Simulation d’une situation d’urgence en SPU

La fin de la session est à nos portes alors que je me dirige vers l’urgence-école du programme de Soins préhospitaliers d’urgence du CNDF.

Au moment où j’entre dans la pièce, j’aperçois le groupe d’étudiants rassemblés en cercle autour de l’enseignante Annie Plante. Je l’entends prendre la parole pour révéler le scénario fictif de la situation d’urgence : « Gérard, un homme de 45 ans est tombé dans la nuit en allant se chercher un verre d’eau. C’est sa femme qui le retrouve inconscient et qui appelle le 911. À vous de jouer! »

Tout d’un coup, deux étudiants se précipitent à genou devant un mannequin déposé au sol. Ils commencent par poser des questions à leur professeure (qui joue de la femme de Gérard) afin de bien évaluer la condition du pauvre homme qui a fait une chute. Ils s’activent ensuite pour intervenir tandis que leurs camarades de classe les regardent agir attentivement.

Puis, le moniteur défibrillateur semi-automatique se met à émettre des consignes. Suite à ma surprise évidente d’entendre l’appareil « parler », un étudiant qui se trouve à côté de moi m’apprend qu’il ne faut pas toujours l’écouter et faire tout ce qu’il dit, « parce que c’est une machine, pas un humain. C’est un outil qui sert à nous fournir de l’information. En fonction de l’état de la personne et de nos connaissances, on doit choisir la meilleure façon d’intervenir. »

Depuis le début de la mise en situation, il règne une atmosphère agitée dans l’urgence-école. C’est plus bruyant et les étudiants sont sollicités de toutes parts. Ça prouve que le métier exige une bonne gestion du stress, car un technicien ambulancier paramédical a l’importante responsabilité de prendre des décisions en temps réel. Il y a beaucoup de travail mental, en plus du travail physique qui doit être effectué afin de secourir une personne en détresse.

Les étudiants poursuivent leur intervention avec un exercice de réanimation, tandis que l’enseignante les accompagne et leur donne des conseils. Après quoi, ils s’empressent de déplacer le mannequin sur une civière et de le transporter vers la sortie. Pour y arriver, ceux-ci n’ont pas d’autre choix que de passer par des escaliers. Soudainement, ils s’arrêtent en cours de route et la réanimation reprend sur le palier entre deux escaliers.

Fait plutôt surprenant, le mannequin réaliste utilisé pour ces exercices de simulation pèse entre 140 et 165 livres. Heureusement, tous les étudiants du programme maintiennent une excellente forme physique. Plusieurs vont d’ailleurs s’entraîner avec le groupe d’entraînement du CNDF chaque semaine. De mon côté, juste en les regardant soulever le mannequin, j’ai chaud!

Une fois arrivés au rez-de-chaussée, les étudiants s’exclament et se félicitent entre eux. Du coin de l’œil, j’aperçois l’enseignante regarder sa montre en souriant. Le verdict? Les étudiants ont réussi l’exercice dans les temps. En effet, Annie me révèle que puisqu’il s’agit d’une pratique pour leur permettre de se préparer à l’examen, ils sont tous chronométrés. Et lors du jour J, ils disposeront de 15 minutes pour intervenir dans une autre situation d’urgence choisie au hasard le matin même.

En revenant dans l’urgence-école, je suis particulièrement marquée par l’ambiance électrique qui règne dans la pièce. Je constate aussi que les étudiants ont un bel esprit de camaraderie, car je les entends plaisanter entre eux. Ils ont même eu l’idée de se créer une compétition amicale. En effet, au moment où l’enseignante se dirige au tableau pour écrire le temps de la première équipe, un étudiant s’exclame : « On va tellement faire mieux! Vous allez voir, on va vous clencher! » Donc, même s’il s’agit d’une activité d’apprentissage, je réalise qu’ils ont beaucoup de plaisir ensemble.

À la fin de la simulation, la technicienne en travaux pratique, Andréa, discute avec les élèves et leur raconte des anecdotes et des histoires qui lui sont arrivées sur le terrain. Car il faut savoir qu’au CNDF, les professeurs des programmes du CNDF sont actifs dans leur milieu. Ainsi, non seulement il y a un bel esprit d’équipe entre les étudiants, mais aussi avec les profs. Ça se voit que c’est un groupe avec des liens tissés serrés!

Quels sont les autres apprentissages dans le DEC en Soins préhospitaliers d’urgence?

En sortant du cours, je me suis approché d’un petit groupe d’étudiantes. Je n’ai pas pu m’empêcher de les entendre taquiner l’une de leurs collègues qui, si j’ai bien compris, avait peut-être rencontré certaines difficultés lors du cours de conduite d’ambulance…

Cours de conduite d’ambulance? Il n’en fallait pas plus pour piquer ma curiosité. C’est là que j’ai posé la question à un professeur, Patrick Vigneault, qui se tenait près du groupe. Il me répond qu’en effet, les étudiants ont des cours pour apprendre à conduire ce type de véhicule d’urgence. « On leur enseigne d’abord comment conduire une ambulance dans un circuit fermé, puis on les accompagne sur la route. Ils apprennent en même temps à utiliser le matériel et la radio pour communiquer entre eux. »

Tant qu’à avoir l’enseignant à mes côtés, aussi bien y aller d’une autre question, cette fois sur les stages! Même si le prochain cours débutait dans quelques minutes, il a tout de même pris le temps de me préciser : « Les étudiants ont trois stages à réaliser dans les compagnies ambulancières. Et une chose qui me rend particulièrement fier, c’est que nos étudiants se démarquent de ceux des autres établissements collégiaux. Le CNDF est reconnu pour la qualité de ses stagiaires auprès des employeurs. Chaque année, ils se font remarquer par leur attitude, le port de l’uniforme, leur savoir-être et leur savoir-faire. Ils développent également des aptitudes qu’on ne voit pas ailleurs. »

Ce dernier point peut d’ailleurs s’expliquer par le fait que pendant leur formation, les étudiants font des simulations de toutes sortes : accident d’auto, infarctus, intoxication, trauma, évacuation d’urgence, accouchement… nommez-les! « C’est un apprentissage qui est graduel, mais les étudiants voient de tout! Une fois leur DEC terminé, ils sont vraiment bien préparés à entrer sur le marché du travail. » me dit Patrick.

En apprendre plus sur ce programme

Bref, sache que ce texte n’est qu’un aperçu du DEC en Soins préhospitaliers d’urgence. Pour obtenir plus de renseignements, n’hésite pas à nous poser des questions via notre formulaire en ligne ou à t’inscrire à notre prochaine journée portes ouvertes.

Le Spectacle pop 2024 : une soirée country électrisante!

C’est le 18 avril dernier que les étudiants du département de Musique du Campus Notre-Dame-de-Foy ont pu monter sur scène afin de démontrer toute l’ampleur de leur talent à l’occasion du concert « CouNtryDF », la mouture 2024 du cours Projet Spectacle pop.

Les interprètes Marine Boulianne, Maily Huddon, Clovis Veilleux, Cédric Simard, Daven Lachance, Olivier Côté, Victor Julien, Jérémy Lévesque et Ulysse Paradis-Leclerc ont enfilé leurs bottes de cowboy pour présenter leur revue musicale. La mise en scène a été assurée par Sébastien Landry avec Antoine Daignault comme directeur musical et Maëva Clermont-Giguère comme collaboratrice à la production.

La soirée a débuté joyeusement avec une charmante interprétation de la populaire chanson « Jolene ». Lors des pièces suivantes, les spectateurs ont eu le plaisir de voir des danseurs en ligne, également des étudiants du CNDF, se joindre aux artistes sur la scène, en plus d’avoir droit à un peu de pyrotechnie et des solos de guitare endiablés.

De Shania Twain, en passant par Carrie Underwood et Johnny Cash, le public n’a pas manqué d’entendre plusieurs « hits » au fur et à mesure que la soirée avançait. La chanson « Aller-retour » a également su mettre en valeur la voix plus douce de nos deux chanteuses principales avec des harmonies vocales dignes des Sœurs Boulay. On pouvait alors compter une douzaine de personnes sur la scène avec une belle énergie. La foule était conquise!

Le moment fort du spectacle a sans doute eu lieu lorsque les musiciens ont interprété la chanson Country Road, où les choristes ont livré de belles harmonies vocales. Des élèves de la concentration musique de l’école secondaire La Seigneurie se sont aussi joints à la chorale. Évidemment, tout ce beau monde était appuyé par une section rythmique solide (basse, batterie et piano).

Tout au long de la soirée, on était loin de l’idée préconçue qui nous vient en tête quand on sait que le programme de Musique en est un pop – jazz. C’est encore plus vrai quand on voit apparaître sur scène une « steel guitar » et une mandoline!

Pour clôturer en beauté le spectacle, les musiciens ont rendu hommage aux Cowboys Fringants avec la traditionnelle chanson « Marine marchande », pour ensuite terminer avec « Redneck Woman » sous les applaudissements éclatants du public. Parents et amis ne voulant pas quitter, la foule a finalement eu droit à un rappel.

Félicitations à tous les artisans du Spectacle pop 2024 et merci tous ceux qui ont rendu cet événement possible!

Photos : Jean Rodier

 

À la rencontre de l’équipe des Services adaptés

Dans le but de favoriser l’intégration et la réussite scolaire, les étudiants possédant une limitation fonctionnelle peuvent obtenir du soutien et bénéficier de mesures d’aide à leur arrivée au collégial.

Pour te permettre d’en apprendre davantage sur le fonctionnement des services adaptés, je suis allée à la rencontre de l’équipe du CNDF :

  • Marie-Hélène Carré, conseillère en services adaptés
  • Julie St-Hilaire, éducatrice spécialisée
  • Mélanie Tremblay, éducatrice spécialisée

Au début de notre entretien, Marie-Hélène m’apprend que pour bénéficier des services adaptés, l’étudiant doit présenter une limitation significative et persistante, confirmée par un professionnel reconnu ou une limitation en lien avec une situation de handicap. Les situations de handicap incluent notamment : un trouble d’apprentissage (comme la dyslexie), un trouble neurologique (comme le TDAH), un trouble organique (comme le diabète) ou une déficience physique (comme une paralysie). La conseillère en services adaptés m’explique également qu’il faut avoir un diagnostic d’un médecin, d’un psychologue, d’un neuropsychologue, d’un orthophoniste ou encore d’un audiologiste.

Voilà qui m’éclaire un peu plus. Je comprends qu’il ne s’agit pas uniquement d’une situation où un étudiant a de la difficulté à l’école : pour cela, il existe l’aide à la réussite et le local Destination réussite.

Pour obtenir du soutien et avoir droit à des mesures, il faut faire des démarches auprès des Services adaptés. Mais je te rassure, la procédure à suivre est plutôt simple. La première étape est de remplir le formulaire virtuel. Il ne faut surtout pas oublier d’envoyer en même temps ton diagnostic. Si tu n’arrives pas à le retrouver, tu peux demander à ton médecin de te le faire parvenir.

Tu seras ensuite invité à une rencontre d’évaluation de tes besoins avec Marie-Hélène. En fonction de ta situation, elle pourra établir les mesures d’aide à mettre en place et rédigera un plan d’intervention adapté à tes besoins. Attention! Si tu en avais déjà un au secondaire, sache que celui-ci n’est plus valide au collégial.

Par la suite, l’équipe pourra commencer à déployer différentes mesures d’aide. En voici quelques exemples :

  • Temps supplémentaire aux examens
  • Utilisation d’un ordinateur et de logiciels spécifiques
  • Prise de notes
  • Accès à des locaux isolés lors d’examens

Rapidement, tu seras convoqué à une autre rencontre, cette fois-ci avec Julie ou Mélanie, afin de signer ton plan d’intervention. Elles te donneront aussi des explications sur le fonctionnement des Services adaptés. Leur rôle consiste à s’assurer que tu utilises adéquatement tes mesures d’aide et elles sont là pour t’apporter leur soutien. Mélanie m’explique : « D’un côté, il y a les mesures d’aide (temps supplémentaire, utilisation d’un ordinateur et de logiciels, prise de note, accès à des locaux isolés pendant les examens). De l’autre, il y a ce qu’on appelle le “métier d’étudiant”. Par exemple, si on remarque que l’organisation fait défaut chez l’étudiant, on va travailler à ce niveau pour le rendre autonome et efficace. On peut également lui enseigner des stratégies d’étude ou comment bien utiliser des logiciels adaptés comme Antidote. »

L’un des avantages d’étudier dans un petit établissement collégial réside dans la facilité d’accès aux services. Tu peux prendre rendez-vous rapidement avec une intervenante des Services adaptés sur Omnivox ou bien te présenter directement au CE-108.

Si tu rencontres des difficultés, il sera possible de réviser le plan d’intervention à tout moment. Marie-Hélène souligne : « Contrairement au secondaire où le plan d’intervention est généralement révisé une fois par an, le plan au CNDF est valide tout au long des études collégiales, bien que l’étudiant puisse demander des modifications à tout moment. Nous sommes toujours disponibles pour apporter notre soutien, quels que soient les obstacles. »

Des services qui favorisent l’inclusion et la réussite

Il est important de savoir que les services adaptés sont offerts sans discrimination ni privilège. Ce sont aussi des services qui favorisent l’inclusion puisque l’équipe du Campus fait tout son possible pour que les mesures demeurent en classe. Cela permet ainsi d’éviter le sentiment d’isolement que l’étudiant pourrait ressentir, car il n’a pas besoin d’être mis à part dans un autre local pour obtenir de l’aide.

C’est d’ailleurs pour cette raison que les enseignants du Campus ont la possibilité de louer à la bibliothèque un chariot et de l’apporter dans leur salle de classe. À l’intérieur de ce « chariot inclusif », on retrouve notamment des paravents et des coquilles pour éviter les stimulations visuelles et sonores, en plus de divers objets à manipuler pour combattre le stress.

Julie ajoute : « Un étudiant peut choisir à quel moment il a recours aux mesures identifiées dans son plan d’intervention. Par exemple, il n’est pas obligé de prendre du temps supplémentaire pendant un examen s’il n’en ressent pas le besoin. C’est à lui de prendre la décision finale. »

Lorsque je demande à mes collègues si elles ont un exemple d’un cas inspirant à me donner, toutes les trois s’entendent à l’unanimité pour me parler d’un ancien étudiant en Techniques policières qu’elles ont accompagné il y a quelques années. Celui-ci avait de grandes difficultés à son arrivée au collégial, allant même jusqu’à se faire dire qu’il ne réussirait jamais à devenir policier… Avec toutes les mesures et le support qu’il a reçus au Campus, il s’est énormément amélioré et a finalement pu obtenir son diplôme. Aujourd’hui, cet ancien du CNDF travaille comme policier. Comme quoi tout est possible avec de la motivation et les bonnes ressources d’aide!

En résumé…

Avant de conclure notre entretien, Marie-Hélène précise : « Il est dans l’intérêt de l’étudiant d’adresser sa demande aux Services adaptés le plus tôt possible. Il vaut mieux se rendre compte en cours de session qu’il n’en a pas besoin que l’inverse. Il ne faut pas hésiter à demander de l’aide! »

Ce qu’il faut donc retenir de tout ça, c’est que c’est bénéfique de faire des démarches. Si tu as d’autres interrogations à ce sujet, sache que tu peux toi aussi aller rendre visite à Marie-Hélène, Julie et Mélanie à leurs bureaux respectifs (CE-103, CE-104 et CE-105). On te rappelle qu’il existe d’autres services au Campus tels que l’aide pédagogique individuel, l’orientation scolaire, l’aide à la réussite ou encore l’aide psychosociale.

Le retour des simulations multidisciplinaires

Le Centre RISC est très heureux d’avoir reçu le mandat d’organiser et de coordonner un exercice de simulation à l’intention des étudiants des Techniques policières, Techniques d’intervention en milieu correctionnel, Sécurité incendie et Soins préhospitaliers d’urgence. À la demande de la direction, le Centre a déposé une proposition visant à repenser les exercices à grand déploiement dans un contexte d’amélioration du transfert des connaissances, afin de bonifier la formation et favoriser l’interopérabilité et la synergie entre les étudiants des différents programmes. De tels exercices offrent aux étudiants l’occasion de consolider les compétences acquises par la pratique en circonstances s’approchant de la réalité et permettent de valider les attitudes et comportements à adopter en fonction de mises en situation spécifiques.

Fruit d’une collaboration avec les coordonnateurs des départements et la direction des études, une première simulation multidisciplinaire se déroulera donc à 13h30, lors de la journée collégiale du 30 avril, derrière le pavillon Champagnat. Notre partenaire Drone Action 360 sera également présent lors de cet exercice, captant et transmettant des images en temps réel du haut des airs à l’aide de leurs drones à la fine pointe de la technologie.

Comment redonner du sens à l’heure du lunch au bureau?

Depuis la fin de la pandémie, de nouvelles habitudes se sont prises au travail, incluant le fait de se présenter au bureau seulement quelques jours par semaine. Dans ce contexte, l’heure du lunch en présentiel est nécessairement différente. C’est le sujet de l’article « Comment redonner du sens à l’heure du lunch au bureau? », rédigé par une consultante en ressources humaines. On vous suggère également l’article « Luncher seul au bureau : légitime… ou ultime geste d’incivilité? », qui fait le suivi de cette question avec un sondage publié sur LinkedIn.

Nouveaux employés du CNDF

Dernièrement, nous avons accueilli quatre nouveaux employés. Nous sommes heureux de les avoir parmi nous. Bienvenue au CNDF!

  • Christian Abadie : professeur en Techniques policières
  • Andrée Denis : appariteur – Soins préhospitaliers d’urgence
  • Jules Garneau-Paulin : accompagnateur au piano
  • Hermane Chemgnie Noubissi : préposée aux chambres
Notre-Dame CNDF

Un résumé des saisons du Notre-Dame

Maintenant que la fin de l’année scolaire 2023-2024 approche à grands pas, voici un résumé des saisons sportives des équipes du Notre-Dame.

 

Sport Résultats Faits saillants
Basketball féminin Saison régulière

6e sur 9 équipes avec une fiche de 6 victoires et 6 défaites

Séries

Défaite en demi-finale contre le Cégep de Rivière-du-Loup

L’équipe a terminé sa saison avec une fiche de 500, malgré le fait que les étudiantes-athlètes ont complété la saison au 1er rang pour le nombre de points marqués avec un grand total de 700 points! Après une victoire convaincante par la marque de 55 à 44 en quart de finale contre le Cégep Garneau, l’équipe du Notre-Dame s’est inclinée en demi-finale régionale face au Cégep de Rivière-du-Loup. On tient d’ailleurs à féliciter Noémie Girard, qui a terminé la saison sur l’équipe d’étoiles du RSEQ.
Basketball masculin Saison régulière

5e sur 9 équipes avec une fiche de 5 victoires et 7 défaites

Séries

Défaite en demi-finale régionale contre le Cégep Limoilou

Les étudiants-athlètes ont su élever leur jeu au bon moment dans un match incroyable en quart de finale. Ils l’ont finalement emporté face au Cégep Garneau par la marque de 75 à 73. On vous laisse imaginer toute l’énergie qui régnait au sein de l’équipe après cette victoire. Félicitations à Samuel Adjin, qui termine la saison sur l’équipe d’étoiles du RSEQ.
Cross-country féminin et masculin Saison régulière

Équipe féminine : 5e sur 23 équipes
Équipe masculine : 8e sur 24 équipes
Combiné : 4e sur 24 équipes

Championnats provinciaux

Équipe masculine : 12e sur 41 équipes
Équipe féminine : 7e sur 39 équipes
Combiné : 5e au Québec sur 42 équipes

Nos deux équipes de cross-country se sont démarquées tout au long de la saison. Mais c’est ensemble qu’elles ont atteint les meilleurs résultats, alors que l’équipe du Notre-Dame au combiné a terminé la saison au 4e rang sur les 24 équipes au niveau de la conférence Nord-Est, en plus de réussir à se classer dans le top 5 lors des Championnats provinciaux, où participaient 42 équipes. Bravo à tous!
Football Saison régulière

3e sur 8 équipes avec une fiche de 5 victoires et 3 défaites

Séries

Défaite en demi-finale au provincial

Le Notre-Dame Football a terminé la saison régulière au 3e rang. Leurs trois défaites pendant la saison régulière ont été perdues avec un écart de 5 points et moins. On peut donc dire que le Notre-Dame a été très compétitif cette saison dans la meilleure ligue de football collégial au Québec. Également, plusieurs joueurs ont remporté des honneurs individuels, dont l’étudiant-athlète Thomas Gosselin, qui a remporté le titre de joueur défensif par excellence de l’année du RSEQ pour la division 1 au collégial.

 

Rugby féminin Saison régulière

2e sur 7 équipes avec une fiche de 5 victoires et 1 défaite

Séries

Défaite en finale de conférence contre le Cégep de Sainte-Foy

La deuxième saison avec l’entraineuse-chef Karen Paquin à la barre de l’équipe féminine du Notre-Dame Rugby a frôlé la perfection. Finissant la saison avec un grand total de 187 points (le meilleur score de sa conférence), les étudiantes-athlètes ont terminé la saison régulière avec une seule défaite. La bannière de la finale régionale leur a toutefois échappé de peu lors d’un affrontement contre le Cégep de Sainte-Foy, qui s’est soldé par la marque de 5 à 7. On tient à féliciter Marina Lavoie, qui a été élue sur l’équipe d’étoiles du RSEQ.
Rugby masculin Saison régulière

3e sur 6 équipes avec une fiche de 5 victoires et 3 défaites

Séries

Défaite en demi-finale contre le Cégep de Sainte-Foy

Si l’équipe était dirigée par un entraineur d’expérience en Julien Canet, on ne peut pas en dire autant de ses joueurs, puisque plusieurs d’entre eux n’avaient jamais joué au rugby. Mais, à force de travail et d’effort, l’équipe a connu une constante amélioration tout au long de la saison! Bravo à Edouard Delva, qui a réussi à se tailler une place sur l’équipe d’étoiles du RSEQ!
Natation Saison régulière

Équipe féminine : 12e sur 16 équipes
Équipe masculine : 9e sur 16 équipes
Combiné : 10e sur 16 équipes

Championnat provincial

Combiné : 16e sur 26 équipes
Myriam Cantin : médaille d’argent au 100 m DOS
Félicia Lemieux : médaille de bronze au 100 m FLY

L’équipe de natation en était à une première saison dans le circuit RSEQ collégial Nord-Est. Les étudiants-athlètes ont connu une excellente progression tout au long de la saison, réussissant même à se tailler une place aux championnats provinciaux qui se déroulaient à Rimouski. Nul doute que le Notre-Dame Natation sera une équipe à surveiller sur la scène provinciale lors des prochaines saisons!
Volleyball féminin Saison régulière

3e sur 6 équipes

L’équipe de volleyball du Notre-Dame a vécu une belle saison, même si elle a manqué le championnat régional par un seul point au classement. Avec un petit noyau de joueuses dévouées, l’équipe de l’entraineur Marc Morin a su rivaliser avec les meilleures équipes de la région, et ce, tout au long de la saison. Félicitation à Maïly Hudon, qui a été sélectionnée sur l’équipe d’étoiles du RSEQ!
FireFit Championnat canadien

Dans la catégorie qui combine les temps individuels, l’équipe a terminé en 3e position

Résultats individuels

Dimitri Audibert : 9e rang avec un temps de 1:22.36
Henry-Charles Lagacé : 18e rang avec un temps de 1:28.47
Anthony Morasse : 36e rang avec un temps de 1:32.19

Après une saison marquée par de bonnes performances, l’équipe de FireFit du Notre-Dame est parvenue à se qualifier pour le Championnat canadien qui se déroulait en Ontario un peu plus tôt cette année. L’équipe était composée de trois étudiants du DEP en Intervention en sécurité incendie, soit Dimitri Audibert, Henry-Charles Lagacé et Anthony Morasse. Dans la catégorie recrue, Dimitri et Henry-Charles ont également fini en deuxième et troisième place respectivement. Bravo!

 

Pour clore le tout en beauté et souligner l’excellence des étudiants-athlètes, le Gala sportif du Notre-Dame, présenté par la Fondation du CNDF, aura également lieu le 25 avril prochain à l’auditorium Jean-Pierre Tremblay.

 



Rappel de nos TI

L’équipe des TI a débuté l’implantation de l’authentification à deux facteurs pour les services Microsoft et ceux de Skytech (Clara et Omnivox). L’authentification à multiples facteurs est un processus de sécurité qui nécessite plus d’une forme de vérification pour confirmer l’identité d’un utilisateur. Elle fonctionne en ajoutant une étape supplémentaire après la vérification des identifiants de connexion habituels (nom d’utilisateur et mot de passe). L’avantage principal de ce processus est que même si un mot de passe est compromis, l’accès n’est accordé que si l’utilisateur possède le facteur d’authentification secondaire. C’est donc un moyen efficace de renforcer la sécurité des comptes informatiques.

La Boutique E-009 : une réalisation du programme de Commercialisation de la mode

La mode, ça te passionne? Tu adores repérer les dernières tendances, travailler en équipe et réaliser des projets? Alors le programme en Commercialisation de la mode du Campus Notre-Dame-de-Foy s’adresse à toi. En t’inscrivant à cette techniques, tu apprendras comment acheter, vendre et mettre en marché des produits pour des entreprises de mode.

Tu auras également la chance d’être guidé par des enseignants passionnés et d’être en contact avec des professionnels du milieu des affaires de la mode. Stages, conférences, visites d’entreprises et voyage à New York sont quelques-unes des activités que tu pourras réaliser au cours de ton cheminement.

À la sortie du programme, tu seras ainsi en mesure d’élaborer des stratégies marketing, gérer un commerce, organiser des événements, coordonner des séances photo, réaliser du stylisme et créer des sites web. Travailler en commercialisation de la mode, c’est faire preuve de créativité, d’innovation et évoluer dans un milieu stimulant et en constante évolution!

La Boutique E-009, c’est quoi?

Et après avoir discuté avec Carole-Anne Allard, enseignante au CNDF, la Boutique E-009 est selon moi l’un des projets les plus « trippants » du programme. « Chaque année, les étudiants qui en sont à leur deuxième année participent activement à la création, la gestion et au développement des affaires de la boutique. C’est un excellent moyen pour eux d’acquérir de nombreuses compétences liées au commerce de la mode. Ils peuvent ainsi développer des valeurs entrepreneuriales en pratiquant des tâches comme l’achat de la marchandise, la gestion du personnel, le service à la clientèle, la création publicitaire, la promotion et bien plus! Ce sont les étudiants qui sont responsables de tout faire pour assurer le bon fonctionnement de la boutique. », affirme-t-elle. 

Un groupe d’étudiants est en charge de la Boutique E-009 à la session d’automne et un autre à la session d’hiver. La première étape du projet est de choisir en équipe la thématique de la boutique. Pour te donner une meilleure idée, voici quelques exemples de thématiques choisies par les étudiants au cours des dernières années : tapis rouge des années 70, Rome antique, une soirée à Tokyo, printemps vintage... la créativité des étudiants n’a pas de limite!

Le groupe doit ensuite se séparer les tâches et créer des départements (communications et marketing, ventes et service à la clientèle, ressources humaines, achat et finances). Même si les étudiants sont placés dans un comité, toutes les décisions se prennent en groupe. Ils doivent aussi collaborer avec les étudiants de première année, car ceux-ci seront amenés à réaliser la mise en marché des produits et à effectuer différents projets visuels, comme la conception des mini-vitrines de la boutique. Le travail d’équipe est donc une facette essentielle de ce projet et reflète directement la réalité sur le marché du travail. C’est d’ailleurs l’un des nombreux avantages du programme : l’approche terrain-études.

À la fin de la session, les étudiants sont évalués en fonction de différents critères comme la qualité du service à la clientèle, les commentaires des clients mystères et leur habileté à résoudre des problèmes. 

 

À la découverte de la Boutique E-009

En entrant dans la boutique, j’ai été impressionnée par la variété des produits offerts. On peut y trouver des vêtements et des accessoires de marques québécoises, ainsi que des produits de beauté. On oublie immédiatement que la boutique est située sur le Campus. On peut même remarquer le décor qui s’agence avec le style des vêtements. J’ai tout de suite adoré le concept. L’ambiance est invitante et les étudiants qui travaillent m’ont accueilli chaleureusement lors de ma première visite à la boutique. 

Après ma séance de magasinage, j’ai pu essayer les vêtements que j’ai sélectionnés avec l’aide d’une étudiante du programme qui travaillait à la boutique cette journée-là. C’est vraiment l’endroit idéal pour faire de belles trouvailles. Elle m’a également appris que les étudiants organisent différents événements au cours de l’année pour promouvoir la boutique, comme des midis thématiques pour les étudiants du Campus (activité pour l’Halloween, conférence beauté, concours, service de stylisme), en plus de soirées VIP. On m’a d’ailleurs invité à la soirée d’ouverture de la boutique avec un joli carton d’invitation réalisé par le département des communications et du marketing. Cocktails, bouchées et rabais sur la marchandise sont au programme, peut-on lire.

Avant de quitter, je passe à la caisse pour payer mes achats et je repars plus que satisfaite de mon expérience. J’ai déjà hâte de voir à quoi va ressembler la Boutique E-009 à la prochaine session et être témoin de la créativité des étudiants. D’ici là, c’est certain que je vais revenir à la boutique… au diable les dépenses! 

Bref, la Boutique E-009 n’est que l’un des nombreux projets stimulants du DEC en Commercialisation de la mode. On t’invite aussi à venir nous visiter sur le Campus en t’inscrivant à notre journée portes ouvertes ou bien à l’activité Étudiant d’un jour. Entre temps, n’hésite pas à faire une demande d’information si tu as des questions.

Techniques d’intervention en milieu correctionnel : de la théorie à la pratique

Nous sommes à la fin de la session 1 au moment où je me dirige vers les locaux de la Techniques d’intervention en milieu correctionnel (TIMC). C’est un jour important pour le groupe de première année, car c’est l’examen final. Au cours de cette mise en situation, les étudiantes devront se mettre dans la peau d’agentes correctionnelles pendant que leur enseignant évalue la façon dont elles vont réagir au scénario.

Et j’écris « étudiantes », car cette cohorte de TIMC est composée uniquement de femmes, une première depuis la création du programme. « De plus en plus de femmes prennent leur place dans le domaine. Ça reste que les hommes sont plus présents dans le milieu carcéral, mais maintenant c’est approximativement 60 % d’hommes et 40 % de femmes, ce qui n’était pas le cas il y a plusieurs années. » me mentionne Alexandre Archambault, enseignant et coordonnateur du programme de TIMC au CNDF.

Quand le premier groupe arrive sur le plateau de simulation, une étudiante de la Techniques policières qui s’est portée volontaire pour jouer le rôle d’une détenue les attend, enfermée dans une cellule. Parce que oui, les étudiants de nos programmes en sécurité civile ont l’avantage d’avoir à leur disposition des cellules aménagées comme dans une vraie prison, ce qui ajoute au réalisme des simulations.

Les étudiantes commencent par sortir la « détenue » de sa cellule pour ensuite effectuer une fouille du secteur et une fouille sommaire de la personne. Bien entendu, pour refléter la réalité du milieu carcéral, la comédienne en herbe réagit comme le ferait une personne incarcérée. « Je vais agir un peu comme une enfant qui ne veut pas coopérer. Je vais beaucoup rouspéter et chialer. Et après un moment, je vais commencer à les insulter. »  m’explique-t-elle avant le début de la simulation. Pendant tout le long de l’exercice, les étudiantes en TIMC doivent gérer son comportement désagréable et rester en contrôle. Pas si évident que ça, alors que notre prisonnière d’un jour se met à leur crier des noms et à frapper à répétition dans la porte de sa cellule parce qu’elle veut faire son lavage!

Après avoir appliqué les stratégies et les méthodes apprises en classe, l’examen est terminé. Alexandre demande aux étudiantes comment ça s’est passé. Devant leur hésitation à répondre, il se fait rassurant : « Vous avez bien fait ça! » s’exclame-t-il en riant. L’enseignant continue en leur donnant des conseils et des points à améliorer.

« Au début du programme, on voit surtout des concepts de base et de la théorie, mais par la suite on fait beaucoup de simulations. On leur montre concrètement ce qu’est le métier d’agent correctionnel et on leur fait pratiquer des situations réalistes. Nos étudiants sont préparés à presque tout quand ils entrent sur le marché du travail. » m’explique ensuite Alexandre. Somme toute, le scénario n’était pas trop intense. « Je dirais que sur une échelle de 1 à 10, cette fois-ci c’était plus un 2. Au fur et à mesure que les étudiants avancent dans le programme, on monte en intensité. Un scénario de niveau 9 pourrait par exemple être un feu dans une cellule avec une évacuation des détenus. » poursuit-il. Mais bon, chaque chose en son temps comme on dit!

Quels sont les autres avantages du programme de TIMC (et du CNDF)?

Une fois l’examen terminé et l’adrénaline retombée, j’en ai profité pour discuter avec deux étudiantes, Megan et Marie-Soleil. Elles étaient plus qu’enthousiastes de me partager leur expérience.

« Les simulations nous permettent d’être préparées aux vraies choses, c’est ça qui est le fun. On va se faire insulter, mais on est prêtes! » me dit Marie-Soleil en riant. Et Megan poursuit sur la même lancée : « Parfois, il y a des agents qui viennent pour jouer des détenus. Ils savent comment ça se passe en prison et pour nous, c’est vraiment formateur. En plus, on est chanceuses au CNDF, puisqu’on a droit à de vraies cellules pour les simulations. Dans d’autres programmes, ils n’ont pas ça. Avec en plus des enseignants qui sont toujours actifs dans le milieu, nos cours sont vraiment pertinents. »

Ce dernier point est un avantage qui revient souvent dans les discussions et que les étudiants du Campus semblent particulièrement apprécier. Ça, et la grande disponibilité des enseignants. « La relation avec les professeurs, c’est important ici. On a un contact rapproché avec eux et dans un petit groupe comme le nôtre, les liens sont plus faciles à créer. Chaque cours est presque comme un cours privé et ils sont toujours là pour répondre à nos questions. » me dit Marie-Soleil.

« Et ce n’est pas tout. Parce que nos profs travaillent dans le milieu, on a énormément d’opportunités. Par exemple, on peut choisir nos stages en fonction de nos préférences, contrairement à d’autres programmes. Et en raison de la réputation du CNDF, on a l’occasion de faire beaucoup de visites d’établissements correctionnels. Cette session, on est allé dans une prison supermax. Il y a des agents correctionnels qui n’y ont jamais mis les pieds, et nous on l’a fait. C’est vraiment motivant d’avoir autant de possibilités. On est dans le réel, pas juste dans la théorie des salles de classe. » enchaîne Megan, les yeux brillants.

« On a été en contact avec des vrais détenus. Quand tu t’en fais parler, c’est une chose… mais, tu ne peux pas comprendre à 100 % avant de le vivre par toi-même. Dans un cours, il y a un ancien détenu incarcéré pour meurtre qui est venu nous raconter son expérience. Il n’était pas gêné pour nous dire ce qu’il a fait. Ça nous a permis d’avoir une vision de la vie en prison, de comment les agents agissent avec les détenus et vice versa. Je trouve que c’est un des cours les plus intéressants qu’on a eus jusqu’à maintenant. » mentionne ensuite Marie-Soleil.

Je pense que j’aurais pu laisser continuer les deux étudiantes pendant encore très longtemps. Et les citations ci-dessus ne sont qu’une courte partie de notre entretien. « Tu vois qu’on aime ça parler! » m’a dit l’une d’elles en riant. Mais ce n’est qu’un bon signe, ça prouve qu’elles ont une réelle passion pour leur futur métier.

Il faut aussi savoir que le programme de TIMC ne permet pas uniquement de travailler dans le milieu carcéral. Il y a par exemple des possibilités d’emploi dans des maisons de transitions ou des centres jeunesse. Et les mises en situation ne sont pas les seules activités stimulantes du programme. Cet automne, il y a notamment eu une journée avec des maîtres-chiens sur le Campus.

En apprendre plus sur la Techniques d’intervention en milieu correctionnel

Si tu t’es rendu jusqu’ici, on peut en déduire que ta curiosité a été piquée! Tu seras donc peut-être ravi d’apprendre qu’il y a une journée portes ouvertes par session. Si tu veux tout savoir sur la Techniques d’intervention en milieu correctionnel, c’est l’occasion idéale. Tu pourras visiter nos locaux et rencontrer des enseignants ainsi que des étudiants du Campus. En attendant, on a aussi des spécialistes qui sont disponibles pour répondre à tes questions via notre site web.

Faire la différence entre nos deux programmes funéraires

En offrant depuis l’automne 2022 le DEC en Techniques de thanatologie, le Campus Notre-Dame-de-Foy est à la fois devenu le seul établissement collégial à l’est de Montréal à donner cette formation ET le seul établissement collégial à enseigner l’ensemble des programmes funéraires au Québec (le Campus offrait déjà l’AEC en Services conseils aux familles et préarrangements funéraires).

De ce fait, les étudiants qui souhaitent travailler dans ce domaine doivent faire un choix entre deux programmes qui peuvent être confondants.

Par contre, c’est moins compliqué que ça en a l’air!

Différencier les programmes : DEC versus AEC

L’AEC en Services conseils se donne en ligne avec une nouvelle formule d’une durée de 24 mois. Les cours ont lieu trois soirs par semaine et une fin de semaine par mois. Il est donc possible de suivre la formation complètement à distance, si on le souhaite. C’est donc l’horaire idéal pour ceux qui habitent à l’extérieur de la ville de Québec ou ceux qui travaillent de jour, mais qui ont toujours rêvé de retourner aux études.

Le programme de Techniques de thanatologie (DEC) est d’une durée de trois ans et il est offert en présentiel uniquement. La formule est davantage axée sur la pratique, puisque les étudiants ont l’occasion de faire des stages en entreprise, en plus des nombreuses journées en milieu de travail et des conférences dans les cours. De plus, avec cette formation, les étudiants peuvent pratiquer la thanatopraxie, c’est-à-dire la technique de l’embaumement des corps humains. Ce qui n’est pas le cas avec l’AEC.

C’est LA grosse différence!

Différencier les métiers : thanatopracteur versus conseiller funéraire

Le thanatopracteur (mieux connu sous le nom d’embaumeur) passe principalement son temps en laboratoire afin de conserver les corps de la décomposition naturelle et de les préparer pour les funérailles. On parle ici, entre autres, de maquiller et de coiffer la dépouille et de s’occuper de son transport . Pour être thanatopracteur, il faut avoir de l’intérêt pour les sciences naturelles et l’anatomie du corps humain. Cette formation est une technique collégiale.

Le conseiller funéraire, quant à lui, est la première personne avec qui les familles endeuillées prennent contact. Il les accompagne ensuite dans l’organisation des rites funéraires et des formalités administratives, en plus de les conseiller dans leur choix du cercueil ou de l’urne. Pour être conseiller funéraire, il faudra une grosse dose d’empathie et d’humanité. On est ici carrément dans le relationnel. Ce type de personnes aura avantage à choisir l’AEC en Services conseils.

Différencier les opportunités

Il faut savoir que les personnes qui compléteront le DEC pourront aussi opter pour le métier de conseiller funéraire. Toutefois, l’inverse n’est pas vrai : les détenteurs de l’AEC ne pourront pas travailler comme thanatopracteur sans obtenir le diplôme d’études collégiales requis.

Dans les deux cas, les diplômés peuvent choisir de devenir administrateur de funérarium, préposé au crématorium ou encore préposé aux inhumations. Ceux qui ont la fibre entrepreneuriale peuvent même se lancer en affaires et partir leur propre entreprise funéraire.

Il est donc vrai de dire que le DEC est plus spécialisé. Il ne faut toutefois pas penser que les perspectives de carrière avec l’AEC sont moins intéressantes. Ce n’est pas le cas.

 

En résumé :

DEC en Techniques de thanatologie AEC en Services conseils aux familles et préarrangements funéraires
Formule En présentiel En ligne
Durée 3 ans 24 mois
Préalables Diplôme d’études secondaires

  • Sciences STE ou SE de secondaire 4
  • Diplôme d’études secondaires ou une formation jugée suffisante
  • Avoir plus de 18 ans
  • Avoir interrompu ses études pendant au moins 2 sessions consécutives ou avoir au moins une année d’études postsecondaires
Type d’approche Plus orienté vers le défunt Plus orienté vers les familles endeuillées
Qualités et aptitudes requises
  • Aimer les sciences et l’anatomie du corps humain
  • Avoir de l’intérêt pour travailler en laboratoire et prendre en charge les dépouilles
  • Avoir une bonne capacité d’empathie et d’écoute
  • Avoir de l’intérêt pour faire des tâches administratives et planifier des rituels funéraires
Perspectives de carrières
  • Thanatopracteur / Thanatologue
  • Directeur funéraire
  • Conseiller funéraire
  • Administrateur de funérarium
  • Conseiller funéraire
  • Directeur funéraire
  • Administrateur de funérarium
  • Préposé au crématorium
  • Préposé aux inhumations

 

Bref, les deux programmes ouvrent donc la voie à de belles carrières et les taux de placement sont très élevés. En effet, à cause du vieillissement de la population, le nombre de décès continue d’augmenter chaque année, et le besoin de main-d’œuvre aussi.

Pour plus de détails, consultez les pages web de notre Techniques de thanatologie et de notre AEC en Services conseils aux familles et préarrangements funéraires. Il est également possible de nous poser des questions.

Estimation ou évaluation en bâtiment… du pareil au même?

Le Campus Notre-Dame-de-Foy offre différents programmes en technologie du bâtiment et, en toute honnêteté, cela peut s’avérer un peu mêlant en raison de la proximité des termes utilisés… et de la longueur de ceux-ci :

  • Technologie de l’évaluation et de l’estimation en bâtiment, spécialisation en estimation en construction
  • Technologie de l’estimation et de l’évaluation en bâtiment, spécialisation en évaluation immobilière
  • Technologie de l’estimation en bâtiment
  • Technologie de l’évaluation en bâtiment

106 caractères pour un nom de programme, qui dit mieux? Question de lisibilité, nous nous permettrons d’appeler ces programmes par leur petit nom : Estimation au DEC, Évaluation au DEC, Estimation à l’AEC et Évaluation à l’AEC. Déjà plus simple non?

Ça se recomplique lorsqu’on parle de DEC régulier et de DEC accéléré, mais patience! Commençons d’abord par différencier les termes – et par conséquent les métiers – d’estimateur et d’évaluateur.

De façon TRÈS simpliste, on pourrait dire que l’estimateur arrive avant que le projet ne débute, alors que l’évaluateur arrive une fois le projet terminé. Sur cette base, on retrouvera généralement en estimation des étudiants ayant de l’intérêt pour la construction, tandis que ceux en évaluation auront plutôt un intérêt pour l’immobilier.

Différencier les métiers : estimateur

Ce professionnel a comme responsabilité de déterminer les coûts d’un projet de construction (main-d’œuvre, matériaux, équipements) et ensuite d’en gérer l’avancement. C’est également à lui que revient la tâche de sélectionner des projets potentiels et par la suite de déposer des soumissions.

Pour ce faire, il devra utiliser différents programmes informatiques spécialisés tels que le logiciel de dessin AutoCad, le logiciel de conception de bâtiment Revit, ainsi que d’autres logiciels de prise de mesures.

Le choix des projets est un aspect bien important du métier d’estimateur. Même s’il peut être tentant de maximiser ses chances d’obtenir des contrats en mettant le plus de ligne à l’eau possible, il faut faire attention : le temps consacré aux soumissions, c’est aussi de l’argent! Il est donc important qu’il connaisse bien les spécialités et les forces de son entreprise afin de miser sur les projets sur lesquels il aura le plus de chance de l’emporter.

Il faut savoir que l’estimateur est un travailleur qui est valorisé dans son milieu de travail, puisque c’est lui qui est en charge de « gagner » des projets pour son employeur et ainsi faire travailler les collègues. C’est un peu un raccourci mental que de simplifier autant l’impact des autres employés, mais ça illustre tout de même bien le fait que l’estimateur occupe un rôle indispensable au sein de son organisation.

Soulignons que le domaine de l’estimation est une alternative très intéressante pour les travailleurs en construction qui ne peuvent plus travailler sur les chantiers (en raison d’une blessure par exemple) ou qui souhaitent se réorienter sur le marché du travail.

Différencier les métiers : évaluateur

Ce dernier a pour tâche principale de déterminer la valeur d’une propriété ou d’un terrain. Pour y arriver, ce professionnel effectue notamment des relevés lors de visites et produit ensuite des rapports d’évaluation.

Par conséquent, c’est un travailleur qui est appelé à visiter régulièrement des maisons et des immeubles. S’il n’était pas déjà passionné par l’architecture et la décoration intérieure, il y a de fortes chances qu’il développe un grand intérêt pour ces domaines puisque les évaluateurs ont la chance de mettre les pieds dans de superbes propriétés. Évidemment, cela n’arrive pas toutes les fois : ceux-ci voient du beau…et parfois du moins beau!

Le domaine de l’évaluation immobilière est rempli de gens passionnés. C’est d’autre part ce qui rend ce travail particulièrement motivant. L’évaluateur est généralement entouré de collègues qui ont un grand enthousiasme pour leur profession et qui aiment partager leur passion. D’ailleurs, j’ai moi-même pu le constater quand j’ai accompagné un groupe d’étudiants lors d’une visite sur le terrain chez les Industries Bonneville.

Et qui dit visites de propriétés, dit déplacements. L’évaluateur se retrouve donc régulièrement dans l’obligation de travailler sur la route. Mais grâce aux nouvelles technologies, il est tout de même possible de faire davantage de travail de bureau. Alors, que tu sois du genre à aimer explorer et être sur le terrain ou plus du type qui préfère avoir sa routine dans son environnement, il y a des emplois pour chaque tempérament. Même pour ceux qui aimeraient un savant dosage entre déplacements et sédentarité! Toutefois, il faut un minimum d’entregent, puisque l’évaluateur est appelé au quotidien à organiser des rencontres clients et à entrer en contact avec de nouvelles personnes.

Mentionnons que ce métier est une belle alternative pour les personnes qui ont un intérêt pour la profession d’agent d’immeuble, mais qui seraient moins à l’aise avec l’idée de vendre et de convaincre.

Différencier les programmes : DEC, DEC accéléré et AEC

Maintenant que les domaines de l’estimation et de l’évaluation n’ont plus de secret pour toi, examinons ce qui différencie un DEC d’un DEC accéléré ou d’une AEC.

En gros, ce qu’il faut retenir c’est que peu importe le choix de diplôme que tu feras, tu auras droit au même cours de spécialisation.

Le diplôme d’études collégiales (DEC) est une formation généralement suivie par les étudiants qui ont terminé leurs études secondaires. La durée du DEC en estimation en construction est de 6 sessions, alors que la durée du DEC en évaluation immobilière est de 7 sessions. Outre tes cours de spécialisation, tu devras également suivre des cours généraux et des cours complémentaires. Les perspectives d’emploi étant à peu près les mêmes que l’on possède un DEC ou une AEC, l’intérêt du DEC réside essentiellement dans le fait que ce type de diplôme est un incontournable si tu souhaites continuer vers l’université.

Le DEC accéléré est accessible uniquement aux étudiants qui ont déjà un diplôme d’études collégiales. Les cours généraux et les cours complémentaires ont donc déjà été faits. C’est pourquoi la formation ne s’étendra que sur 4 sessions.

Il faudra aussi 4 sessions aux gens inscrits à l’AEC. De par sa nature même, une attestation d’études collégiales implique qu’on n’a pas besoin de suivre les cours généraux et les cours complémentaires. Les AEC visent généralement les adultes (il est obligatoire d’avoir au moins 18 ans) qui veulent se réorienter ou faire un retour aux études alors qu’ils n’ont pas entamé (ou terminé) d’études au collégial.

Résumons cela par un simple graphique :

Il faut savoir que les cours de la formation générale se donnent en présentiel. Toutefois, les cours de spécialisation peuvent être suivis en classe ou en ligne. Tu peux ainsi faire le DEC accéléré et l’AEC peu importe ta région d’origine à travers le Québec.

Pour ce qui est des nombreuses visites sur le terrain (en estimation ou en évaluation), elles sont filmées afin de ne pas pénaliser les personnes qui optent pour les cours en ligne. Évidemment, il n’y a rien comme être sur place : c’est pourquoi les dates des visites sont communiquées longtemps à l’avance et que bon nombre d’étudiants s’organisent pour être sur place lors de ces occasions.

Opportunités de carrière

Selon Jean-François Romeo, coordonnateur des deux programmes au CNDF, les opportunités de carrière dans les domaines de l’estimation et de l’évaluation seraient excellentes : « Non seulement les finissants ont de la facilité à intégrer le marché du travail en raison du grand nombre d’offres d’emploi, mais les possibilités d’avancement sont plutôt bonnes. En général, les conditions de travail sont des plus intéressantes et les salaires sont attrayants. »

Bref, une belle carrière t’attend dans le domaine de l’estimation en construction ou de l’évaluation immobilière. Si ta curiosité a été piquée suite à ta lecture de cette chronique et que tu veux en savoir plus, on t’invite à t’inscrire à l’activité Étudiant d’un jour ou à notre prochaine journée portes ouvertes. Si tu as des questions particulières, il est également possible de nous poser des questions via notre formulaire en ligne.

Des étudiants du Campus participent à un camp d’entraînement intensif aux États-Unis

Le camp d’entraînement en Caroline du Sud était de retour pour une 24e édition à l’occasion de la semaine de relâche. Pas moins de 35 étudiants ont pris la direction de Myrtle Beach, dans une maison sur le bord de la plage, pour faire l’expérience d’une semaine d’entraînement intensive.

Pour donner le coup d’envoi au camp, les étudiants ont participé au 5 km du Marathon de Myrtle Beach. Deux coureurs se sont démarqués lors de la compétition. Il s’agit de Juliette Bujold et Alexy Harvey, qui ont obtenu respectivement la 2e place et la 3e place dans leur catégorie. Bravo!

Tout au long du camp en Caroline du Sud, les étudiants ont pris part à des entraînements de groupe deux fois par jour. En avant-midi, il y avait ce que Daniel Blouin appelait le « Méga training ». En après-midi, ils ont pu réaliser plusieurs activités sportives, comme des circuits d’entraînement sur la plage, des intervalles sur piste au Doug Shaw Memorial Stadium, de la natation (dans l’océan ou en piscine) et du vélo de route.

« Les étudiants ont vraiment profité du camp pour se dépasser. Je dois dire que j’ai vu une différence en comparant le niveau d’effort à celui des dernières années. Ils étaient motivés à fond et ils ont tous donné leur maximum. » racontait Daniel Blouin.

Une belle nouveauté cette année était l’ajout de Guillaume Grenier, enseignant au DEP en Intervention en sécurité incendie, à titre d’assistant-entraîneur. Celui-ci a donc accompagné Daniel Blouin, entraîneur sportif spécialisé en course à pied, afin de proposer plus d’exercices musculaires.

D’ailleurs, soulignons que c’est « coach Dan » qui s’occupe de faire la sélection des étudiants qui participent au camp chaque session d’hiver. Parce que même si celui-ci est ouvert à tous, les places sont limitées. L’entraîneur choisi donc parmi ceux qui démontrent le plus d’énergie et de détermination aux entraînements multidisciplinaires qu’il organise au Campus.

Pas de tout repos pour une semaine prétendument de « relâche »! Mais il n’y a pas d’inquiétude à avoir, car au-delà des entraînements, les étudiants ont eu suffisamment du temps pour s’amuser et décompresser sur la plage. De plus, ils étaient libres de participer aux activités organisées, par exemple des matchs de volleyball ou encore des parties de mini-golf.

Ainsi, ce camp d’entraînement a permis aux étudiants du Campus de sortir de la routine du quotidien, de dépasser leurs limites, en plus de vivre une expérience mémorable en Caroline du Sud.

 

L’équipe féminine de rugby du CNDF participe à un camp d’entraînement en France

Les étudiantes-athlètes du Notre-Dame Rugby ont sans aucun doute vécu un moment inoubliable alors qu’elles ont passé leur semaine de relâche hivernale à Bordeaux, en France. Elles ont en effet eu la chance de prendre part à un camp d’entraînement dans le but de perfectionner leurs techniques et de s’immerger dans le monde du rugby dans une culture où ce sport occupe une place majeure.

L’équipe n’a pas eu à patienter trop longtemps avant de se plonger tête première dans l’univers de leur sport favori. C’est avec beaucoup d’effervescence que le groupe a d’abord pris la direction du Stade Rochelais pour une visite des installations sportives. Puis, le Notre-Dame a passé par le mythique Stade Chaban-Delmas, le plus grand stade de rugby en France, afin d’assister à un match de l’Union Bordeaux Bègles (UBB). Ainsi, non seulement les joueuses du CNDF ont pu mettre les pieds dans une enceinte qui héberge une équipe professionnelle de rugby de haut niveau, mais elles ont pu voir le club de l’UBB en action sur le terrain. Quelle expérience!

Tout au long de la semaine, les athlètes du Notre-Dame ont aussi eu l’immense privilège de participer à des entraînements avec des joueuses de l’équipe cadette des Lionnes du Stade Bordelais. Elles ont ensuite disputé deux matchs hors-concours contre les Lionnes, question de mettre en pratique leurs nouveaux apprentissages.

D’ailleurs, les étudiantes du CNDF furent hébergées dans les familles de ces mêmes joueuses du Stade Bordelais. Les filles ont ainsi pu s’imprégner au maximum de la culture française, en plus de tisser de beaux liens avec avec elles. L’équipe du Notre-Dame a été accueillie chaleureusement par l’ensemble de la communauté.

Et bien que le rugby fût au centre du voyage, les athlètes du Campus ont tout de même eu le temps d’aller explorer la pittoresque ville de La Rochelle, reconnue principalement pour son Vieux-Port et ses trois fameuses tours.

Bref, le Notre-Dame Rugby a vécu un séjour exceptionnel en France. Et après avoir remporté un tournoi international à New York en novembre dernier, on peut affirmer que la dernière année a été marquante pour les joueuses du CNDF!

Un professeur d’éducation physique du CNDF avec le club-école des Lightning de Tampa Bay

C’est une expérience professionnelle et personnelle inestimable qu’a vécue en février dernier l‘un des professeurs d’éducation physique du Campus Notre-Dame-de-Foy (CNDF), monsieur Vincent Harvey-Simard, alors qu’il s’est joint au Crunch de Syracuse de la Ligue américaine de hockey. Ce périple d’une semaine – toutes dépenses payées par le Crunch, rien de moins – lui a ainsi permis de suivre les nombreux intervenants impliqués auprès du club-école des Lightning de Tampa Bay : directeur du développement des joueurs, entraîneurs sur la glace, entraîneur de la mécanique, entraîneur en prévention des blessures, préparateur physique et physiothérapeute.

Bien sûr, il a appris de nouvelles choses en discutant avec ces professionnels. La conversation ne se faisait toutefois pas à sens unique, puisque Vincent a également pu partager son bagage personnel : « Je dirais que nos échanges m’ont conforté dans ma pratique. J’ai constaté qu’il y avait beaucoup de similitudes dans nos propositions. Mais, comme dans n’importe quel domaine, chaque intervenant y va de sa petite touche personnelle et c’est ce qui est intéressant de découvrir et de mettre en commun. C’est un peu comme un chef cuisinier qui ferait un voyage hors du continent et qui ramènerait des épices : dans mon cas, ce que j’ai ramené, ce sont des façons de faire et des variantes d’exercices qui vont enrichir les programmes que je dois élaborer pour la préparation et/ou la réhabilitation de nos étudiants-athlètes. » mentionnait celui qui agit également à titre de préparateur physique du Notre-Dame Football.

Rendu ici, le lecteur est en droit de se demander le lien entre l’emploi de professeur en éducation physique au CNDF (qu’il occupe d’ailleurs depuis plus de 10 ans), son rôle au sein de l’équipe de football du Campus et le monde du hockey. Il est important de mentionner que Vincent Harvey-Simard n’est pas étranger à notre sport national, puisqu’il oeuvre depuis près d’une décennie dans la préparation physique hors-glace de joueurs une fois l’été venu. C’est en cherchant des partenaires afin de pouvoir également offrir à ses clients des entraînements sur les patinoires qu’il a rencontré il y a quelques années de cela Jean-Philippe Côté, l’actuel directeur du développement des joueurs du Lightning de Tampa Bay. Propriétaire d’une entreprise de développement d’habiletés sur glace destiné aux joueurs de très haut niveau, nommée « Fast Hockey Project », une entente fut conclue entre Harvey-Simard et Côté. Celle-ci s’étant avérée positive, les deux garderont contact en plus de collaborer sur certains projets au fil des ans. L’invitation pour Syracuse est d’ailleurs venue suite à des discussions concernant un partenariat pour une nouvelle compagnie qui sera lancée cet été par Vincent, soit H2M (Hockey to machine).

Bien qu’il ait passé une semaine avec le club de l’état de New York, il n’a pas eu la chance de les voir jouer. « Pendant les matchs locaux du Crunch, Jean-Philippe et moi étions sur la route afin de voir jouer certains prospects du Lightning. Cependant, j’étais présent lors de leurs pratiques et j’ai pu m’impliquer durant leurs entraînements en salle. En plus des échanges vraiment enrichissants que j’ai pu avoir avec les intervenants en place, j’ai aussi eu bien du plaisir à côtoyer les Québécois qui font partie de l’équipe. » mentionnait le diplômé de l’Université Laval en kinésiologie.

Source : www.visitsyracuse.com

Le niveau d’avancement dans l’évaluation, et particulièrement en ce qui a trait à l’évaluation de l’état de fatigue physique des joueurs, est sûrement l’un des éléments qui a le plus marqué Vincent lors de son séjour. Il faut comprendre que les gars qui jouent pour le Crunch de Syracuse cognent à la porte de la Ligue nationale de hockey (LNH). Le volume d’entraînement auquel ils sont confrontés annuellement les rend à risque de souffrir de surentraînement et donc, potentiellement, de voir diminuer à la fois l’efficacité de leur système immunitaire et leurs performances. Grâce aux marqueurs de fatigue mesurés quotidiennement, il est dorénavant possible de démontrer à l’athlète visuellement et, en quelque part, scientifiquement, qu’il serait avantageux pour lui de prendre une pause par exemple. De même, l’entraîneur a en main des données concrètes qui lui permettent d’adapter tout au long de la saison la fréquence et l’intensité de ses pratiques en fonction du degré de fatigue de sa troupe.

Bien sûr, comme le Crunch est le club-école du Lightning de Tampa Bay, l’une des puissances de la LNH et assurément l’une des équipes les plus à l’avant-garde du circuit Bettman, personne ne sera surpris d’apprendre que les équipements utilisés pour prendre les mesures sont à la fine pointe de la technologie : « Je dirais que parmi tous les outils qui m’ont été présentés, l’un de ceux qui m’a le plus impressionné est certes la plateforme de force triaxiale. Quand tu fais des mouvements sur la plateforme, l’ordinateur arrive à te dire combien tu as développé de puissance selon les trois axes principaux, à savoir horizontal, vertical et longitudinal. Évidemment, le CNDF ne possède pas les moyens financiers d’une franchise professionnelle. Toutefois, un tel outil cela fera certes partie des discussions le jour où on ajoutera des machines dans nos salles d’entraînement au Campus. »

Dans un avenir immédiat, c’est surtout la création d’une base de données pour les tests physiques et les ratios de force qui travaille son esprit : « Ça m’apparaît vraiment important d’avoir des repères pour prouver scientifiquement à un sportif qu’il a une faiblesse lorsqu’il fait tel mouvement et qu’il faudra travailler son muscle de telle façon s’il souhaite éviter des blessures. Actuellement, on est dans le qualitatif, mais ce serait vraiment un gros plus d’être dans le quantitatif. J’ai bien vu lors de mon court séjour la plus-value de cela et j’aimerais bien mettre le tout en place au bénéfice des étudiants-athlètes du CNDF. » Se ravisant rapidement, Harvey-Simard ajoute : « Cette base de données ne serait pas uniquement utile pour les membres des équipes du Notre-Dame. Je suis convaincu que les étudiants et étudiantes en Techniques policières, en Sécurité incendie et en Soins préhospitaliers d’urgence, avec lesquels je travaille ici au Campus, pourraient aussi en bénéficier dans leur préparation physique! »

Outre l’aspect technologique, Vincent Harvey-Simard a également été témoin d’une façon plutôt innovatrice de se préparer le jour d’un match. « Disons que c’est une méthode qui va à l’opposé de ce qui a toujours été véhiculé. Ma curiosité avait été piquée suite à des lectures sur le sujet, mais je ne croyais pas que des équipes professionnelles avaient tenté le coup. Le monde du sport est parfois si conservateur. Je ne suis toutefois pas surpris que l’organisation du Lightning en fasse l’essai : ces gens pensent définitivement à l’extérieur de la boîte! »

Mais sur la méthode comme telle, nous n’en saurons pas plus. « Laissez-moi d’abord proposer le tout à l’entraîneur-chef du Notre-Dame Football, Marc-André Dion! » mentionnait le professeur, sourire en coin.

Travaux réalisés au Champagnat par la maintenance

 

L’équipe du Service de la maintenance a réalisé des travaux de rénovation du dojo situé au sous-sol du pavillon Champagnat. Les tatamis ont été entièrement changés et l’espace d’entraînement a été agrandi. De plus, les murs ont été repeints et le plancher à l’entrée du dojo a été remplacé par une nouvelle surface.

L’équipe a également débuté des travaux dans l’ancien garage du Champagnat afin de le transformer en un local de simulation pour notre programme de Techniques policières.

 

Programme d’assurance collective

Nous vous rappelons qu’il est en tout temps possible de consulter la brochure de la FEEP si jamais vous avez des interrogations sur votre programme d’assurance collective.

La FEEP vous offre également plusieurs programmes et ressources qui combinent le numérique et l’humain pour vous venir en aide. Il existe d’ailleurs un guide pour explorer les services en santé psychologique et vous aider à trouver la bonne ressource pour prendre soin de vous, tant en mode prévention qu’en mode guérison. N’hésitez pas à le consulter!

Le saviez-vous?

Au mois de janvier dernier, le programme d’aide aux employés et à la famille (PAEF) a été modifié. La durée de la prise en charge dépend maintenant de ce qui est jugé cliniquement approprié par le spécialiste consulté, et n’est plus en fonction d’une banque d’heures. Cette méthode permet plus de flexibilité, comme le nombre de séances est adapté à votre situation personnelle, selon vos besoins à court terme.

Vous pouvez également recevoir vos remboursements plus rapidement en adhérant au dépôt direct. Pour ce faire, il vous suffit d’accéder à votre dossier d’assurance collective dans votre Espace client, de cliquer sur « Dépôt direct et notification » dans le menu de gauche, puis d’enregistrer vos renseignements bancaires.

L’Industrielle Alliance possède une application mobile qui vous permet de faire des réclamations au moment où cela vous convient et où que vous soyez. Cliquez ici pour en savoir plus.

Un groupe d’entraîneurs relevé pour la 12e édition du Camp de football du Notre-Dame

Saint-Augustin-de-Desmaures, le 6 mars 2024 – C’est une 12e édition du Camp de football du Notre-Dame remplie à pleine capacité qui a débuté lundi dernier, alors que 225 joueurs âgés de 12 à 15 ans ont foulé les terrains du Stade Leclerc.

L’engouement pour ce camp d’une durée de cinq jours offert durant la relâche ne se dément donc pas au fil des ans. La présence chaque année d’un important groupe d’entraîneurs évoluant dans la Ligue canadienne de football (LCF) n’y est certes pas étrangère : pour l’édition 2024, l’équipe des camps Notre-Dame peut compter sur 13 joueurs de position œuvrant actuellement au sein de la LCF afin de prodiguer des conseils aux jeunes :

Nom de l’entraîneur Club d’appartenance dans la LCF en 2024 Responsabilité au camp
David Foucault Elks d’Edmonton Ligne offensive
Cyrille Hogan-Saindon Rouge et Noir d’Ottawa Ligne offensive
David Ménard Lions de la Colombie-Britannique Ligne défensive
Maxime Rouyer Lions de la Colombie-Britannique Ligne défensive
Marco Dubois Rouge et Noir d’Ottawa Receveurs
Vincent Forbes-Mombleau Elks d’Edmonton Receveurs
Félix Garand-Gauthier Tiger Cats de Hamilton Quarts-arrières
Sean Thomas Erlington Alouettes de Montréal Porteurs de ballon
Anthony Gosselin Rouge et Noir d’Ottawa Porteurs de ballon
Souleymane Karamoko Blue Bombers de Winnipeg Demis défensifs
Dan Basambombo Rouge et Noir d’Ottawa Secondeurs
Michael Brodrique Elks d’Edmonton Secondeurs

 

La présence de joueurs professionnels n’est pas le seul élément qui fait la renommée du camp de football : la possibilité de dormir en résidences est fortement prisée, puisque les 2/3 des jeunes inscrits y séjourne pendant les cinq jours que dure le camp. C’est ce qui explique que plus de 60 programmes de football y sont représentés, de Gatineau à Saguenay, en passant par Rouyn-Noranda et Gaspé.

Mais pour le Directeur du développement institutionnel, monsieur Pascal Masson, il ne faudrait pas négliger la qualité exceptionnelle des installations du Campus : « Le Camp de football du Notre-Dame est axé sur le développement des habiletés physiques ET l’acquisition de connaissances au niveau stratégique : c’est vraiment lors du très attendu match du vendredi après-midi, auquel peuvent assister les parents, que le jeune mettra en application tous les enseignements reçus durant la semaine. Et c’est grâce à la présence d’une installation telle que le Stade Leclerc que nous pouvons faire une partie et offrir une expérience aussi complète aux jeunes joueurs. »

Que l’on choisisse le Camp de football du Notre-Dame pour la présence des joueurs professionnels, les résidences ou le match du vendredi, une chose est certaine : les connaissances acquises et les souvenirs créés demeureront. C’est le cas pour le receveur de passe des Elks d’Edmonton, Vincent Forbes-Mombleau, pour qui être présent au camp tient à la fois du voyage dans le temps et du retour à la maison : « Je ne peux que me rappeler qu’il n’y a pas si longtemps, c’est moi qui recevais les conseils des joueurs de la LCF au Stade Leclerc! Puis, après avoir pris part au camp, j’ai ensuite eu la chance de m’aligner avec le Notre-Dame et d’y remporter le Bol d’or. Et me voilà maintenant ici en tant qu’entraîneur à prodiguer des conseils : la boucle est bouclée comme on dit ! » mentionnait l’ancienne gloire du CNDF.

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Source :

Jean-François Lebrun
Coordonnateur aux communications et au développement philanthropique
Campus Notre-Dame-de-Foy
418 872-8242, poste 2198
lebrunjf@cndf.qc.ca 

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