À la découverte des métiers d’API et de CO

Si tu étudies sur le Campus, tu es sûrement au courant qu’il existe des « API » et des conseillères en orientation. Mais, savais-tu que leur rôle est beaucoup plus étendu que tu pourrais le croire? Pour y voir plus clair, je suis allée rencontrer Mireille Paquin et Élisabeth Turmel, deux professionnelles qui portent le double chapeau d’API et de conseillères en orientation sur le Campus. Voici un extrait de notre entretien.

Pouvez-vous me parler de votre rôle d’API au CNDF?

Mireille commence à prendre la parole et m’explique : « En tant qu’API, Élisabeth et moi on accompagne les étudiants du début à la fin de leur parcours. On est là par exemple quand ils ont des questions sur les préalables universitaires, sur leur cheminement scolaire, les cours d’été ou bien sur leur horaire de cours. »

Élisabeth poursuit : « On peut les accompagner de manière très personnalisé pour leur permettre d’obtenir leur diplôme de la façon qui leur convient. Bien sûr, on est là aussi dans les moments plus difficiles, par exemple lorsqu’il y a un échec et que l’on doit prévoir une reprise de cours dans leur cheminement scolaire. » Sa collègue continue : « Et les moments difficiles, ça peut être au niveau de la santé physique ou de la santé mentale. Il faut alors qu’on pose des questions pour trouver ce qui ne va pas afin de leur proposer des solutions. On peut ainsi les référer à leur médecin ou encore dans les services qui sont offerts ici, comme le service de soutien psycho-social et l’aide à la réussite. Notre service d’accompagnement est complet, car on les accueille et on les dirige vers d’autres ressources s’il y a un besoin. »

Élisabeth me mentionne en souriant : « On veut que les étudiants sachent qu’ils sont toujours les bienvenus! Je sais que le titre “Aide pédagogique individuel” est parfois inconnu des étudiants et notre rôle peut sembler « mystérieux », mais on est très ouvertes et accueillantes. Et on sent qu’il y a beaucoup d’étudiants qui aiment le contact qu’ils ont avec nous. On les encourage à nous donner des nouvelles à chaque session et de venir faire une mise à jour de leur cheminement. On est vraiment un service de proximité. Nos portes sont toujours ouvertes, à moins qu’on soit en rencontre. L’étudiant est en tout temps le centre de nos priorités! »

Mireille renchérit : « Et contrairement à des gros cégeps où l’attente peut être plus longue avant de voir son API, ici on se fait dire qu’on est facilement accessible. C’est rapide et facile de prendre un rendez-vous. »

Et qu’en est-il de votre rôle de conseillère en orientation?

Élisabeth me précise : « En fait, à titre de conseillère en orientation, nous accompagnons les étudiants dans l’élaboration d’un projet afin de donner un sens à leurs études. Et c’est un point important, car c’est le pilier de leur motivation scolaire. Quand on les rencontre, tant dans notre rôle d’API ou de C.O., nous sommes à l’écoute de leurs besoins et les informons des différentes possibilités qui s’offrent à eux. Notre but : que l’étudiant se sente mieux outillé à prendre une décision éclairée face à son avenir. »

Mireille continue : « Et on peut les aider quand ils ne savent plus s’ils aiment leur programme. C’est vraiment à tous les niveaux qu’on peut les soutenir. On est une ressource pour les amener à mieux se connaître, en ciblant leurs intérêts, valeurs, besoins, en vue de choisir une carrière à leur image. On les informe sur les différentes possibilités d’études ou d’emplois. On se réfère aux moteurs de recherches et à toutes sortes de médias pour obtenir de l’information, on sait donc où se retrouvent les bonnes informations pour mieux guider les étudiants. Et ça arrive qu’on doive défaire des mythes, pour la cote R notamment. On est capable de les renseigner à ce sujet, même si on ne peut pas la calculer. On connaît également les parcours au sein des programmes qui s’offrent ici. Par exemple, les étudiants en Sciences humaines, profil Police et sécurité qui souhaitent être admis en Techniques policières, vont bien souvent venir nous voir pour nous poser des questions. »

Élisabeth m’apprend aussi : « Nous offrons un volet d’aide au niveau de l’employabilité. On peut aider les étudiants à faire leur CV et lettre de présentation s’ils le souhaitent et ainsi leur donner des suggestions, des commentaires ou de l’information sur leur placement en emploi. Dans certains cours, on va présenter un atelier sur le processus d’embauche. »

Avant de terminer notre discussion, Élisabeth me dit : « J’aimerais dire aux étudiants qu’ils n’ont pas à être gênés de venir nous voir. Il y a toujours une bonne raison de prendre rendez-vous. Si l’étudiant a une question qui lui trotte dans la tête, peu importe le sujet, et qu’il ne sait pas où aller chercher l’information, on est une bonne porte d’entrée. Nous pourrons le référer vers le bon service, au besoin. » Mireille enchaîne : « Ils doivent savoir qu’on est un allié à leur réussite scolaire. Notre premier objectif, c’est de les aider à réussir et de trouver des solutions en fonction de leurs besoins. On les supporte entièrement et on est une très bonne écoute! »

Maintenant que tu en connais davantage à propos de nos services d’aide pédagogique individuel et d’orientation, n’hésite pas à prendre rendez-vous sur la plateforme de prise de rendez-vous sur Omnivox.

Plus de places en Techniques policières accéléré et nouvelle offre en ligne pour l’AEC en Services conseils

Techniques policières accéléré (DEC)

Le 22 mars dernier, ministère de l’Enseignement supérieur a annoncé un nouveau financement pour les cohortes au DEC intensif débutant à l’automne 2023, et ce, en réponse à un besoin de main-d’œuvre dans les organisations policières. Le Campus Notre-Dame-de-Foy pourra désormais accueillir 40 étudiants en Techniques policières et 80 en Techniques policières accéléré, au lieu de 30 et 60 étudiants respectivement. De plus, les frais de scolarité par session seront diminués à 2 895$, au lieu de 4 595$ en Techniques policières accéléré.

 

Services conseils aux familles et préarrangements funéraires (AEC)

L’AEC en Services conseils aux familles et préarrangements funéraires sera dorénavant offert à distance (les lundi, mardi et mercredi, de 18h à 22h) et une fin de semaine par mois (en présentiel ou à distance, au choix de l’étudiant). Les étudiants pourront toujours réaliser un stage en milieu funéraire avec encadrement pédagogique à la fin de leur parcours.

Nouvelle collaboration au Centre RISC

Le Centre RISC entamera une nouvelle collaboration avec ECS Canada dans la mise en place de programmes d’évaluation de la continuité des activités. ECS Canada est une organisation bien établie dans la région de Québec et qui ouvre des perspectives intéressantes dans le domaine des services de sécurité pour les petites, moyennes et grandes entreprises. Cette organisation compte plus de 800 employés au Québec et en Ontario. Le Centre RISC est très fier de pouvoir contribuer aux activités de soutien à la gestion des risques d’entreprise avec ECS Canada!

Le Campus Notre-Dame-de-Foy adhère à l’Alliance Sport-Études

Montréal, le 20 mars 2023 – Le Campus Notre-Dame-de-Foy (CNDF) réitère l’importance accordée à la réussite de ses étudiantes et étudiants-athlètes en annonçant son adhésion à l’Alliance Sport-Études. Ainsi, dès l’hiver 2023, les étudiant(e)s-athlètes du CNDF pourront profiter d’une bonification de services d’encadrement pédagogique qui les aideront à réussir leurs études collégiales tout en excellant dans la pratique de leur sport.

Le directeur général de l’Alliance Sport-Études, Sébastien Fyfe, avait ces mots : « Nous sommes très heureux que le CNDF, qui est reconnu depuis plusieurs années pour valoriser et encourager la pratique sportive, se joigne à l’Alliance Sport-Études. Nous sommes convaincus que ce nouveau partenariat sera mutuellement enrichissant. Et surtout, nous avons hâte de collaborer avec la direction, le personnel et les enseignant(e)s pour favoriser la réussite et le bien-être des étudiantes et étudiants-athlètes, qui pourront profiter de nos services et du soutien de leur collège tout en devenant admissibles aux bourses de notre fondation. »

Pour Caroline Roy, directrice générale du Campus Notre-Dame-de-Foy, cette adhésion était naturelle : « Nos étudiant(e)s-athlètes bénéficiaient déjà d’installations sportives exceptionnelles et de services des plus personnalisés. En adhérant à l’Alliance Sport-Études, le Campus fait un pas de plus pour faciliter les études collégiales des étudiant(e)s-athlètes et démontre à quel point leur réussite tant scolaire que sportive est importante pour nous. »

 

À propos du CNDF

Fondé en 1965, et classé site patrimonial en 2016, le Campus Notre-Dame-de-Foy (CNDF) est un établissement d’enseignement collégial privé situé à Saint-Augustin-de-Desmaures, près de Québec. Plus de 1000 étudiants s’inscrivent chaque année à ses programmes préuniversitaires, techniques, de formation professionnelle et de formation continue. Le CNDF est le seul établissement d’enseignement collégial québécois à offrir la gamme complète de programmes dans les différents volets de la sécurité civile. Il est reconnu pour la qualité de son enseignement, son environnement humain et son encadrement personnalisé.

 

À propos de l’Alliance Sport-Études

L’Alliance Sport-Études, reconnue et subventionnée par les ministères de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, regroupe maintenant 47 collèges, le Cégep à distance et 11 universités. Sa mission est de soutenir la persévérance et la réussite, tant scolaires que sportives, des athlètes québécois de haut niveau qui poursuivent des études supérieures. Plus de 1 500 étudiant(e)s-athlètes provenant de la Ligue de hockey junior majeur du Québec et de 50 fédérations sportives y sont inscrits.

 

Renseignements :

Jean-François Lebrun

Coordonnateur aux communications et au développement philanthropique

Campus Notre-Dame-de-Foy

Tél. 418 872-8242 poste 2198

Courriel : lebrunjf@cndf.qc.ca

 

Marie-Ève Dugas

Coordonnatrice aux communications et marketing

Alliance Sport-Études | Fondation Sport-Études

Tél. : 514 271-7403 poste 2004

Courriel : medugas@alliancesportetudes.ca

Événements passés et à venir sur le Campus

Collecte de sang sur le Campus

Félicitations et merci à toutes les personnes qui ont participé à la collecte de sang le 8 février dernier. Au total, il y a eu 58 dons et 19 nouveaux donneurs. Votre générosité aidera Héma-Québec à sauver des vies!

 

Finale locale de Cégep en spectacle

La finale locale qui a eu lieu le 9 février a été un franc succès! Merci à toutes les personnes qui se sont impliquées de près ou de loin dans cet événement qui chaque année, est très attendu par nos étudiants. En tout, 9 numéros ont tenté de charmer nos juges et c’est Jean Michel Houde, étudiant en Enregistrement et sonorisation, qui a réussi cet exploit avec son numéro en deux parties : une interprétation, ainsi qu’une création inspirée de sa vie. La finale régionale aura lieu au Cégep Limoilou le 25 mars prochain. Les billets sont présentement en vente au coût de 11,59 $ au R-18.

 

Événements à venir

Semaine thématique LGBTQ+

À la fin du mois de mars, nous offrirons deux activités d’inclusion de la diversité sexuelle et de la pluralité des genres sur le Campus, soit l’événement Paillettes et discussion, ainsi qu’un atelier avec Gris-Québec.

 

Gala Méritas

Comme vous savez, notre traditionnel gala aura lieu bientôt. Encore cette année, nous voulons souligner le travail et la persévérance de nos étudiants. Restez à l’affut des différents sondages ou informations que nous allons vous transmettre afin de faire de cet événement une réussite. Merci à l’avance de vos retours rapides.

Deux dates à retenir :

  • 20 mars 2023 : Date limite pour remplir le questionnaire pour les nominations ET date limite pour recevoir les textes de présentation des gagnants
  • 13 avril 2023 : Gala Méritas, une présentation de la Fondation du CNDF

Centre sportif

Le printemps arrive à grands pas, tout comme notre nouvelle programmation sportive! La prochaine session aura lieu du 11 avril au 5 juin. Les préinscriptions se dérouleront à partir du 20 mars à 8 h et les inscriptions à partir du 27 mars à 8 h.

 

Accueil d’un nouvel employé

Nous sommes très heureux de compter parmi nous Sébastien Rémy, notre nouveau conseiller Services aux entreprises. Son bureau est situé au R-22. N’hésitez pas à venir lui dire un beau bonjour!

Rappel : politique de changement de mot de passe

Pour des raisons de sécurité, d’intégrité et de protection de données personnelles, la politique de changement de mot de passe revient au CNDF. Si vous ne l’avez pas modifié dans les derniers mois, n’oubliez pas de le faire pour éviter tout problème.

Vous pouvez modifier votre mot de passe en utilisant un de nos ordinateurs au CNDF (laboratoire, classe, bibliothèque ou bureau).

Vous devez ouvrir une session Windows avec votre mot de passe actuel.

Une fois sur le bureau Windows, vous devez faire la combinaison des touches CTRL-ALT-SUPP et choisir l’option pour changer le mot de passe.

Saisissez le mot de passe actuel et saisissez deux fois le nouveau mot de passe.

Votre nouveau mot de passe doit respecter les règles de sécurité suivantes :

  • Ne doit pas être écrit, partagé ou divulgué à une autre personne
  • Ne doit pas être composé de renseignements personnels
  • Ne doit pas utiliser des informations contextuelles pouvant être devinées
  • Ne doit pas être un mot du dictionnaire
  • Doit avoir huit caractères minimum
  • On peut le changer une seule fois par 24 heures
  • Vous ne pouvez pas utiliser un de vos 5 derniers mots de passe
  • Il n’y a pas de lien entre le mot de passe Omnivox et Microsoft (Windows, courriel et Office 365)
  • Vous devez diversifier l’utilisation des caractères parmi les types permis (minuscules, majuscules, chiffres et caractères spéciaux acceptés : %, #, *, @, ?, $, (, ), -, +, ;, :, « , »).

Si vous avez connecté votre boîte aux lettres dans un appareil (cellulaire, tablette, ordinateur personnel), assurez-vous d’y configurer votre nouveau mot de passe. Si vous ne le faites pas, votre compte sera automatiquement verrouillé lorsque votre appareil aura tenté 10 connexions.

Astuce

Utilisez un mot de passe fort à l’aide d’une phrase mnémonique, c’est-à-dire qui sert à aider la mémoire, et qui a une signification forte et facile à retenir pour vous. Gardez uniquement la première lettre de chaque mot.

Exemple : « Beaucoup d’Américains pensent que la lune est un fromage »
Cela donne : bdapqlleuf

Ensuite, choisissez quelques-unes des lettres pour les mettre en majuscules et remplacez certaines lettres par des chiffres et caractères spéciaux, ce qui donnerait : b2@PqlL3uf

Si vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas à nous écrire à : support.ti@cndf.qc.ca.

La Fondation du CNDF remet des bourses à 5 étudiants pour récompenser leur persévérance

À l’occasion de la Semaine de la persévérance scolaire 2023, la Fondation du CNDF a remis des bourses de 1000 $ à cinq étudiants pour reconnaître les efforts remarquables qu’ils ont déployés lors de leur cheminement scolaire. Toutes nos félicitations à Alexis Veilleux-Forget, Olivier Dussault, Kiana Murray, Anna Yèyinou Koubia et Alexis Delisle!

Découvrez les portraits inspirants de nos cinq récipiendaires qui ont chacun su surmonter des difficultés et qui représentent des modèles positifs pour l’ensemble de la communauté collégiale.

Alexis Veilleux-Forget - Techniques policières (programme accéléré)

Refusé suite à sa première demande d’admission en Techniques policières au secondaire, Alexis Veilleux-Forget choisit d’étudier dans un autre programme au cégep afin d’améliorer son dossier académique. Il a cependant de la difficulté à performer et ultimement, il prend la décision d’abandonner les études pour entrer sur le marché du travail. Toutefois, son rêve de devenir policier le tenaille toujours...

Alexis retourne donc au cégep quelques années plus tard et travaille d’arrache-pied pour améliorer ses résultats scolaires et se préparer aux tests physiques. Il est finalement accepté en Techniques policières au CNDF. Et alors que tout semble se dérouler rondement, il est hospitalisé pour une pneumonie deux semaines seulement avant la journée des tests. Découragé? Ce n’est clairement pas dans le tempérament d’Alexis de se laisser abattre! « Mes actions démontrent qu’avec détermination et persévérance, il est possible de réussir malgré les difficultés. Je porte avec honneur et fierté mon uniforme de Techniques policières et je donne chaque jour le meilleur de moi-même pour poursuivre mon cheminement vers la réalisation de mon objectif de devenir policier. » mentionne l’actuel sergent de classe.

Olivier Dussault – Techniques de sécurité incendie

Olivier Dussault possède un diagnostic d’un trouble de langage associé à une problématique de la mémoire, ce qui affecte sa réussite scolaire. Mais, Olivier n’est pas du genre à baisser les bras. Il fait preuve de beaucoup de discipline dans ses études et sa routine est très impressionnante : il se réveille à tous les jours à 5h du matin pour étudier ou s’entraîner avant ses cours. Il consacre ses soirées et ses fins de semaine à ses études et passe énormément de temps à la bibliothèque pour avancer ses travaux ou se préparer à ses examens. Malgré tout, Olivier trouve tout de même le temps de travailler quelques heures le dimanche.
À travers son parcours, il n’a jamais hésité à aller chercher de l’aide supplémentaire auprès des services adaptés et du centre d’aide en français. Olivier affirme : « À travers les réussites et les échecs que j’ai eus tout au long de mon parcours scolaire (qui ne fut pas toujours facile), j’ai appris à me connaître. Je suis conscient que je dois travailler deux à trois fois plus que mes camarades de classe pour obtenir les mêmes résultats. Comme le métier de pompier est une passion pour moi, je mets tous les efforts nécessaires pour atteindre l’objectif d’obtenir mon DEC en Sécurité incendie. »

Kiana Murray – Soins préhospitaliers d’urgence

Comme bien d’autres, Kiana Murray a vécu la pandémie difficilement : elle arrête une première fois ses études et fait une réorientation quant à ses plans concernant sa future profession. Puis, en raison de difficultés familiales, elle quitte sa maison à 18 ans et met à nouveau ses études sur pause, cette fois pour travailler et subvenir à ses besoins. Sauf que Kiana n’a pas dit son dernier mot : près d’un an plus tard, elle prend la décision de retourner à l’école et s’inscrit en Soins préhospitaliers d’urgence au CNDF.
Une autre surprise attend cependant Kiana, heureuse cette fois : alors qu’elle débute enfin le programme de ses rêves, elle apprend que son conjoint et elle deviendront parents d’une petite fille! C’est la joie… mais cela veut aussi dire qu’elle doit porter une charge supplémentaire durant ses cours, déjà reconnus comme étant exigeants physiquement. Heureusement, elle recevra tout le support nécessaire de ses professeurs durant sa grossesse. « Maintenant que ma fille est née, j’ai moins de temps à la maison pour faire mes travaux et mes études. Et même si je dois retourner travailler sous peu et que je n’ai toujours pas de garderie, nous avons établi un plan pour que je puisse tout de même aller à l’école. » affirme Kiana. Déterminée à réussir sa technique, la nouvelle maman est actuellement en train de terminer un cours qu’elle ne pouvait pas compléter alors qu’elle était enceinte… tout en vivant des instants de pur bonheur avec sa princesse!

Anna Yèyinou Koubia – Sciences humaines, profil Police et sécurité

Anna Yèyinou Koubia s’est retrouvée dans une situation difficile après avoir été forcée de quitter le domaine familial à 18 ans. Sans vêtement ni argent, elle repart à zéro en travaillant intensément et réussit à s'en sortir et à emménager en appartement. Sauf que la vie coûte cher et les dépenses sont nombreuses. Le stress lié à sa situation financière et la fatigue de devoir toujours donner plus de temps à son travail qu’à ses études auront le dessus sur son parcours académique. Anna prend alors une pause pour travailler certes, mais aussi pour réfléchir à son avenir.
Son rêve a toujours été de devenir policière. Mais ses échecs scolaires du passé font qu’elle ne peut pas être admise en Techniques policières. Qu’à cela ne tienne : elle s’inscrit en Sciences humaines, profil Police et sécurité, bien décidée à remonter ses notes afin d’atteindre son objectif. Et ce n’est pas un diagnostic de TDAH qui va l’en empêcher! Lors de son parcours au CNDF, elle fait toutes les démarches nécessaires pour assurer sa réussite en allant chercher de l’aide notamment auprès des services adaptés, du centre d’aide en français, du service d’aide à la réussite et de l’aide pédagogique individuelle. « À l’hiver 2022, j’ai entendu parler du CNDF et d’un programme qui m’intéressait beaucoup, mais le prix me faisait peur. Donc, j’ai pris mon courage à deux mains et je me suis inscrite. Je n’ai jamais été aussi heureuse de retourner à l’école. » témoigne-t-elle.

Alexis Delisle – Techniques policières

Alexis Delisle est un étudiant qui possède un diagnostic de trouble d’apprentissage. Plutôt commun me direz-vous? Pas lorsqu’on étudie dans un programme qui demande beaucoup d’efforts comme celui de Techniques policières ET qu’on évolue à la complexe position de quart-arrière du Notre-Dame. Mais ce qui est assurément plus rare encore, c’est le fait de réussir à prendre les rênes de l’attaque dès sa première saison et amener son club jusqu’à la finale collégiale du Bol d’or! Évidemment, tout cela ne s’est pas fait sans effort…
Comme d’autres, Alexis a subi plusieurs blessures durant sa carrière de footballeur. « J’ai eu des blessures aux épaules et aux hanches dans mon parcours, mais je n’ai jamais abandonné. Ma persévérance et le sérieux que j’accorde à mon sport m’ont permis d’être le quart-arrière partant de l’équipe après la 5e partie de la saison, et ce, jusqu’à notre participation au Bol d’or. Moi qui croyais être partant seulement à ma 2e, voire ma 3e année! » nous confiait celui qui donne aussi un coup de main bénévolement à ses anciens entraîneurs du secondaire dans ses temps libres. Empreint de d’une certaine sagesse, Alexis n’a pas manqué de signaler qu’il était toujours allé chercher l’aide dont il avait besoin pour réussir et revenir le plus rapidement possible au jeu et ce, dans la meilleure condition possible. Voilà un bel exemple démontrant que le travail d’équipe, ce n’est pas juste sur le terrain que ça se passe.

La Fondation du CNDF tient également à souligner que la Bourse persévérance sera de retour l'année prochaine. Le formulaire pour présenter une demande sera disponible sur notre site web à l'automne 2023. Encore bravo aux personnes qui ont reçu cet honneur!

Un nouveau profil de Sciences humaines qui se vit sur le terrain

Tu veux étudier en Sciences humaines au collégial? Tu es une personne de nature curieuse et engagée? Avoir un impact positif sur ta communauté, ça t’allume? Eh bien, on a une excellente nouvelle pour toi puisque le CNDF lance un nouveau profil innovant juste à temps pour la rentrée scolaire de l’automne 2023. Le profil Crises, défis et enjeux humains (CDEH) te permettra de faire des visites sur le terrain et dans la communauté, de trouver des solutions pour résoudre des problématiques et de participer à des débats et des projets variés. Tout ça, et bien plus encore pour que tu sois en mesure de devenir un véritable acteur de changement. 

Découvre les 5 nouveaux cours uniques au CNDF

On entend déjà ta question, ou celle de tes parents : « En quoi ce profil est différent d’un autre programme de Sciences humaines au Cégep? » On peut te répondre que la couleur qu’on donne au profil est unique grâce à une approche par l’action et l’engagement communautaire. Les trois cours Défis locaux, Actions communautaires et Projet intégrateur représentent l’essentiel du profil et constituent une progression de ce que tu seras amené à accomplir lors de ton cheminement. 

Nom du cours Session Niveau d’engagement Objectifs Exemples
Défis locaux 1 Observateur Le cours a comme objectif de faire des visites sur le terrain dans la ville de Québec afin de voir comment les intervenants procèdent pour résoudre certains enjeux présents au sein de notre société. Tu pourrais en apprendre davantage sur différents sujets comme :

  • l’itinérance et les jeunes de la rue
  • le fonctionnement d’un organisme d’aide alimentaire
  • les activités offertes dans des maisons pour personnes âgées
  • l’accueil des personnes immigrantes
  • les projets environnementaux
  • etc. 
Actions communautaires 3 Participant Tu pourrais être impliqué directement dans un milieu communautaire pour observer et participer au développement d’une solution à une problématique.

Tu pourrais t’impliquer dans différents milieux comme :

  • une école
  • un organisme de distribution d’aide alimentaire
  • un organisme de sensibilisation environnemental
  • un organisme qui vient en aide aux personnes immigrantes
  • etc. 
Projet intégrateur 4 Acteur Ce cours te permettra de développer un documentaire vidéo engagé sur une problématique de ton choix afin de pouvoir communiquer tes réflexions et contribuer aux changements souhaités.

Le projet intégrateur pourrait porter sur :

  • la réalité des personnes autochtones au collégial
  • les impacts de la guerre en Ukraine sur la communauté russe au Québec
  • une activité d’échange avec de nouveaux arrivants au Québec
  • etc. 

 

C’est dans le Projet intégrateur, et même dans le cours Actions communautaires, qu’on croit que tu apprécieras particulièrement le fait que le CNDF est un petit établissement collégial et que les enseignants sont accessibles. De cette façon, tu pourras bénéficier d’un accompagnement supplémentaire et tisser des liens plus rapidement avec les autres étudiants. Mais il faut savoir que ce ne sont pas les seuls nouveaux cours offerts dans ce profil. Crises, résolutions et actions citoyennes ainsi que Conseil des dirigeants sont deux autres cours qui pourraient fort probablement t’intéresser.

Nom du cours Session Objectifs Exemples
Crises, résolutions et actions citoyennes 2 Ce cours t’enseigneras les différentes crises, tant à l’échelle locale, nationale et internationale. Tu pourras ensuite choisir une crise et poser des actions citoyennes. Le cours abordera aussi de façon constructive les problématiques, afin de te permettre de trouver des solutions et progressivement devenir un agent de changement. Parmi les actions citoyennes, tu pourrais choisir de :

  • créer des pétitions
  • rédiger des lettres à des personnes influentes
  • participer à des conseils de quartier
  • élaborer des activités de sensibilisation
  • etc. 

 

 Conseil des dirigeants 4 Tu devras débattre et réfléchir de façon interactive pour apprendre à défendre tes idées sur des sujets qui font polémiques.

Les débats pourraient porter sur :

  • les droits des minorités
  • l’éthique sur les médias sociaux
  • les immigrants illégaux
  • etc.

 

« Tu pourras vivre plein d’expériences et explorer différents domaines qui vont t’aider à préciser ton choix de carrière. Je peux même aller jusqu’à dire que ces expériences vont teinter ton futur métier (avocat, journaliste, travailleur social, etc.). Tu pourras aussi être entouré de gens qui ont le même désir de changer les choses. Bref, le profil CDEH tu ne l’auras pas étudié, tu vas l’avoir vécu! » souligne Lyne Rozon, coordonnatrice du programme et enseignante au CNDF.

Sciences humaines, profil Crises, défis et enjeux humains

Si le profil Crises, défis et enjeux humains t’intéresse…

Après ta lecture, tu veux en savoir plus? Ça tombe bien, il y a l’activité Étudiant d’un jour qui est offerte sur le Campus. En attendant, tu peux aussi visiter la page web du programme ou poser tes questions en cliquant ici.

Rappel des mesures sanitaires

Il y a quelques mois, le directeur de la santé publique annonçait un assouplissement des mesures sanitaires liées à la COVID, soit l’abandon de la période d’isolement de cinq jours.
Voici un rappel des mesures à respecter au CNDF, tant pour les employés que les étudiants :

  • Si vous avez de la fièvre, on vous suggère d’effectuer un test de dépistage de la COVID et on vous conseille de demeurer à la maison;
  • Si vous avez de la toux, un mal de gorge ou de la congestion nasale, le port du masque est fortement suggéré pour protéger les autres si vous sortez de chez vous, et ce, jusqu’à la disparition de vos symptômes;
  • Si vous avez la COVID et que votre état de santé vous le permet, vous pouvez fréquenter le campus en portant le masque pendant 10 jours minimum ou jusqu’à la disparition des symptômes.

Pendant les 10 jours suivant l’apparition de ces symptômes, nous vous recommandons de garder vos distances, de tousser dans votre coude et de vous laver régulièrement les mains.

Autrement dit, que ce soit la COVID ou toute autre infection grippale, elle doit dorénavant être traitée comme une grippe habituelle, sans isolement obligatoire, mais avec un minimum de précautions pour préserver la santé des autres. Toute absence pour symptômes grippaux sera traitée comme une absence en maladie.
Aucune absence liée à la COVID ne doit être compensée par de la formation en ligne.

Retour des portes ouvertes hivernales en présentiel

Après avoir tenu des « Portes ouvertes hivernales » en virtuel en 2021 et 2022, l’équipe du Campus a pu renouer, le samedi 28 janvier 2023, avec le plaisir d’accueillir en sa demeure ses futurs étudiants afin de les informer et, ultimement, les charmer!

Le succès de cette activité repose à la fois sur une visée commune et un travail d’équipe continu. Plus que jamais, on a senti que les employés qui ont collaboré à l’événement se sont fait un devoir de s’assurer que personne ne quitterait le pavillon Central sans avoir fait sa demande d’admission! Tant et si bien que 129 demandes d’admission ont été effectuées durant la fin de semaine. Si, historiquement (et logiquement), les résultats des portes ouvertes de l’hiver sont toujours moindres que ceux de l’automne, l’écart s’est resserré cet hiver. Voilà un résultat dont nous pouvons tous être fiers!

L’un des éléments expliquant cette réussite est assurément le fait que le futur étudiant retardataire a eu droit à 13 h 50 aux mêmes égards que celui arrivé à 11 h. De voir tout le monde encore à son poste jusqu’à la fin de l’activité démontre l’énorme respect que nous avons collectivement pour nos visiteurs. Et cela s’est concrétisé en plusieurs demandes une fois l’heure de l’événement dépassée. Bravo!

Cette édition des portes ouvertes a été organisée avec le souci constant d’assurer une expérience dans les autres pavillons aussi convaincante qu’au Central. Nous avons aussi profité de l’occasion pour ajouter une nouveauté : un verre de l’amitié offert après les portes ouvertes. L’idée semble avoir été appréciée et nous espérons que cela marquera le début d’une belle tradition. Bien sûr, il y aura toujours des choses à améliorer pour rendre cette journée encore plus marquante, mais nous construirons définitivement sur ce succès pour les prochaines portes ouvertes de novembre. D’ici là, n’hésitez pas à nous faire part de vos suggestions.

Une fois de plus, merci et félicitations à tous les collaborateurs de cette importante activité de recrutement.

Beau succès pour le premier Encan des fêtes de la Fondation du CNDF

Du 6 décembre au 20 décembre avait lieu, en ligne, le premier Encan des fêtes de la Fondation du Campus Notre-Dame-de-Foy. Projet élaboré dans un temps record, cette première édition nous aura permis de recueillir plus de 7 000 $! L’argent recueilli servira notamment à mettre en place différents projets pour le bénéfice de l’ensemble de la population étudiante, de même qu’à remettre des bourses aux étudiants les plus persévérants.

La Fondation du Campus Notre-Dame-de-Foy tient d’ailleurs à remercier ses précieux et généreux partenaires qui ont permis cette levée de fonds :

  • Bell Média
  • Cain Lamarre
  • Club de football Rouge et Or de l’Université Laval
  • Complexe Capitale Hélicoptère
  • CPU – Québec
  • Groupe Lam-É St-Pierre
  • Innovation sports
  • Lemay
  • Radio-Canada
  • Tanguay
  • Têtu Affichage
  • Union Structure
  • Boutique E-009
  • Camp de football AIR CAMP
  • Camp Rugby féminin Notre-Dame
  • Campus Notre-Dame-de-Foy
  • Coop du Campus Notre-Dame-de-Foy

Au total, 38 lots ont été offerts à l’occasion, générant ainsi 440 mises. Bien que ce n’était pas l’objectif principal, cela nous a également fait plaisir d’apprendre que l’encan a généré de nombreuses discussions et taquineries entre collègues miseurs!

Fort de ce succès, une seconde édition est déjà confirmée pour décembre prochain. D’ici là, nous serons à la recherche de prix à mettre aux enchères, alors si vous avez autour de vous des personnes bien placées dans une entreprise qui pourraient nous dégoter des prix, faites-nous les connaître!

Finale locale de Cégeps en spectacle au Campus Notre-Dame-de-Foy

Le Campus Notre-Dame-de-Foy (CNDF) présentera sa Finale locale de Cégeps en spectacle à l’auditorium Jean-Pierre-Tremblay à 19 h, le jeudi 9 février prochain. Les spectateurs pourront admirer le talent d’une vingtaine d’étudiants lors des différentes prestations de musique, de chant et de danse.

Comme c’est le cas chaque année, le numéro gagnant de la Finale locale représentera le CNDF à la Finale régionale regroupant l’ensemble des cégeps de la région de Québec (le 23 mars au Cégep Limoilou). Par la suite, les dix lauréats régionaux, soit deux par région, se rendront à la Finale nationale (le 29 avril, Cégep régional de Lanaudière). Rappelons qu’à la Finale nationale l’année dernière, le candidat du CNDF, Mathieu Gagné, avait remporté la seconde place.

La partie hors-concours de la Finale locale sera assurée par le groupe Vivresse. Dansant sur des textes qui viennent chercher là où ça fait mal, Vivresse est un groupe de rock alternatif tantôt progressif, tantôt bizarre. Originaire de Québec, ce fougueux quatuor est actif sur la scène musicale depuis 2021, où il y présente son tout premier titre, « Primate », sorti le 3 juin dernier.

Les billets pour la Finale locale sont en vente en ligne au coût de 10 $ (15 $ le soir du spectacle). Toute la population est invitée à venir encourager ces artistes locaux à l’occasion de cet événement unique, reconnu comme étant le plus important concours des arts de la scène du réseau collégial!

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Source :

Jean-François Lebrun
Conseiller en communication
Campus Notre-Dame-de-Foy
418 872-8242, poste 2198
lebrunjf@cndf.qc.ca

 

Camp musical St-Alexandre : transportez-vous dans l’univers jazz de Carl Mayotte!

Le nom de Carl Mayotte te dit peut-être quelque chose. Gagnant du prix de l’album jazz de l’année au Gala de l’ADISQ 2022 et musicien jazz reconnu dans le milieu artistique, c’est aussi un ancien du CNDF. Ce dernier était au Camp St-Alexandre l’été dernier pour enseigner à un groupe de musiciens, mais surtout, avoir beaucoup de plaisir et jammer avec eux. Il était aussi accompagné de tout son band, composé de Gabriel Cyr, Stéphane Chamberland, Francis Grégoire, Damien Jade-Cyr et Jeanne Laforest. Six de nos étudiants en musique ont participé à ce camp, où ils ont eu la chance de perfectionner leur technique et de côtoyer des musiciens professionnels.

Tu souhaites t’inscrire en musique au CNDF? Assure-toi de lire ce qui suit, car c’est l’expérience musicale de ta vie que le CNDF te permettra de vivre, et ce, à un prix très très avantageux. Grâce à une entente avec le Camp St-Alexandre, nous offrons aux étudiants de s’inscrire au « Séjour jazz : l’univers de Carl Mayotte » et de bénéficier d’un escompte de plus de 500$. Aussi bien dire qu’ils ont droit à 5 jours de formation musicale de haut niveau, l’hébergement, la nourriture et la création de contact pour à peu près 30$ par jour. Le prix d’un plein d’essence et d’une petite épicerie, quoi!

Photo : Camp St-Alexandre

J’ai pris le temps de m’entretenir avec Daven et Jules, deux étudiants en musique au CNDF, pour discuter de l’expérience qu’ils ont vécue au camp cet été. Dire qu’ils ont apprécié leur expérience est un euphémisme! Les deux étaient intarissables : « Il faut vraiment s’inscrire, c’est un incontournable! Cinq jours intensifs, ça peut être l’équivalent d’une session de musique. C’est complet, mais ce n’est pas trop. Tout s’applique en une journée et on a tous beaucoup progressé. » affirme Daven. Puis Jules d’embarquer : « J’en aurais fait plus qu’une semaine! Même si tu n’aimes pas le jazz, tu dois y aller. Tu vas quand même en tirer quelque chose et il a y beaucoup d’apprentissages à faire. En plus, avec Carl Mayotte et le groupe, c’est complètement fou! ». 

Mais au juste, ça ressemblait à quoi ce camp-là? 

D’abord, il faut savoir que puisque le camp est d’une durée d’une semaine, tous les participants sont logés et nourris. Pour ceux qui vivent en appartement, c’est donc congé de cuisine! Après le réveil et le déjeuner à la cafétéria, le groupe se dirige vers la première activité de la journée : un cours de musique avec un professeur attitré pour chaque instrument (piano, batterie, basse, saxophone, chant, guitare). Les professeurs reviennent sur les concepts théoriques et explorent ce qui est plus important pour chacun des instruments en question. « J’ai beaucoup aimé mes cours avec le professeur de drum, Stéphane. C’est un grand virtuose et d’avoir eu des cours avec lui… je suis très chanceux. Il est allé à New York et c’est impressionnant de voir les gens avec qui il a pris des cours privés. Des grands noms du jazz. Il était plus dans la technique, alors on a revisité beaucoup de concepts fondamentaux avec lui, parce qu’il y a toujours des lacunes dans une technique de base. » me racontait Daven.

Ensuite, les participants se retrouvent pour jouer en combos. Ils ont une à deux pièces à pratiquer et un professeur vient les écouter pour leur donner des conseils. De cette façon, les étudiants peuvent appliquer directement la théorie et les recommandations qu’ils ont reçues.

Une fois le dîner englouti, l’après-midi débute sur des chapeaux de roue : atelier d’improvisation musicale, pratique de combo supervisée, le tout entremêlé de périodes de pratique individuelle.

Dodo? Bien sûr que non, il n’est même pas 16 heures! C’est le moment tant attendu, soit le temps du cours de maître, où les musiciens professionnels présentent un concept en particulier. À tout seigneur tout honneur : c’est Carl Mayotte qui a donné le premier cours. Mais ces grands passionnés que sont Damien-Jade Cyr, Francis Grégoire, Gabriel Cyr et Jeanne Laforest ont eux aussi créé des rencontres incroyablement riches.  

Photos : Camp St-Alexandre

Dans une atmosphère bon enfant, tout ce beau monde se retrouve ensuite à la cafétéria pour le souper. Sans trop de surprise, on y discute… de musique! Mais la dynamique est différente : aucun doute, cette excitation qui se fait toujours sentir à ce moment de la journée s’explique par la fébrilité des musiciens qui savent que plus tard en soirée, ils devront aller défendre avec leur combo les deux pièces apprises en matinée. Et ce, devant tout le reste du camp! 

Voilà une des belles expériences du camp. En plus de monter sur la scène et de s’habituer à jouer devant un public, chacun doit vaincre ses peurs : ça prend du courage pour présenter une pièce sans avoir eu beaucoup de temps pour la pratiquer et la perfectionner! Mais tout le monde est dans le même bateau. Personne n’est là pour critiquer, le tout se fait dans une belle collégialité. « C’était impressionnant de voir les progrès faits par chacun (moi inclus) sur un si court laps de temps. Chaque jour, les combos devenaient meilleurs. Mais pas d’une marche… de dix marches! C’était complètement fou. » m’expliquait Jules, les yeux encore brillants.

Pour terminer la journée en beauté, il y a une session de jam… comme s’il n’y avait pas eu suffisamment de musique dans la journée! Tout le monde est encouragé à participer et, bien sûr, venir lâcher son fou! C’est tellement une partie de plaisir que plusieurs restent bien après le coucher du soleil… et se lèvent le lendemain matin pour recommencer leur journée au camp. 

Au total, le Camp St-Alexandra permet aux musiciens de faire plus de 8 heures de musique par jour. Heureusement, il y a aussi des activités qui sont organisées au courant de la semaine par une équipe d’animateurs afin de permettre aux musiciens de prendre l’air et s’aérer l’esprit : jeux, sports et baignade sont au programme. Mais pour vraiment s’éclater, rien de tel que d’assister à un concert quasi-privé de Carl Mayotte et de son band le jeudi soir. Cela ne peut être qu’une belle inspiration pour les étudiants du Campus comme Daven et Jules, puisque ce sont leurs professeurs au CNDF qui ont contribué (eux aussi) à former des virtuoses comme Carl Mayotte, Gabriel Cyr et Jeanne Laforest. D’ailleurs, Jules n’avait que de bons mots pour le bassiste prodige et ses comparses : « J’ai eu la chance d’avoir de merveilleuses conversations avec Carl Mayotte et les membres du groupe. Ils ont tous un parcours riche et différent. C’était vraiment le fun, car on voyait qu’ils avaient le goût d’être là. Tous les autres musiciens et les profs étaient aussi là pour nous aider. » m’a d’abord dit Jules. « Au camp, on avait vraiment un accès direct aux professeurs, un accès privilégié si on peut dire. C’était une semaine où on était avec des professionnels, mais aussi avec des gens exceptionnels. On pouvait toujours leur parler et leur poser des questions. D’avoir eu cette proximité-là avec eux, ça vaut énormément pour moi. »

Bien sûr, toute bonne chose a une fin. C’est ainsi que le vendredi, le groupe d’étudiants s’est dirigé vers le studio pour enregistrer l’une des pièces qu’ils avaient apprises pendant la semaine. Et question de mettre une cerise sur un sundae déjà bien garni, le camp se terminait par leur participation musicale au Festival des générations de Saint-Alexandre-de-Kamouraska, où chacun des musiciens a pu mettre en pratique ses nouveaux acquis et performer sur la scène devant un « vrai » public.

Une semaine inoubliable!

 

Bref, c’est une expérience qui en vaut totalement la peine selon nos étudiants et les musiciens (et les futurs musiciens) du CNDF doivent ab-so-lu-ment s’inscrire l’année prochaine. Mais pas seulement côté technique si je me fie aux commentaires de Daven et de Jules : « Les contrastes m’ont marqué durant cette semaine. Tout a commencé de façon assez homogène, alors que les gens demeuraient avec ceux de leur tranche d’âge… mais rapidement, ça s’est mis à se mélanger et on pouvait voir des universitaires inviter des jeunes de quatorze ans à embarquer avec eux dans leur jam. Il y avait beaucoup de commentaires positifs et d’échanges entre les gens. » a d’abord mentionné Daeven. Puis Jules a renchéri : « On parle de différence d’âge, mais aussi la différence de calibre et d’expérience : cette différence dans les habiletés musicales de chacun, ça nous poussait à trouver un terrain d’entente où tout le monde était bien. Les contrastes, c’était vraiment génial! »

Si tu étudies présentement en musique au Campus, on t’encourage à t’informer auprès de Marc-André Gingras. Il pourra t’en dire davantage, puisqu’il a lui-même accompagné les étudiants au Camp St-Alexandre.

Si après avoir lu ce texte, tu envisages de venir faire ton programme de musique au CNDF, sache qu’il est possible de t’inscrire à l’activité Étudiant d’un jour. D’ici là, n’hésite pas à nous poser tes questions via notre site web.

 

Rappel : procédure pour créer un ticket

Le service des TI vous rappelle que si votre demande n’est pas urgente, vous devez faire un ticket sur la plateforme Support CNDF. Ce système permet d’assurer un suivi adéquat des demandes aux différents services du Campus. Lorsque vous faites une demande en ligne, vous ouvrez un ticket qui sera acheminé au service choisi. Pour créer un ticket, allez sur l’Intranet, cliquez sur « Support CNDF », puis sur « Nouveau ticket » pour remplir le formulaire en ligne. Merci de votre coopération!

Implantation de Clara Finances et feuillets fiscaux

Implantation de Clara Finances

  • Afin d’assurer un meilleur processus d’implantation et le suivi des formations du nouveau logiciel Clara Finances, veuillez noter que le bureau des Services financiers sera fermé tous les mardis de 9 h à 12 h. Pour les urgences, veuillez communiquer avec Manon Lapointe pour les comptes à payer ou avec Cristina Nitu pour les comptes à recevoir avant ou après ces heures de fermeture.

 

Feuillets fiscaux pour l’année 2022

  • Les enfants ou les petits-enfants des employés à temps plein ou permanents du Campus bénéficiant d’une gratuité pour les frais de scolarité recevront dans leurs dossiers Omnivox les feuillets fiscaux T2202 – Certificat pour frais de scolarité et d’inscription et Relevé 8 – Montant pour études postsecondaires au plus tard le 28 février 2023. De plus, les enfants ou les petits-enfants des employés à temps plein ou permanents du Campus recevront dans leurs dossiers Omnivox pour cette gratuité les feuillets fiscaux T4A – Revenu de pension, revenus d’autres sources et Relevé 1 – Revenus d’emploi et revenus divers.
  • Pour ceux qui ont des honoraires professionnels ou de consultants, les feuillets fiscaux T4A et Relevé 1 seront émis et publiés au plus tard le 28 février 2023.

Découverte du métier de travailleuse sociale et du service d’aide psychosociale

Tu as besoin de soutien, de conseils ou simplement de parler à quelqu’un? Permets-moi de te présenter Julie Perron, travailleuse sociale au CNDF. Julie rencontre les étudiants en consultations sociales. Pour en savoir un peu plus sur son rôle, je suis allée la rencontrer à son bureau. Voici un extrait de notre discussion.

Julie, j’aimerais que l’on parle d’abord de ton rôle au CNDF et de ce que tu peux faire pour aider les étudiants.

J’accueille à mon bureau les étudiants ayant besoin d’accompagnement. J’offre deux types de services :

    1. la consultation sociale, soit lorsqu’un étudiant a un problème passager ;
    2. le service de référence, soit lorsqu’un étudiant a besoin d’être dirigé vers des ressources supplémentaires.

Pour moi, les travailleurs sociaux sont des généralistes, c’est-à-dire qu’ils doivent connaître des choses sur une multitude de sujets, dont les rôles des différents partenaires du réseau. Ainsi, quand on traite une situation pointue, je suis en mesure de diriger l’étudiant vers un service à l’extérieur du Campus.

Il m’arrive aussi de référer vers les autres services offerts au Campus. Par exemple, disons qu’un étudiant me dit être insatisfait de son horaire de cours, je vais le diriger vers l’aide pédagogique individuelle (API). Si quelqu’un me dit éprouver de l’anxiété face à son choix de carrière ou de programme, je le dirige vers le service d’orientation. Ou encore si un étudiant me dit ne pas savoir par où commencer pour se remettre en forme, je peux lui suggérer d’aller nager à la piscine ou d’aller courir le matin avec le groupe d’entraînement au stade Leclerc.

Je peux également intervenir lors d’une situation d’urgence sur le Campus. C’est déjà arrivé et on est capable de réagir rapidement.

Donc, si je comprends bien, tous les étudiants ont accès à tes services? Que doivent-ils faire s’ils en éprouvent le besoin ?

Oui, tous les étudiants peuvent venir me consulter! Il y a différentes façons d’entrer en contact avec moi. Le moyen le plus simple est d’aller sur Omnivox dans l’onglet « prise de rendez-vous » ou encore de venir à mon bureau au pavillon Central (R-21). Il faut savoir que ces services sont confidentiels, gratuits et accessibles. Il n’y a pas – ou très peu – de délais d’attente, si on compare à ce qui peut être offert dans le réseau public.

Que dirais-tu à un étudiant qui hésite à venir te voir parce qu’il ne croit pas que son problème est assez important ?

Moi, j’accueille tout le monde et je ne suis pas là pour juger. Il ne faut pas sous-estimer l’ampleur d’un problème. Celui-ci peut être gros ou petit, cela n’a pas d’importance s’il a un impact négatif sur notre vie. Les étudiants qui arrivent dans mon bureau peuvent vivre toutes sortes de situations : rupture, deuil, anxiété de performance, dispute avec un ami, etc. Selon moi, il n’y a pas de « petits » problèmes! Certains suivis demanderont plus de temps et plus de travail de la part de l’étudiant, tandis que dans d’autres situations, cela va se régler plus rapidement. Mais dans tous les cas, venir en parler c’est toujours une bonne idée.

Si un étudiant connaît quelqu’un qui ne va pas bien, peut-il venir t’en parler?

Absolument, ça arrive régulièrement. C’est même possible de le faire pour des gens qui n’étudient pas au CNDF. Je te donne un exemple fictif : si une étudiante a un partenaire qui a des problèmes de sommeil, elle peut venir me voir pour me poser des questions et avoir des ressources à lui proposer. Si son conjoint ne dort pas bien la nuit et que cela la réveille, c’est un problème qui l’affecte elle aussi. Si les étudiants le souhaitent, ils peuvent également venir me voir en compagnie d’un ami ou d’un parent, en autant d’en avoir l’autorisation.

Y a-t-il autre chose que les étudiants devraient savoir ?

Qu’il ne faut pas hésiter à demander de l’aide. Je sais que c’est parfois difficile de faire le premier pas et qu’on peut avoir peur de se faire juger, mais je suis ici dans la bienveillance et dans le non-jugement. J’accueille les étudiants tels qu’ils sont et je suis là, peu importe la situation!

Avant de terminer, j’ai le goût de te demander ce que tu aimes le plus de ton rôle au CNDF ?

J’aime beaucoup être un modèle pour les étudiants. Et je pense qu’en tant que membre du personnel, c’est l’une de nos responsabilités, notamment être un modèle de saines habitudes de vie. Par exemple, moi ça me fait toujours plaisir de croiser un étudiant dans mon cours de spinning ou à la piscine. J’aime ça faire la promotion des bonnes habitudes de vie. En même temps, ça me motive et ça m’oblige à appliquer ce que je recommande aux étudiants de faire. Dans leurs cours, ils apprennent tout plein de choses sur leur programme d’études. Eh bien ici, ils peuvent en apprendre plus sur eux-mêmes et sur la vie!

 

Maintenant que tu connais notre service de soutien, n’hésite pas à prendre rendez-vous avec Julie si tu en ressens le besoin. D’autres organismes sont aussi à l’écoute 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 :

  • Jeunesse, j’écoute ; texte le mot PARLER au 686868 ou par téléphone 1 800 668-6868
  • Le Centre de prévention du suicide ; par téléphone : 1 866 APPELLE (1 866 277-3553) ou sur Internet : https://www.cpsquebec.ca/
  • Le Centre de crise de Québec ; par téléphone : 418-688-4240 ou sur Internet : http://centredecrise.com/
  • Info-Social ; par téléphone : 811 option 2, pour des références vers les divers services offerts au CIUSSS de la Capitale-Nationale

Lancement d’une concentration tennis au CNDF : une première au Québec!

En partenariat avec le Complexe Tennis Saint-Augustin, le Campus Notre-Dame-de-Foy offrira le cheminement Tennis lors de la rentrée scolaire de l’automne 2023. Seul établissement collégial à offrir cette concentration au Québec, celle-ci devrait enchanter les joueurs de tennis souhaitant poursuivre leur carrière junior au collégial.  

Le cheminement Tennis sera offert aux étudiants de sciences humaines et sciences de la nature et ce, peu importe leur niveau de jeu. Les étudiants-athlètes pourront bénéficier d’une grille horaire facilitant la pratique de ce sport à l’intérieur de leur plage horaire, puisque l’équivalent de deux demi-journées d’entraînement par semaine sera réservé à cet effet. Les entrainements seront dirigés par des entraîneurs de qualité certifiés par Tennis Canada et auront lieu dans les installations flambant neuves du Complexe de tennis intérieur de Saint-Augustin. Les étudiants-athlètes profiteront également des installations sportives disponibles directement sur le Campus (salles d’entraînement, piscine intérieure, terrain synthétique et Stade Leclerc). 

Plusieurs projets du cheminement Tennis sont en discussion à l’heure actuelle, notamment la possibilité de participer à des camps d’entraînement à l’international et des tournois provinciaux. Toutefois, une chose est certaine : les étudiants-athlètes auront droit à une bourse à la réussite de 1 000 $, comme c’est le cas dans tous les programmes préuniversitaires au CNDF.  

Pour en savoir plus, nous vous invitons à venir rencontrer les responsables du cheminement Tennis lors de nos portes ouvertes du 28 janvier prochain. Il est également possible d’écrire un courriel à notre conseiller au développement et aux activités sportives à l’adresse : tremblayv01@cndf.qc.ca 

Techniques d’intervention en milieu correctionnel : de la théorie à la pratique

Nous sommes le 12 décembre au moment où je me dirige vers les locaux de la Techniques d’intervention en milieu correctionnel (TIMC). C’est un jour important pour le groupe de première année, car c’est l’examen final de la session 1. Au cours de cette mise en situation, les étudiantes devront se mettre dans la peau d’agentes correctionnelles pendant que leur enseignant évalue la façon dont elles vont réagir au scénario.

Et j’écris « étudiantes », car cette cohorte de TIMC est composée uniquement de femmes, une première depuis la création du programme. « De plus en plus de femmes prennent leur place dans le domaine. Ça reste que les hommes sont plus présents dans le milieu carcéral, mais maintenant c’est approximativement 60 % d’hommes et 40 % de femmes, ce qui n’était pas le cas il y a plusieurs années. » me mentionne Alexandre Archambault, enseignant et coordonnateur du programme de TIMC au CNDF.

Quand le premier groupe arrive sur le plateau de simulation, une étudiante de la Techniques policières qui s’est portée volontaire pour jouer le rôle d’une détenue les attend, enfermée dans une cellule. Parce que oui, les étudiants de nos programmes en sécurité civile ont l’avantage d’avoir à leur disposition des cellules aménagées comme dans une vraie prison, ce qui ajoute au réalisme des simulations.

Les étudiantes commencent par sortir la « détenue » de sa cellule pour ensuite effectuer une fouille du secteur et une fouille sommaire de la personne. Bien entendu, pour refléter la réalité du milieu carcéral, la comédienne en herbe réagit comme le ferait une personne incarcérée. « Je vais agir un peu comme une enfant qui ne veut pas coopérer. Je vais beaucoup rouspéter et chialer. Et après un moment, je vais commencer à les insulter. »  m’explique-t-elle avant le début de la simulation. Pendant tout le long de l’exercice, les étudiantes en TIMC doivent gérer son comportement désagréable et rester en contrôle. Pas si évident que ça, alors que notre prisonnière d’un jour se met à leur crier des noms et à frapper à répétition dans la porte de sa cellule parce qu’elle veut faire son lavage!

Après avoir appliqué les stratégies et les méthodes apprises en classe, l’examen est terminé. Alexandre demande aux étudiantes comment ça s’est passé. Devant leur hésitation à répondre, il se fait rassurant : « Vous avez bien fait ça! » s’exclame-t-il en riant. L’enseignant continue en leur donnant des conseils et des points à améliorer.

« Au début du programme, on voit surtout des concepts de base et de la théorie, mais par la suite on fait beaucoup de simulations. On leur montre concrètement ce qu’est le métier d’agent correctionnel et on leur fait pratiquer des situations réalistes. Nos étudiants sont préparés à presque tout quand ils entrent sur le marché du travail. » m’explique ensuite Alexandre. Somme toute, le scénario n’était pas trop intense. « Je dirais que sur une échelle de 1 à 10, cette fois-ci c’était plus un 2. Au fur et à mesure que les étudiants avancent dans le programme, on monte en intensité. Un scénario de niveau 9 pourrait par exemple être un feu dans une cellule avec une évacuation des détenus. » poursuit-il. Mais bon, chaque chose en son temps comme on dit!

Quels sont les autres avantages du programme de TIMC (et du CNDF)?

Une fois l’examen terminé et l’adrénaline retombée, j’en ai profité pour discuter avec deux étudiantes, Megan et Marie-Soleil. Elles étaient plus qu’enthousiastes de me partager leur expérience.

« Les simulations nous permettent d’être préparées aux vraies choses, c’est ça qui est le fun. On va se faire insulter, mais on est prêtes! » me dit Marie-Soleil en riant. Et Megan poursuit sur la même lancée : « Parfois, il y a des agents qui viennent pour jouer des détenus. Ils savent comment ça se passe en prison et pour nous, c’est vraiment formateur. En plus, on est chanceuses au CNDF, puisqu’on a droit à de vraies cellules pour les simulations. Dans d’autres programmes, ils n’ont pas ça. Avec en plus des enseignants qui sont toujours actifs dans le milieu, nos cours sont vraiment pertinents. »

Ce dernier point est un avantage qui revient souvent dans les discussions et que les étudiants du Campus semblent particulièrement apprécier. Ça, et la grande disponibilité des enseignants. « La relation avec les professeurs, c’est important ici. On a un contact rapproché avec eux et dans un petit groupe comme le nôtre, les liens sont plus faciles à créer. Chaque cours est presque comme un cours privé et ils sont toujours là pour répondre à nos questions. » me dit Marie-Soleil.

« Et ce n’est pas tout. Parce que nos profs travaillent dans le milieu, on a énormément d’opportunités. Par exemple, on peut choisir nos stages en fonction de nos préférences, contrairement à d’autres programmes. Et en raison de la réputation du CNDF, on a l’occasion de faire beaucoup de visites d’établissements correctionnels. Cette session, on est allé dans une prison supermax. Il y a des agents correctionnels qui n’y ont jamais mis les pieds, et nous on l’a fait. C’est vraiment motivant d’avoir autant de possibilités. On est dans le réel, pas juste dans la théorie des salles de classe. » enchaîne Megan, les yeux brillants.

« On a été en contact avec des vrais détenus. Quand tu t’en fais parler, c’est une chose… mais, tu ne peux pas comprendre à 100 % avant de le vivre par toi-même. Dans un cours, il y a un ancien détenu incarcéré pour meurtre qui est venu nous raconter son expérience. Il n’était pas gêné pour nous dire ce qu’il a fait. Ça nous a permis d’avoir une vision de la vie en prison, de comment les agents agissent avec les détenus et vice versa. Je trouve que c’est un des cours les plus intéressants qu’on a eus jusqu’à maintenant. » mentionne ensuite Marie-Soleil.

Je pense que j’aurais pu laisser continuer les deux étudiantes pendant encore très longtemps. Et les citations ci-dessus ne sont qu’une courte partie de notre entretien. « Tu vois qu’on aime ça parler! » m’a dit l’une d’elles en riant. Mais ce n’est qu’un bon signe, ça prouve qu’elles ont une réelle passion pour leur futur métier.

Il faut aussi savoir que le programme de TIMC ne permet pas uniquement de travailler dans le milieu carcéral. Il y a par exemple des possibilités d’emploi dans des maisons de transitions ou des centres jeunesse. Et les mises en situation ne sont pas les seules activités stimulantes du programme. Cet automne, il y a notamment eu une journée avec des maîtres-chiens sur le Campus.

En apprendre plus sur la Techniques d’intervention en milieu correctionnel

Si tu t’es rendu jusqu’ici, on peut en déduire que ta curiosité a été piquée! Tu seras donc peut-être ravi d’apprendre qu’il y a une journée portes ouvertes par session. Si tu veux tout savoir sur la Techniques d’intervention en milieu correctionnel, c’est l’occasion idéale. Tu pourras visiter nos locaux et rencontrer des enseignants ainsi que des étudiants du Campus. En attendant, on a aussi des spécialistes qui sont disponibles pour répondre à tes questions via notre site web.

Choisir d’étudier en éducation à l’enfance pour faire une différence au quotidien

Oui, on entend déjà la question : « Qu’est-ce que ça m’apporterait de plus d’étudier au privé au lieu de suivre une formation qui se donne dans plusieurs cégeps? »

En fait, cette question, ça fait plus d’une vingtaine d’années que Christine Routhier, enseignante au CNDF, l’entend. Et depuis, sa réponse est demeurée sensiblement la même : « Nos étudiantes nous disent que c’est surtout la possibilité d’évoluer dans de petits groupes qui fait une différence. Elles peuvent bénéficier d’un suivi personnalisé et tisser des liens plus forts entre elles. On organise aussi plusieurs sorties au courant de la session et on fait des cours à l’extérieur, ce qu’elles apprécient beaucoup. »

Alicia, une étudiante en Techniques d’éducation à l’enfance qui l’accompagnait, ne pouvait être plus d’accord. Sauf que maintenant, Christine a un argument supplémentaire : la toute nouvelle formule d’AMT.

Mais d’abord : l’AMT (ou apprentissage en milieu de travail), c’est quoi? 

L’apprentissage en milieu de travail permet aux étudiants et étudiantes du programme de se plonger dans les milieux de garde et d’avoir un aperçu réel de la profession d’éducateur ou d’éducatrice à la petite enfance. Le côté innovant de la nouvelle formule, c’est que cela leur permettra notamment de faire une journée par semaine en milieu de garde, et ce, dès la première session. Alicia me dit : « L’avantage de cette formule, c’est que dès ta première semaine d’école, tu sais si le métier est fait pour toi ou non. » 

Ce sera à nouveau une journée par semaine en milieu de garde à la session 2, puis deux journées aux sessions 3 et 4, trois à la session 5 et enfin, 7 semaines complètes lors de la dernière session. Les étudiants et étudiantes peuvent ainsi d’observer de quelle façon la matière apprise dans les cours est appliquée sur le terrain.

À ce moment de la conversation, j’ai dû admettre que j’étais confuse. L’AMT n’est-il pas un stage?

Christine est venue à ma rescousse et m’explique : « L’AMT et les stages ont deux objectifs différents. Dans le cadre de l’AMT, les enseignantes sont présentes dans les milieux de garde avec les étudiantes, alors que pour les stages, les étudiantes s’y rendent seules pour intégrer et consolider leurs apprentissages. » 

On apprend quoi au juste dans la Techniques d’éducation à l’enfance?

Voyant mon intérêt pour son programme, Christine m’a invité à assister à l’un de ses cours. J’avais vu quelques fois des enfants au pavillon Central accompagnés par les futures éducatrices, mais je n’ai jamais su réellement ce qu’elles apprenaient. Je mentionne « elles » car, malheureusement, les hommes sont encore trop peu nombreux dans le programme. « On a déjà eu des étudiants, mais je dois avouer que ça doit faire plusieurs années de cela. Les hommes sont toutefois présents dans le domaine, même s’ils sont moins nombreux. » me mentionne l’enseignante.

Le jour convenu, je me présente à l’un des locaux de cours utilisé par « les filles de TÉE ». Une maquilleuse professionnelle est déjà sur place et a commencé à leur enseigner des techniques de base au groupe et à leur donner des conseils pour maquiller les enfants. « Nos activités organisées durant les cours ont toujours un but. Par exemple, le but de l’activité avec la maquilleuse est de préparer les étudiantes à recevoir les enfants du CPE Les Grenouilles à animer une session de jeux et de maquillage. » me confie l’enseignante. À la suite de la démonstration de l’artiste, les étudiantes se pratiquent à faire différentes formes, personnages et animaux avec le matériel nécessaire. C’est en riant et en plaisantant qu’elles poursuivent le cours en se dessinant sur les joues, les bras ou les mains. L’enseignante se prête elle aussi au jeu et se laisse maquiller.

Mais j’ai tout de même dû paraître surprise quand je suis entrée dans la classe, car Alicia, telle une grande sœur bienveillante, m’a prise à part pour m’expliquer : « Il y a des activités dans les cours qui traitent plus des jeux pour les enfants, c’est vrai. Et c’est important de se pratiquer afin d’être prête. Mais en toute honnêteté, je dois te dire que ce que j’aime particulièrement, ce sont les activités que l’on fait en «  mode éducatrice  ». Par exemple, on a eu une conférence que j’ai adorée sur le TDAH par une psychologue. On a aussi eu une personne du Centre multiethnique de Québec qui est venue nous expliquer comment accueillir les familles immigrées et faire attention aux préjugés. C’est vraiment pertinent pour notre formation. C’est le genre d’activités que je préfère. »

Alors Alicia, laisse-moi te dire que tu seras comblée d’ici la fin de l’année. Car, bien que tu sois quasiment une éducatrice prête à travailler, j’ai tout de même un avantage sur toi : moi, mon travail me permet de tout savoir à l’avance! Et là, je sais qu’une panoplie d’activités intéressantes et enrichissantes sont à venir pour le groupe, comme une formation sur la santé dentaire chez les enfants, une conférence d’une nutritionniste et une activité avec des enfants pour leur faire vivre des expériences scientifiques. Tu reviendras m’en parler!

Trois avantages de la Techniques d’éducation à l’enfance

Tant qu’à avoir la chance de m’entretenir avec une personne qui vit actuellement le programme, j’en ai profité pour lui demander quelles étaient selon elle les trois grandes forces du programme de TÉE au CNDF. Après tout, on n’a jamais trop d’arguments pour convaincre des étudiants du secondaire que l’on a peut-être la solution à leur difficile quête quant à leur futur métier! 

« D’abord, j’apprécie l’approche personnalisée. Nous ne sommes pas juste des numéros pour nos enseignantes. On établit réellement un lien avec elles. Et ce qui aide, c’est qu’elles mettent en place un environnement «  démocratique  » dans nos cours : notre opinion est vraiment prise en compte dans les décisions, poussant même parfois les enseignantes à revoir leur planification. J’aime aussi beaucoup la diversité des apprentissages. Comme on a visité plusieurs milieux de garde différents comme des services de garde en milieu familial, des approches d’éducation par la nature ou encore des milieux Montessori. On a donc touché un peu à tout au courant de la session, on peut savoir ce qui nous rejoint le plus, ce qui cadre mieux avec nos valeurs. Je crois que ça va nous aider à choisir notre futur milieu de travail. Et ça nous permet de voir qu’il n’y a pas juste une seule façon de faire les choses. »

Alicia s’arrête. Je ne la connais que depuis quelques heures égrenées sur quelques jours, mais je vois tout de même une pointe de gêne poindre. 

« Tu vas peut-être rire de moi, mais mon troisième avantage, c’est la salle qui nous est réservée. Je sais, ça peut paraître banal, mais c’est vraiment le fun pendant nos pauses. On va s’assoir là et on peut y laisser nos effets personnels sans crainte. » 

Alicia, j’ai moi-même étudié dans un gros cégep de la région et, non, ton commentaire n’est pas banal. Un lieu pour se retrouver en petite gang? J’achète!

Si le métier (et le CNDF!) t’intéresse…

Tant l’automne que l’hiver, les professeurs du programme de Techniques d’éducation à l’enfance accueillent les futurs étudiants durant l’activité Étudiant d’un jour. Viens passer une journée avec Christine et Alicia (ou leurs collègues!), tu pourras rapidement voir si tu as la vocation d’une part et si l’environnement chaleureux et familial du Campus te convient. 

Des portes ouvertes sont également offertes lors de ces deux sessions. Ne rate pas ta chance de t’inscrire à notre prochaine journée portes ouvertes, puisque c’est l’occasion idéale de rencontrer des professeurs, de voir les locaux et de poser tes questions. 

Bien sûr, tu peux faire une demande d’information quand bon te semble. Nos spécialistes sauront assurément répondre à tes questions.