se joindre à diverses activités extérieures ou au Centre de glaces : ski de fond, hockey, patin, etc. Les étudiants peuvent aussi s’entraîner en vue du Pentathlon des neiges de Québec, auquel Daniel participe chaque année. Plus tard au courant de la session, le groupe aura la possibilité de voyager aux États-Unis le temps d’une fin de semaine pour courir un demi-marathon.

Pendant les vacances d’été et le congé des Fêtes, les étudiants ne sont pas laissés à eux-mêmes puisque coach Dan envoie des programmes d’entraînement via le groupe Facebook. Ceux qui le souhaitent peuvent donc bénéficier de son expertise à l’année longue! Au courant de la semaine de relâche du mois de mars, les étudiants du CNDF sont également invités à participer à un camp d’entraînement à Myrtle Beach, aux États-Unis.

 

Mot de l’entraîneur

 « Ces séances d’entraînement matinales sont non seulement bénéfiques pour la santé, mais elles s’avèrent aussi très rassembleuses au sein de notre institution. C’est un vrai happening! Où peut-on voir autant des membres du personnel côtoyer des étudiants de tous les niveaux, de même que des anciens? Après toutes ces années, je demeure toujours aussi impressionné de voir tous ces gens se lever si tôt le matin pour venir aux intervalles du Campus. Je crois que la vibe qui y règne fait que les gens viennent… et reviennent. Ça, et surtout mes choix musicaux! » s’exclame celui dont l’amour de la course à pied n’a d’égal que le culte qu’il voue au groupe pop rock américain Imagine Dragons.

Il est toujours possible de se joindre au groupe, peu importe le moment dans la session. Que ce soit une fois par semaine ou une fois de temps en temps, les étudiants et les employés du Campus Notre-Dame-de-Foy sont toujours les bienvenus au sein du groupe!

Pour obtenir tous les détails et pour connaître l’horaire des entraînements, on s’empresse de joindre le groupe Facebook « Notre-Dame Entraînement CNDF ».