Le CNDF agit pour s’assurer que le football collégial division 1 soit reconnu comme il se doit

Le CNDF agit pour s’assurer que le football collégial division 1 soit reconnu comme il se doit

Des offres dans les universités américaines pour deux joueurs du Notre-Dame

Saint-Augustin-de-Desmaures, le 22 juin 2023 – Devant l’intérêt croissant des joueurs de football québécois pour les prep school américains, le Campus Notre-Dame-de-Foy (CNDF) a décidé d’agir. Ainsi, au cours des trois dernières semaines, l’entraîneur-chef du Notre-Dame Football a accompagné deux fois dans différents camps aux États-Unis ses joueurs de ligne défensive Steve Bolo Mboumoua et Thomas Gosselin. Et ces derniers ont réussi à faire écarquiller les recruteurs de plusieurs universités américaines.

Cette première expérience américaine pour le CNDF a débuté en mai, alors que des recruteurs de Boston College et de Syracuse University ont accepté l’invitation et se sont présentés au Stade Leclerc pour évaluer plusieurs joueurs. Le recruteur de Boston College n’a certes pas regretté sa décision, puisqu’il a fait une offre sur le champ à Steve Bolo Mboumoua, de même qu’à son coéquipier et joueur de ligne offensive Hackman Pierre.

Début juin, ce sont toutefois Bolo Mboumoua et Gosselin qui se sont rendus au Wayne State University Mega Camp à Détroit (Michigan) et au Mercer football’s Raise the Bar Mega Camp à Macon (Georgie). Malheureusement, Pierre n’a pu se joindre à eux : étant considéré encore comme un réfugié, il ne pouvait pas traverser la frontière. Quoi qu’il en soit, les deux porte-couleurs du Notre-Dame présents aux camps ont fait si bonne impression qu’un autre périple aux États-Unis fut organisé afin de participer aux camps de football de Tennessee University, de Auburn University, de Mississippi State University et à celui de la mythique University of Alabama.

Cette dernière expérience est sans doute celle qui a le plus marquée Marc-André Dion, l’entraîneur-chef du Notre-Dame qui a accompagné ses deux protégés dans chacun des périples : « Des 400 joueurs présents au camp de l’université de l’Alabama, seulement trois ont eu la chance de rencontrer le célèbre entraîneur Nick Saban dans son bureau… dont Steve! Même s’il n’a pas reçu d’offre sur le champ, le natif du Cameroun n’est pas passé inaperçu aux yeux du meilleur entraîneur de football de l’histoire au collégial : Nick Saban a vu, lui aussi, que Steve avait été dominant dans les situations de 1 contre 1. Il s’est assuré de lui signifier son intérêt et de le féliciter pour son explosivité et sa force. Ce n’est pas tous les joueurs de football qui ont la chance de se faire vendre les mérites de l’University of Alabama en personne par l’entraîneur du Crimson Tide, équipe classée 5e l’an dernier aux États-Unis! »

Photos : Roch Lambert

Pour le directeur du développement institutionnel au CNDF, monsieur Pascal Masson, un énorme pas a été franchi ces dernières semaines : « Les nombreuses offres faites à Steve, tout comme celle faite à Hackman, démontrent aux joueurs du secondaire que d’évoluer division 1 au niveau collégial est la meilleure option pour attirer l’attention des écoles américaines. Le calibre y est très relevé et je suis sûr que l’ensemble de la ligue bénéficiera de ces succès dans le futur. Quant au CNDF, nous venons de prouver à nouveau que tout est mis en place pour faire du Notre-Dame la meilleure équipe et surtout, pour offrir ce qu’il y a de mieux dans le développement de nos étudiants-athlètes. »

À ce sujet, l’entraîneur-chef Marc-André Dion n’a pas manqué de vanter les mérites du nouveau consultant dont le Notre-Dame s’est adjoint les services ce printemps : « Organiser une telle tournée des camps américains demande un gros réseau de contacts. C’est pourquoi nous avons approché monsieur Jean Guillaume, sûrement l’une des personnes les mieux branchées au pays avec les écoles américaines. Présent lors de l’événement de recrutement en mai, monsieur Guillaume a vu le potentiel de nos gars et a évoqué le désir d’amener chaque année des joueurs qui ont du potentiel sur les campus américains. Nous sommes vraiment heureux d’avoir scellé une telle entente avec lui, c’est un gros ajout pour le Notre-Dame. » déclarait l’entraîneur-chef Marc-André Dion.

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À propos de Steve Bolo Mboumoua

  • Joueur de ligne défensive de 6 pieds 4 pouces, 260 livres
  • Étudiant en sciences humaines
  • A joué pour Les Béliers de l’école secondaire Montignac de Lac-Mégantic au secondaire
  • A évolué en 2022 pour le Notre-Dame du Campus Notre-Dame-de-Foy (reste deux ans d’éligibilité au niveau collégial)
  • A reçu des offres de Boston College, Penn State, Minnesota, Arizona State, South Florida, Memphis, Liberty, East Carolina et Mississippi State
  • Fait à noter : Camerounais, Steve est arrivé au Québec en secondaire 1

À propos de Thomas Gosselin

  • Joueur de ligne défensive de 6 pieds 3 pouces, 305 livres
  • Étudiant en sciences humaines
  • A joué pour le Vert et Or du Séminaire Saint-Joseph de Trois-Rivières au secondaire
  • A évolué en 2021 et 2022 pour le Notre-Dame du Campus Notre-Dame-de-Foy (reste un an d’éligibilité au niveau collégial)
  • En discussion avec une école américaine
  • Fait à noter : Thomas a levé 32 fois de suite 225 livres au bench press, ce qui l’aurait classé parmi les meilleurs au NFL Scouting Combine

À propos de Hackman Pierre

  • Joueur de ligne offensive de 6 pieds 6 pouces, 325 livres
  • Étudiant en sciences humaines
  • A joué pour les Packers de Greenfield Park
  • A évolué en 2022 pour le Notre-Dame du Campus Notre-Dame-de-Foy (reste deux ans d’éligibilité au niveau collégial)
  • A reçu une offre de Boston College
  • Fait à noter : Hackman et sa famille ont quitté Haïti suite à un tremblement de terre. Ils ont habité New York de 2014-2017, puis, alors que la situation des réfugiés se compliquaient aux États-Unis, ils ont choisi de venir s’établir au Québec
Le CNDF souligne la cohorte 2023 du DEP Intervention en sécurité incendie

Le CNDF souligne la cohorte 2023 du DEP Intervention en sécurité incendie

C’est le 16 juin dernier qu’avait lieu la cérémonie de fin d’études de la cohorte 2022-2023 du DEP en Intervention en sécurité incendie. Les invités se sont ainsi rassemblés au Stade Leclerc pour assister à l’événement. Comme le veut la tradition, les finissants ont ouvert la cérémonie au son de la musique des cornemuses et sous la forme d’une marche militaire.

Pendant la cérémonie, plusieurs étudiants ont été honorés. On tient ainsi à féliciter Dimitri Audibert et David Harvey, qui se sont démarqués au niveau physique, Mathieu Boilard, qui s’est démarqué au niveau de son attitude et Léïa Chrétien, qui a montré la meilleure amélioration pendant l’année scolaire. Mathilde Bouillon, Samuel Miller-Fiset, David Harvey et Félix Harvey, les quatre lauréats du concours CNDFville, ont aussi été soulignés. Un à la suite de l’autre, les étudiants ont ensuite pu recevoir leur attestation de réussite au DEP. Finalement, un certificat a été remis à Léo Zech, l’étudiant de la cohorte qui a terminé l’année avec la moyenne générale la plus élevée.

Bravo à tous les finissants et bonne chance pour la suite! Pour certains, ce n’est qu’un au revoir car plusieurs d’entre eux ont déjà été admis au DEC en Sécurité incendie et reviendront sur le Campus à l’automne.

Merci à Mike Pelletier pour les photos. Pour voir l’ensemble des clichés de la cérémonie, visitez notre page Facebook.

Cet événement marque officiellement la fin de l’année scolaire au CNDF. On a déjà hâte de retrouver les étudiants à la rentrée au mois d’août. En attendant, on leur souhaite de passer de belles vacances et de refaire le plein d’énergie!

Une cérémonie de fin d’études haute en émotions

Une cérémonie de fin d’études haute en émotions

C’est avec fébrilité et enthousiasme que nous avons accueilli les finissants de la cohorte 2022-2023 ce samedi 3 juin pour célébrer la fin de leur parcours au collégial. Ainsi, 166 étudiants ont accepté notre invitation et se sont présentés sur le Campus avec leurs proches.

Cet événement tant attendu s’est déroulé à l’auditorium Jean-Pierre-Tremblay. La directrice générale, Mme Caroline Roy, a ouvert la cérémonie avec un discours inspirant. Mme Anne Douville, présidente du conseil d’administration du CNDF, et M. Marc Rochette, directeur des études, ont ensuite pris la parole pour s’adresser aux finissants et les féliciter encore une fois pour leurs efforts. Le maître de cérémonie, M. Mitchel Fortin, a assuré l’animation de la journée avec succès. Chacun leur tour, les finissants ont pu monter sur la scène pour recevoir leur diplôme, ou plutôt un document symbolique puisque le vrai diplôme d’études collégial sera émis par le ministère de l’Éducation au mois de novembre.

Mme Roy et M. Rochette ont aussi remis la Médaille du Gouverneur général du Canada à Léa Deschamps, une étudiante en Design de mode. Cet honneur est attribué à la personne qui a obtenu la note la plus élevée de tout le collège. C’était donc une très belle année scolaire qui se terminait pour l’étudiante, alors qu’elle était la gagnante de deux catégories au Gala Méritas 2023 et qu’elle avait remporté un prix provincial avec une bourse de 10 000$ cet hiver. Encore toutes nos félicitations Léa et bonne chance pour la suite! 

Après la fin de la cérémonie et le traditionnel lancer du mortier, les finissants et leurs invités étaient attendus à la cafétéria pour un vin d’honneur et, s’ils le désiraient, une séance photo. C’est avec beaucoup de joie et d’émotion qu’on pouvait les voir fêter cet accomplissement avec leurs êtres chers.

Il est d’ailleurs possible de télécharger les photos officielles de la journée en cliquant sur les liens suivants :

Rappelons que nous soulignerons la cohorte 2022-2023 du DEP Intervention en sécurité incendie le vendredi 16 juin prochain à l’occasion d’une autre cérémonie de fin d’études.

Bravo à tous nos finissants!

Un résumé des saisons du Notre-Dame

Maintenant que l’année scolaire est terminée (ou presque…), nous vous avons préparé un bref résumé des saisons sportives des équipes du Notre-Dame.

Sport Résultats Faits saillants
Basketball féminin Saison régulière : 3e sur 8

Séries : gagnantes, championnat régional – ligue D3 Nord-Est

L’équipe a surmonté plusieurs défis tout au long de la saison, mais les joueuses ont réussi à s’unir avec un merveilleux jeu collectif pour finalement remporter la finale par la marque de 48-41 face aux Élans du Cégep Garneau. Quel moment incroyable nous avons vécu!
Basketball masculin Saison régulière : 5e sur 10

Séries : finalistes, championnat régional – ligue D3 Nord-Est

Encore une grosse année pour notre équipe de basketball masculine, puisqu’elle a terminé au quatrième rang du classement et est parvenue à se tailler une place jusqu’en finale. Nous sommes très fiers du parcours accompli par nos étudiants-athlètes.
Cross-country féminin et masculin Championnats provinciaux par équipe : 10e sur 39 équipes Nous avons aussi accueilli deux compétitions de cross-country sur le Campus cette année. L’équipe masculine a même eu la chance de participer au Championnat canadien en Alberta. Encore une année de rêve pour les équipes de cross-country de Daniel Blouin!
Football Saison régulière : 5e sur 8

Séries : finalistes, championnat provincial – division 1

Après un début de saison en dents de scie, l’équipe a été en mesure d’aligner six victoires consécutives, se taillant ainsi une place à la grande finale du Bol d’Or. Même s’ils n’ont pas remporté le trophée, c’est un accomplissement considérable pour nos joueurs de football.
Rugby féminin Saison régulière : 5e sur 6 dans sa conférence

Séries : équipe exclue des séries

Pendant la saison, l’équipe a dû composer avec l’absence de l’entraineuse-chef, Karen Paquin, qui participait au Championnat du monde de rugby avec l’équipe nationale. Julien Canet a su relever avec brio le défi de prendre en charge les étudiantes-athlètes, qui ont généré de belles performances collectives et individuelles. L’équipe a ainsi terminé la saison avec un total de deux victoires, ratant de peu les séries éliminatoires. L’avenir est prometteur pour le rugby féminin au CNDF!
Rugby masculin Saison régulière : 4e sur 7

Séries : demi-finales

Encore une fois cette année, l’équipe de rugby masculine a démontré toute l’ampleur de son talent. Terminant au quatrième rang du classement, elle a toutefois été défaite en demi-finale face aux champions de la ligue. Nos étudiants-athlètes peuvent être fiers du travail accompli pendant la saison.
Soccer féminin Saison régulière : 7e sur 7

Séries : équipe exclue des séries

Malgré plusieurs embûches, notamment un changement d’entraîneur, l’équipe a beaucoup progressé pendant l’année et les étudiantes-athlètes ont terminé la saison de façon soudée.
Soccer masculin Saison régulière : 11e sur 11

Séries : équipe exclue des séries

L’équipe a bien rivalisé tout au long de l’année. Les joueurs possèdent énormément de talent, mais certaines contraintes ont nui à la progression de l’équipe. Nous sommes tout de même satisfaits des performances réalisées au cours de la saison.
Volleyball féminin Saison régulière : 3e sur 7 dans sa conférence

Séries : finalistes, championnat régional – ligue D3 Nord-Est (2e sur 14)

L’équipe a vécu une superbe saison alors qu’elle a terminé en troisième place du classement général. Le CNDF a également accueilli le Championnat régional de volleyball féminin en mars dernier. Après deux victoires en quarts de finale et demi-finale, l’équipe a été vaincue lors du dernier match de la compétition. Nous sommes très fiers de nos étudiantes-athlètes, puisque c’est la première fois de l’histoire du Notre-Dame Volleyball que l’équipe réussit à se rendre en finale.

 

 

 

 

Une année plutôt chargée pour nos services

L’année scolaire 2022-2023 a été très occupée du côté des communications et du développement institutionnel qui inclut l’informatique, l’audiovisuel, le web et la reprographie. En effet, vos collègues ont traité plus de 3 000 tickets depuis le mois d’août dernier. Ils profiteront également des prochaines semaines pour remettre à jour les équipements et les appareils dans tous les pavillons du Campus. Au nom de toute l’équipe, nous vous souhaitons de passer d’excellentes vacances d’été!

Grand succès pour l'Événement Mode 2023

Grand succès pour l’Événement Mode 2023

Le 18 mai dernier avait lieu l’ÉM23, un événement présenté par la Fondation du Campus Notre-Dame-de-Foy qui a permis d’exposer les collections de nos 13 finissants en Design de mode.

La soirée a débuté avec un cocktail dînatoire au Salon étudiant, où bouchées et consommations attendaient les visiteurs. Ils ont ensuite été dirigés vers l’auditorium Jean-Pierre-Tremblay pour visionner le défilé de mode qui avait été au préalable filmé à l’Espace 400e.

Après les discours protocolaires, des prix ont été remis à deux étudiantes sélectionnées par un jury composé de professionnels du milieu de la mode. On félicite ainsi les gagnantes : Maude Fillion, qui a remporté le Prix commercialisation et Maïma Carpentier-Tremblay, qui a remporté le Prix coup de cœur. Elles se sont chacune mérité une bourse de 200$.

Par la suite, et jusqu’à la toute fin de la soirée, les participants ont pu admirer les collections de vêtements à travers un parcours immersif. C’est avec des étoiles dans les yeux que nos designers ont expliqué leur démarche créative.

« Je viens d’une famille d’artistes et c’est ma mère qui a peint chacun de mes morceaux à la main. C’était extraordinaire de travailler avec elle sur ce projet. »

« À travers cette collection, j’ai créé un personnage émotionnel. Je voulais apporter un concept psychologique dans le monde physique. J’ai imaginé une femme et le chemin qu’elle emprunte à un moment dans sa vie où elle se sent plus fragile. »

« Ma collection est une réflexion de ma nostalgie des étés passés à lire et à regarder les orages sur un divan au bord de l’eau. »

« Mon but était d’amener la nature au bureau et le bureau à la nature. Je voulais explorer l’idée de la nature qui reprend le contrôle sur le monde urbain. »

Ce sont ici quelques-unes des phrases qui sont ressorties pendant les présentations. Si c’est une chose de voir les tenues réalisées par les étudiants, il en est une autre de les entendre parler de l’histoire ou de l’inspiration derrière leurs créations. C’est définitivement le point fort de l’Événement Mode, car ce n’est pas tous les jours qu’on peut écouter des créateurs expliquer leur projet avec autant de passion!

De plus, chaque collection était mise en lumière dans une installation aménagée avec l’aide des étudiants de 2e année en Commercialisation de la mode. Il s’agit ainsi un très bel exemple de collaboration entre nos deux programmes de mode. Ils ont aussi collaboré avec d’autres établissements d’enseignement, comme le programme de photographie du Cégep de Matane et la Fleuristerie du CFP Fierbourg. On tient donc à les remercier pour leur contribution à l’ÉM23!

Les visiteurs ont également pu interagir avec les designers après leur présentation. Le plus souvent, c’était pour complimenter leur travail. On pouvait d’ailleurs sentir toute la fierté des parents et des proches, qui n’ont pas manqué de se présenter à cet événement en grand nombre. En effet, on comptait 225 billets vendus au moment de l’ouverture des portes, en plus de la présence de nombreux invités de marque.

Félicitations à tous ceux qui ont participé au succès de cette édition de l’Événement Mode!

Maude Fillion, gagnante du Prix commercialisation

Maïma Carpentier-Tremblay, gagnante du Prix coup de cœur 

Merci à François Berthiaume pour les photos. Pour voir toutes les photos de l’événement, visitez notre page Facebook.

Lancement réussi pour le nouveau programme de Techniques de thanatologie

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Pour diffusion immédiate

Saint-Augustin-de-Desmaures, le 15 mai 2023 – C’est ce lundi 15 mai que la direction du Campus Notre-Dame-de-Foy (CNDF) a lancé officiellement son nouveau programme de Techniques de thanatologie devant médias et invités de marque réunis au pavillon De-La-Mennais. Ce fut également l’occasion pour les distingués visiteurs de découvrir le nouveau laboratoire et de présenter la plus récente acquisition du Campus, un outil de technologie avancée de formation unique au Québec.

À l’occasion de cette activité, la directrice générale, madame Caroline Roy, est notamment revenue sur le nombre d’inscriptions au nouveau DEC : « Les campagnes de recrutement et de promotion étaient essentiellement terminées lorsque nous avons reçu la confirmation que le CNDF pourrait offrir la technique. Toutefois, la situation fut toute autre cette année : nous avons pu marteler dès septembre que nous étions le seul établissement collégial à offrir le DEC en Techniques de thanatologie à l’est de Montréal. Si bien qu’après avoir accueilli 12 étudiants l’automne dernier, nous en aurons 38 lors de la prochaine rentrée! »

Les gens présents ont aussi été invités à assister à une présentation du tout nouveau mannequin mortuaire produit par l’entreprise américaine Syndaver. Le CNDF est seul à posséder un tel outil de formation au Québec. « Nous sommes convaincus que l’acquisition d’outil de technologie avancée de formation comme le mannequin mortuaire peut piquer la curiosité d’une nouvelle génération. Si l’on souhaite pouvoir offrir à nos aînés et nos proches un départ dans la dignité, il nous faut intéresser plus de jeunes. Oui, la demande est forte pour le moment, mais sachez qu’il est encore possible de s’inscrire tant au DEC qu’à l’AEC. » a mentionné le coordonnateur du programme, monsieur Mitchel Fortin.

Pour la directrice générale du Campus, l’établissement collégial vient de passer au niveau supérieur avec cet achat : « En rehaussant le degré de réalisme de notre formation, on souhaite envoyer un message très clair : les diplômés en thanatologie du CNDF sont les mieux préparés pour entreprendre leur carrière dès leur graduation. Nous avons réellement à cœur de former une main-d’œuvre qui répondra, voire surpassera, les attentes d’une industrie qui doit actuellement composer avec un manque d’employés qualifiés. »

Rappelons que le CNDF est le seul établissement collégial à offrir l’ensemble des programmes funéraires, à savoir le DEC en Techniques de thanatologie, l’AEC en Services conseils aux familles et préarrangements funéraires et le programme de formation continue accréditée par le MSSS aux détenteurs de permis.

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Source :

Jean-François Lebrun
Conseiller en communication
Campus Notre-Dame-de-Foy
418 872-8242, poste 2198
lebrunjf@cndf.qc.ca

Faire la différence entre nos deux programmes funéraires

En offrant depuis l’automne 2022 le DEC en Techniques de thanatologie, le Campus Notre-Dame-de-Foy est à la fois devenu le seul établissement collégial à l’est de Montréal à donner cette formation ET le seul établissement collégial à enseigner l’ensemble des programmes funéraires au Québec (le Campus offrait déjà l’AEC en Services conseils aux familles et préarrangements funéraires).

De ce fait, les étudiants qui souhaitent travailler dans ce domaine doivent faire un choix entre deux programmes qui peuvent être confondants.

Par contre, c’est moins compliqué que ça en a l’air!

Différencier les programmes : DEC versus AEC

L’AEC en Services conseils se donne en ligne avec une nouvelle formule d’une durée de 24 mois. Les cours ont lieu trois soirs par semaine et une fin de semaine par mois. Il est donc possible de suivre la formation complètement à distance, si on le souhaite. C’est donc l’horaire idéal pour ceux qui habitent à l’extérieur de la ville de Québec ou ceux qui travaillent de jour, mais qui ont toujours rêvé de retourner aux études.

Le programme de thanatologie (DEC) est d’une durée de trois ans et il est offerte en présentiel uniquement. La formule est davantage axée sur la pratique, puisque les étudiants ont l’occasion de faire des stages en entreprise, en plus des nombreuses journées en milieu de travail et des conférences dans les cours. De plus, avec cette formation, les étudiants peuvent pratiquer la thanatopraxie, c’est-à-dire la technique de l’embaumement des corps humains. Ce qui n’est pas le cas avec l’AEC.

C’est LA grosse différence!

Différencier les métiers : thanatopracteur versus conseiller funéraire

Le thanatopracteur (mieux connu sous le nom d’embaumeur) passe principalement son temps en laboratoire afin de conserver les corps de la décomposition naturelle et de les préparer pour les funérailles. On parle ici, entre autres, de maquiller et de coiffer la dépouille et de s’occuper de son transport . Pour être thanatopracteur, il faut avoir de l’intérêt pour les sciences naturelles et l’anatomie du corps humain. Cette formation est une technique collégiale.

Le conseiller funéraire, quant à lui, est la première personne avec qui les familles endeuillées prennent contact. Il les accompagne ensuite dans l’organisation des rites funéraires et des formalités administratives, en plus de les conseiller dans leur choix du cercueil ou de l’urne. Pour être conseiller funéraire, il faudra une grosse dose d’empathie et d’humanité. On est ici carrément dans le relationnel. Ce type de personnes aura avantage à choisir l’AEC en Services conseils.

Différencier les opportunités

Il faut savoir que les personnes qui compléteront le DEC pourront aussi opter pour le métier de conseiller funéraire. Toutefois, l’inverse n’est pas vrai : les détenteurs de l’AEC ne pourront pas travailler comme thanatopracteur sans obtenir le diplôme d’études collégiales requis.

Dans les deux cas, les diplômés peuvent aussi choisir de devenir administrateur de funérarium, préposé au crématorium ou encore préposé aux inhumations. Ceux qui ont la fibre entrepreneuriale peuvent même se lancer en affaires et partir leur propre entreprise funéraire.

Il est donc vrai de dire que le DEC est plus spécialisé. Il ne faut toutefois pas penser que les perspectives de carrière avec l’AEC sont moins intéressantes. Ce n’est pas le cas.

 

En résumé :

DEC en Techniques de thanatologie AEC en Services conseils aux familles et préarrangements funéraires
Formule En présentiel En ligne
Durée 3 ans 24 mois
Préalables Diplôme d’études secondaires

  • Sciences STE ou SE de secondaire 4
  • Diplôme d’études secondaires ou une formation jugée suffisante
  • Avoir plus de 18 ans
  • Avoir interrompu ses études pendant au moins 2 sessions consécutives ou avoir au moins une année d’études postsecondaires
Type d’approche Plus orienté vers le défunt Plus orienté vers les familles endeuillées
Qualités et aptitudes requises
  • Aimer les sciences et l’anatomie du corps humain
  • Avoir de l’intérêt pour travailler en laboratoire et prendre en charge les dépouilles
  • Avoir une bonne capacité d’empathie et d’écoute
  • Avoir de l’intérêt pour faire des tâches administratives et planifier des rituels funéraires
Perspectives de carrières
  • Thanatopracteur / Thanatologue
  • Directeur funéraire
  • Conseiller funéraire
  • Administrateur de funérarium
  • Conseiller funéraire
  • Directeur funéraire
  • Administrateur de funérarium
  • Préposé au crématorium
  • Préposé aux inhumations

 

Bref, les deux programmes ouvrent donc la voie à de belles carrières et les taux de placement sont très élevés. En effet, à cause du vieillissement de la population, le nombre de décès continue d’augmenter chaque année, et le besoin de main-d’œuvre aussi.

Pour plus de détails, consultez les pages web de notre Techniques de thanatologie et de notre AEC en Services conseils aux familles et préarrangements funéraires. Il est également possible de nous poser des questions.

Création d’une nouvelle équipe de natation et lancement du cheminement Sports d’endurance

Le Campus Notre-Dame-de-Foy est fier d’annoncer la formation d’une équipe de natation compétitive qui évoluera dans le circuit du RSEQ dès l’automne 2023. C’est donc une nouvelle équipe sportive qui s’ajoutera à la grande famille du Notre-Dame. Et grâce à une entente avec Capitale Natation, les futurs athlètes seront supervisés par des entraîneurs possédant une expertise de haut niveau.

Cette annonce a aussi permis de lancer officiellement le cheminement Sports d’endurance, offert en Sciences humaines et en Sciences de la nature. Destiné aux sportifs amateurs de disciplines comme la course, le vélo et la natation (et donc le triathlon!), ce cheminement rendra certainement heureux bien des jeunes qui pratiquent ces sports au secondaire et qui se sentent un peu délaissés une fois rendus au collégial, puisqu’il n’y a habituellement peu ou pas de programmes sport-études pour les activités d’endurance.

Les entraînements des athlètes du cheminement Sports d’endurance seront dirigés par les entraîneurs de Capitale Natation pour la partie en piscine, alors que Daniel Blouin, entraîneur sportif spécialisé en course à pied, veillera aux autres types d’entraînement. Les étudiants-athlètes auront droit à l’équivalent de deux demi-journées libérées chaque semaine pour l’étude ou le sport. De plus, ils pourront aussi intégrer l’équipe de cross-country ou l’équipe de natation du Notre-Dame s’ils le souhaitent. Enfin, comme dans tous les programmes préuniversitaires du CNDF, les étudiants-athlètes auront droit à une bourse à la réussite de 1 000 $.

Rappelons que tous les étudiants du Campus peuvent profiter chaque semaine d’entraînements multidisciplinaires au Stade Leclerc. Ces séances d’entraînement ne sont pas obligatoires, mais elles sont fort stimulantes. À cela s’ajoutent des installations sportives exceptionnelles incluant une piscine intérieure, un stade de soccer couvert, plusieurs salles d’entraînement, un terrain synthétique, une piste de BMX et des sentiers de marche et de jogging à proximité.

Si vous désirez obtenir plus d’information, une rencontre aura lieu sur le Campus avec les entraîneurs et le responsable du cheminement Sports d’endurance mardi le 30 mai à 19h30. Il sera également possible de visiter nos installations à cette occasion. Pour s’inscrire à cette rencontre, cliquez ici.

Il sera possible de faire une demande d’admission jusqu’au 1er août en Sciences humaines ou en Sciences de la nature dans le cheminement Sports d’endurance pour l’automne 2023.

Voyage à Bordeaux pour l’équipe de rugby féminine du CNDF

Nos étudiantes-athlètes en rugby ont sans doute vécu l’un des moments les plus marquants de leur passage au collégial, alors qu’elles ont profité de la semaine de relâche hivernale pour s’envoler pour la France (Bordeaux) afin d’y perfectionner leurs techniques et y vivre une immersion dans le monde du rugby. Une première dans l’histoire du Notre-Dame… mais sûrement pas une dernière!

Les filles ont eu droit à un programme des plus chargés. Dès le premier jour, le Notre-Dame a affronté les joueuses cadettes des Lionnes du Stade Bordelais au mythique Stade Chaban-Delmas. Quelle expérience de jouer contre une équipe d’un aussi bon calibre dans le plus grand stade de rugby en France! Comme coup d’envoi, difficile de faire mieux.

Le rugby étant un sport des plus robustes, il est tout de même étonnant de savoir que les étudiantes du CNDF furent hébergées dans les familles de ces mêmes Lionnes du Stade Bordelais durant leur séjour. Comme quoi ce qui se passe sur le terrain reste sur le terrain! Les filles ont donc pu s’imprégner encore plus de la culture française du rugby.

Les porte-couleurs du Campus ont aussi participé à des entraînements avec trois joueuses de l’équipe nationale française de rugby et trois autres joueuses canadiennes qui évoluent en première division française. S’entraîner au cours de la semaine avec ces professionnelles a été un immense privilège! Nos athlètes ont certes eu beaucoup de plaisir, mais elles ont aussi fait beaucoup d’apprentissages.

Un autre moment mémorable fut la visite du centre d’entraînement de performance de l’Union Bordeaux-Bègles (UBB), une équipe de rugby masculine qui évolue en première division française. Nos étudiantes-athlètes ont également pu prendre part à un entraînement sur place par la suite.

 

Tout au long du voyage, l’équipe du Notre-Dame a été accueillie à bras ouverts par la communauté de rugby à Bordeaux. Nos étudiantes étaient des invitées notables et elles se sont fait traiter comme des membres de la famille. De beaux liens se sont créés pendant la semaine!

Et bien que le rugby fût au centre du voyage, l’équipe en a profité pour faire quelques activités plus touristiques. Le groupe a d’abord visité le Bassin D’Arcachon où les étudiantes ont pu goûter à des huitres fraîchement pêchées. Plus tard dans la semaine, elles ont fait une excursion à la Dune du Pilat et exploré le village de Saint-Émilion, une cité médiévale située au cœur du célèbre vignoble bordelais. Les filles ont alors visité le Domaine du Château Lafitte et bénéficié d’un traitement VIP, puisqu’il s’avère que les propriétaires sont une famille de rugby. Elles ont même participé à des Olympiades amicales sur la thématique du vin. Parmi les épreuves, il y avait le roulé de baril, une activité olfactive, la traversée des caisses de vin, le défi pour tenir le saut de vendanges et même une activité d’assemble de vin.

Bref, l’équipe de rugby féminine du Notre-Dame a vécu un voyage exceptionnel à Bordeaux. Et après leur participation à un tournoi international à New York et la fin d’une belle saison, on peut sans doute affirmer que la dernière année a été inoubliable pour nos étudiantes-athlètes! 

Encore une réussite pour le Défi 5 km, présenté par la Fondation du CNDF

 

La 12e édition du Défi 5 km, une présentation de la Fondation du Campus Notre-Dame-de-Foy, avait lieu le 3 mai dernier afin d’encourager les employés et les étudiants à courir ou à marcher. Les athlètes se sont ainsi rassemblés derrière le pavillon Central au Stade des Anciens à la ligne de départ. Et, malgré le temps froid et gris, plus de 300 personnes ont participé à l’événement et ont terminé au Stade Leclerc. L’avantage d’avoir un stade couvert sur le Campus, c’est qu’on peut s’en servir pour des activités sportives, même en cas de pluie. C’est sans surprise qu’on pouvait remarquer un bon d’étudiants de programmes qui nécessitent une bonne forme physique, comme en Techniques policières, en Soins préhospitaliers d’urgence, en Techniques d’intervention en milieu correctionnel ou encore en Sécurité incendie.

Après que tous les participants aient franchi la ligne d’arrivée, l’entraîneur et organisateur du Défi 5 km, Daniel Blouin, a fait tirer des prix de présence. Beaucoup d’étudiants connaissent d’ailleurs très bien « Coach Dan », puisque c’est lui qui anime les entraînements de course sur le Campus. Plusieurs d’entre eux sont donc venus le voir à la fin pour lui dire avec enthousiasme en combien de temps ils avaient terminé la course.

La Fondation du Campus Notre-Dame-de-Foy a aussi remis des bourses de 50 $, 75 $ et 150 $ aux participants qui ont affiché les meilleurs temps. Chez les femmes, c’est Maryna Gamache (3e place), Mathilde Laroche (2e place) et Juliette Bujold (1re place) qui ont remporté les honneurs. Chez les hommes, c’est David Harvey (3e place), Alexis Denault-Lemaire (2e place) et Nick Harvey (1re place) qui se sont chacun mérité une bourse. Fait amusant : David et Nick Harvey sont frères! C’est donc la première fois dans l’histoire de cet événement que des membres d’une même famille sont montés sur le podium.

Bravo à tous les participants!

Nos étudiants-athlètes à l’honneur lors du Gala sportif 2023

C’est le 27 avril dernier qu’avait lieu le Gala sportif, présenté par la Fondation du Campus Notre-Dame-de-Foy. Cet événement important pour nos équipes du Notre-Dame s’est déroulé à l’auditorium Jean-Pierre-Tremblay afin de souligner les efforts et les performances de nos étudiants-athlètes.

Tout au long de la soirée, nous avons dévoilé les gagnants des différentes catégories, dont celle de la personnalité sportive de l’année. Du côté féminin, c’est Laurianne Thibodeau, étudiante en Techniques policières et joueuse de volleyball, qui a été couronnée. Du côté masculin, c’est Anthony Morasse, étudiant en Techniques de Sécurité incendie, joueur de basketball, membre de l’équipe de cross-country et de l’équipe de firefit, qui a été récompensé. Les deux athlètes se sont ainsi mérité chacun une bourse de 500 $ remise par la Fondation du CNDF. Ils ont été choisis par un comité de sélection qui s’est basé sur leur dossier académique, leur leadership et leur habileté à performer pendant la saison.

Félicitations à tous nos étudiants-athlètes qui se sont démarqués cette année!

Les gagnants du Gala sportif 2023

Rugby masculin
Samuel Leblanc

Samuel Leblanc

Kassiel Serinet Barrera

Kassiel Serinet Barrera

Jonathan Letarte

Jonathan Letarte

Rugby féminin
Nayka Goudreau

Nayka Goudreau

Sandrine Faucher

Sandrine Faucher

Mathilde Lepage-tremblay

Mathilde Lepage-tremblay

Basketball masculin
Samuel Adjin

Samuel Adjin

Anthony Morasse

Anthony Morasse

Léonard Dugas

Léonard Dugas

Basketball féminin
Élizabeth Boucher

Élizabeth Boucher

Noémie Girard

Noémie Girard

Marilou Bisson

Marilou Bisson

Cross-country masculin
Damien Deschênes

Damien Deschênes

Maxime Collin

Maxime Collin

David Harvey

David Harvey

Cross-country féminin
Léa Lemieux

Léa Lemieux

Mathilde Laroche

Mathilde Laroche

Josiane Morin

Josiane Morin

Soccer intérieur masculin
Gabriel Savard

Gabriel Savard

Charles-Antoine Ledoux

Charles-Antoine Ledoux

Benoît-Alexandre Cabot

Benoît-Alexandre Cabot

Soccer intérieur féminin
Mia Morasse

Mia Morasse

Mély-Ann Landry

Mély-Ann Landry

Kate Frédette

Kate Frédette

Firefit
Mathis L’Hérault

Mathis L’Hérault

Nathan Morissette

Nathan Morissette

Dimitri Audibert

Dimitri Audibert

Volleyball féminin
Ann-Sophie Desnoyers

Ann-Sophie Desnoyers

Cloé Abran

Cloé Abran

Laurianne Thibodeau

Laurianne Thibodeau

Football
Alexis Delisle

Alexis Delisle

Rémi Nadeau

Rémi Nadeau

Maxime Lavigne

Maxime Lavigne

Samuel Tremblay

Samuel Tremblay

Hugo Turcotte

Hugo Turcotte

Thomas Gosselin

Thomas Gosselin

Félix Lefebvre

Félix Lefebvre

Équipe masculine de l’année
Équipe masculine de l’année

Football

Équipe féminine de l’année
Équipe féminine de l’année

Basketball

Personnalité sportive masculine
Anthony Morasse

Anthony Morasse

Personnalité sportive féminine
Laurianne Thibodeau

Laurianne Thibodeau

Techniques d’intervention en milieu correctionnel : de la théorie à la pratique

Nous sommes à la fin de la session 1 au moment où je me dirige vers les locaux de la Techniques d’intervention en milieu correctionnel (TIMC). C’est un jour important pour le groupe de première année, car c’est l’examen final. Au cours de cette mise en situation, les étudiantes devront se mettre dans la peau d’agentes correctionnelles pendant que leur enseignant évalue la façon dont elles vont réagir au scénario.

Et j’écris « étudiantes », car cette cohorte de TIMC est composée uniquement de femmes, une première depuis la création du programme. « De plus en plus de femmes prennent leur place dans le domaine. Ça reste que les hommes sont plus présents dans le milieu carcéral, mais maintenant c’est approximativement 60 % d’hommes et 40 % de femmes, ce qui n’était pas le cas il y a plusieurs années. » me mentionne Alexandre Archambault, enseignant et coordonnateur du programme de TIMC au CNDF.

Quand le premier groupe arrive sur le plateau de simulation, une étudiante de la Techniques policières qui s’est portée volontaire pour jouer le rôle d’une détenue les attend, enfermée dans une cellule. Parce que oui, les étudiants de nos programmes en sécurité civile ont l’avantage d’avoir à leur disposition des cellules aménagées comme dans une vraie prison, ce qui ajoute au réalisme des simulations.

Les étudiantes commencent par sortir la « détenue » de sa cellule pour ensuite effectuer une fouille du secteur et une fouille sommaire de la personne. Bien entendu, pour refléter la réalité du milieu carcéral, la comédienne en herbe réagit comme le ferait une personne incarcérée. « Je vais agir un peu comme une enfant qui ne veut pas coopérer. Je vais beaucoup rouspéter et chialer. Et après un moment, je vais commencer à les insulter. »  m’explique-t-elle avant le début de la simulation. Pendant tout le long de l’exercice, les étudiantes en TIMC doivent gérer son comportement désagréable et rester en contrôle. Pas si évident que ça, alors que notre prisonnière d’un jour se met à leur crier des noms et à frapper à répétition dans la porte de sa cellule parce qu’elle veut faire son lavage!

Après avoir appliqué les stratégies et les méthodes apprises en classe, l’examen est terminé. Alexandre demande aux étudiantes comment ça s’est passé. Devant leur hésitation à répondre, il se fait rassurant : « Vous avez bien fait ça! » s’exclame-t-il en riant. L’enseignant continue en leur donnant des conseils et des points à améliorer.

« Au début du programme, on voit surtout des concepts de base et de la théorie, mais par la suite on fait beaucoup de simulations. On leur montre concrètement ce qu’est le métier d’agent correctionnel et on leur fait pratiquer des situations réalistes. Nos étudiants sont préparés à presque tout quand ils entrent sur le marché du travail. » m’explique ensuite Alexandre. Somme toute, le scénario n’était pas trop intense. « Je dirais que sur une échelle de 1 à 10, cette fois-ci c’était plus un 2. Au fur et à mesure que les étudiants avancent dans le programme, on monte en intensité. Un scénario de niveau 9 pourrait par exemple être un feu dans une cellule avec une évacuation des détenus. » poursuit-il. Mais bon, chaque chose en son temps comme on dit!

Quels sont les autres avantages du programme de TIMC (et du CNDF)?

Une fois l’examen terminé et l’adrénaline retombée, j’en ai profité pour discuter avec deux étudiantes, Megan et Marie-Soleil. Elles étaient plus qu’enthousiastes de me partager leur expérience.

« Les simulations nous permettent d’être préparées aux vraies choses, c’est ça qui est le fun. On va se faire insulter, mais on est prêtes! » me dit Marie-Soleil en riant. Et Megan poursuit sur la même lancée : « Parfois, il y a des agents qui viennent pour jouer des détenus. Ils savent comment ça se passe en prison et pour nous, c’est vraiment formateur. En plus, on est chanceuses au CNDF, puisqu’on a droit à de vraies cellules pour les simulations. Dans d’autres programmes, ils n’ont pas ça. Avec en plus des enseignants qui sont toujours actifs dans le milieu, nos cours sont vraiment pertinents. »

Ce dernier point est un avantage qui revient souvent dans les discussions et que les étudiants du Campus semblent particulièrement apprécier. Ça, et la grande disponibilité des enseignants. « La relation avec les professeurs, c’est important ici. On a un contact rapproché avec eux et dans un petit groupe comme le nôtre, les liens sont plus faciles à créer. Chaque cours est presque comme un cours privé et ils sont toujours là pour répondre à nos questions. » me dit Marie-Soleil.

« Et ce n’est pas tout. Parce que nos profs travaillent dans le milieu, on a énormément d’opportunités. Par exemple, on peut choisir nos stages en fonction de nos préférences, contrairement à d’autres programmes. Et en raison de la réputation du CNDF, on a l’occasion de faire beaucoup de visites d’établissements correctionnels. Cette session, on est allé dans une prison supermax. Il y a des agents correctionnels qui n’y ont jamais mis les pieds, et nous on l’a fait. C’est vraiment motivant d’avoir autant de possibilités. On est dans le réel, pas juste dans la théorie des salles de classe. » enchaîne Megan, les yeux brillants.

« On a été en contact avec des vrais détenus. Quand tu t’en fais parler, c’est une chose… mais, tu ne peux pas comprendre à 100 % avant de le vivre par toi-même. Dans un cours, il y a un ancien détenu incarcéré pour meurtre qui est venu nous raconter son expérience. Il n’était pas gêné pour nous dire ce qu’il a fait. Ça nous a permis d’avoir une vision de la vie en prison, de comment les agents agissent avec les détenus et vice versa. Je trouve que c’est un des cours les plus intéressants qu’on a eus jusqu’à maintenant. » mentionne ensuite Marie-Soleil.

Je pense que j’aurais pu laisser continuer les deux étudiantes pendant encore très longtemps. Et les citations ci-dessus ne sont qu’une courte partie de notre entretien. « Tu vois qu’on aime ça parler! » m’a dit l’une d’elles en riant. Mais ce n’est qu’un bon signe, ça prouve qu’elles ont une réelle passion pour leur futur métier.

Il faut aussi savoir que le programme de TIMC ne permet pas uniquement de travailler dans le milieu carcéral. Il y a par exemple des possibilités d’emploi dans des maisons de transitions ou des centres jeunesse. Et les mises en situation ne sont pas les seules activités stimulantes du programme. Cet automne, il y a notamment eu une journée avec des maîtres-chiens sur le Campus.

En apprendre plus sur la Techniques d’intervention en milieu correctionnel

Si tu t’es rendu jusqu’ici, on peut en déduire que ta curiosité a été piquée! Tu seras donc peut-être ravi d’apprendre qu’il y a une journée portes ouvertes par session. Si tu veux tout savoir sur la Techniques d’intervention en milieu correctionnel, c’est l’occasion idéale. Tu pourras visiter nos locaux et rencontrer des enseignants ainsi que des étudiants du Campus. En attendant, on a aussi des spécialistes qui sont disponibles pour répondre à tes questions via notre site web.

Journée des conseillers et conseillères en orientation

Après quelques années d’absence, la journée des conseillers en orientation sera de retour le 19 mai prochain. Nous présenterons nos programmes et nos nouveautés aux conseillers d’établissements scolaires de différentes régions du Québec. Ceux-ci pourront donc assister à une présentation de nos formations et à une conférence donnée par Karen Paquin sous le thème « Sortir des sentiers battus », en plus de visiter le laboratoire de thanatologie et faire du réseautage sur l’heure du dîner. Plus d’une vingtaine de professionnels ont répondu présents à notre invitation. On a bien hâte de les recevoir!

Magnifique hommage à la musique québécoise lors du Spectacle pop

Jeudi le 20 avril dernier, nous avons eu le plaisir d’applaudir les étudiants du département de Musique prenant part au Spectacle pop qui avait lieu à l’auditorium Jean-Pierre Tremblay. Cette année, la musique québécoise a été célébrée dans un hommage en chansons et en musique de grande qualité! De Harmonium à Beau Dommage, en passant par Jean Leloup, Daniel Bélanger et André Gagnon, les étudiants ont livré de magnifiques performances d’un grand professionnalisme.

Le Spectacle pop, c’est à la fois une fête de fin d’année et une évaluation pour les étudiants y prenant part. Félicitations à tous les artisans de ce bel hommage sous la direction musicale d’Antoine Daignault et mis en scène par Joëlle Bourdon!

 

Des étudiants récompensés lors du Gala Méritas 2023

C’est le 13 avril dernier qu’avait lieu le Gala Méritas 2023 présenté par la Fondation du Campus Notre-Dame-de-Foy afin de récompenser les étudiants qui se sont démarqués dans leurs études. Près d’une centaine de nommés et leurs invités se sont donc rassemblés à l’auditorium Jean-Pierre-Tremblay, où les gagnants des 25 catégories ont été dévoilés au fur et à mesure que la soirée avançait.

L’importante (mais pas évidente) responsabilité de choisir les étudiants mis en nomination et les lauréats, appartenait à nos professeurs. Leur décision s’est basée sur les efforts fournis, l’engagement, la persévérance et la performance académique. Jean-Christophe Germain, coordonnateur en Spécialisation en prévention des incendies, et l’étudiante en Commercialisation de la mode, Camille Lavoie, ont animé l’événement avec aisance jusqu’à la toute fin de la soirée. C’est à ce moment que le prix « Engagement dans ses études » a été attribué à David Gagné, un étudiant en Soins préhospitaliers d’urgence.

Un montant total de 7 500 $ a été remis sous forme de bourses aux étudiants. Nous souhaitons d’ailleurs remercier les donateurs suivants : l’Association générale des étudiants, l’Association des cadres, le Syndicat des professionnels, le Syndicat des employés de soutien et la COOP du Campus Notre-Dame-de-Foy. Il est aussi important de souligner les dons provenant du Campus Notre-Dame-de-Foy, de la Fondation du Campus Notre-Dame-de-Foy, de l’entreprise Dessercom, de Biscuits Leclerc et de l’entreprise Sonorisations Daniel Tanguay.

La fin de l’année scolaire étant à nos portes, les étudiants ont pu monter sur le podium le 27 avril à l’occasion du Gala sportif présenté par la Fondation du Campus Notre-Dame-de-Foy, puis lors de la tant attendue Cérémonie de fin d’études qui aura lieu le 3 juin.

Pour voir les photos de la soirée, on vous invite à consulter notre page Facebook.

Félicitations aux lauréats et aux nommés!

Lauréats du Gala Méritas 2023

David Gagné

Engagement dans ses études

Léa Deschamps

Littérature et Design de mode

Thomas Dagand

Techniques professionnelles de musique et chanson

Maïly Hudon

Musique

Étienne Olivier

Composition musicale et techniques audio à l’image

Jean Michel Houde

Enregistrement et sonorisation

William Morin-Fortier

Sciences humaines (profil Police et sécurité)

Karl-David Raymond

Sciences humaines (autres profils)

Marie-Fleur Jean

Sciences de la nature

Annabelle Lemieux-Lizotte

Commercialisation de la mode

Maxime Cyr-Labrecque

Techniques de thanatologie

Mathieu Lévesque

Technologie de l‘estimation en bâtiment (AEC)

Patrick Dallaire

Technologie de l'évaluation en bâtiment

Marilou Gauthier

Techniques d'éducation à l'enfance

Rodrigo De Almeida Magalahes

Éducation à la petite enfance 0-6 ans

Thomas Labrecque

Techniques de sécurité incendie

Shawn Mitchell

Intervention en sécurité incendie (DEP)

Jean-Christophe Dufour

Techniques policières (programme régulier)

William Blanchet

Techniques policières (programme accéléré)

Rosalie Voyer

Techniques d'intervention en milieu correctionnel

Charlie Dion

Soins préhospitaliers d'urgence

Eli Maheu

Anglais

Louis Hamel

Philosophie

Anthony Morasse

Éducation physique

À la découverte du programme d’évaluation immobilière du CNDF

Métier plutôt méconnu, le technicien en évaluation immobilière est pourtant très recherché sur le marché du travail. Après sa formation, celui-ci pourra notamment effectuer des relevés lors d’inspection d’un bâtiment et élaborer des rapports d’évaluation.

Est-ce que tu t’es déjà demandé comment la valeur des propriétés sur le marché immobilier est déterminée? Eh bien, c’est exactement le rôle du technicien en évaluation, qui peut y arriver grâce à ses relevés et à l’application de différentes méthodes. 

L’évaluation se sépare en deux catégories, soit l’évaluation municipale et l’évaluation en expertise. Pour ces catégories, les méthodes d’évaluation reconnues sont : le coût, la comparaison et le revenu. Le technicien en évaluation doit faire un relevé descriptif de plusieurs composantes de construction de la propriété. Il produit un croquis avec les mesures nécessaires pour calculer les quantités. À partir de ce relevé, le technicien peut calculer les valeurs selon des ouvrages de référence de coût. Il peut aussi utiliser les transactions sur un territoire donné pour établir une valeur selon le marché immobilier. D’ailleurs, peu importe le champ de compétence choisi par le technicien (municipal ou expertise), le taux de placement est de 100 %. Les principaux employeurs sont des firmes privées, des villes, des municipalités régionales de comté (MRC) et le gouvernement.

« La matière qu’on enseigne aux étudiants, c’est du concret. On organise plusieurs visites et conférences données par des intervenants du milieu. De plus, nos stages sont crédités, ce qui n’est pas le cas partout. Les étudiants ne restent donc pas toujours assis dans une salle de classe ou devant un ordinateur à la maison à écouter un prof parler : ils vont sur le terrain et ils sont en contact le monde de la gestion immobilière. », lance Jean-François Romeo, coordonnateur du programme. En parlant d’activité sur le terrain, c’est avec plaisir que j’ai accepté l’invitation de Jean-Pierre, un professeur du CNDF, pour me joindre à son groupe lors d’une sortie aux Industries Bonneville. Lors de cette activité, les étudiants ont pu avoir à leur disposition des modèles de maisons pour s’exercer à faire une inspection, puis un relevé technique. Aleck, un étudiant qui en est à sa troisième session à l’AEC en évaluation immobilière, me dit : « C’était la première sortie où on visitait des maisons pour faire un relevé complet, donc on a appris beaucoup de choses. L’exercice, c’était surtout de s’habituer à bien utiliser le logiciel Geocentralis, la façon de visiter une propriété et comment bien prendre des mesures. » 

Pour commencer, les étudiants ont observé l’extérieur de la maison et ils ont en effet pris des mesures avec leur fidèle compagnon : le galon à mesurer. Guidé par Jean-Pierre, le groupe a aussi exploré l’intérieur de la maison en écoutant ses conseils. « Assurez-vous de toujours mettre un pied dans chaque pièce de la maison. » et « Ne mettez surtout pas votre pied sur le galon quand vous prenez une mesure! » l’a-t-on entendu dire. « Nos profs travaillent encore dans le domaine, alors c’est vraiment le fun. Même s’ils n’ont pas tous étudié pour devenir professeurs, ils compensent facilement par leur générosité à partager leurs nombreuses expériences. On sent qu’ils sont là pour nous. Il y en a même qui sont disponibles pour répondre à nos questions la fin de semaine. Ce contact avec eux, c’est super. », affirme Aleck. 

Par la suite, les étudiants se sont rassemblés pour remplir leur fiche technique et faire des calculs. Ils ont discuté de ce qu’ils ont remarqué de particulier et partagé leur avis sur la propriété. Après leur caucus, le groupe s’est dirigé vers une autre maison pour recommencer l’exercice. « Dans nos cours, on est de petits groupes, donc ça nous permet d’être plus près des professeurs et des autres étudiants. Ce n’est pas comme à l’université, par exemple, où il y a plus de 100 étudiants dans une classe. On n’est pas des numéros. Les profs nous connaissent par nos noms. On a vraiment une belle relation avec eux. », me dit Aleck avec enthousiasme.

C’est effectivement un avantage de plusieurs programmes au CNDF : les classes avec un plus petit nombre d’étudiants. Les professeurs peuvent ainsi avoir une proximité avec le groupe qui peut être difficile de retrouver dans d’autres établissements d’enseignement. Et Aleck de continuer : « On a appris à bien se connaître dans le groupe. Quand j’ai commencé, je ne connaissais personne au Campus et maintenant j’ai des amis que je vais garder toute ma vie. Même chose avec les gens qui étaient sur le marché du travail : on s’entend aussi bien avec ceux qui ont décidé de revenir à l’école qu’avec ceux qui sont un peu plus jeunes. Tout le monde a quelque chose à apporter. Peu importe l’âge, on est capable d’avoir du fun ensemble! »

Si la visite de maisons aux Industries Bonneville fut très instructive, c’est loin d’être la seule activité enrichissante : les étudiants ont notamment commencé un projet d’envergure de type non résidentiel cet automne qui consiste à faire l’évaluation du Stade Leclerc. Ils devront ensuite réaliser un relevé descriptif sur le système informatique Géocentralis. 

En résumé, si tu as de l’intérêt pour l’immobilier et que tu es curieux et observateur, le programme en évaluation immobilière du Campus Notre-Dame-de-Foy est une option à envisager. Et ce qui est un gros plus, c’est que le programme est offert en formule co-modal. Tu veux suivre la formation à distance? Pas de problème! Tu veux te déplacer sur le Campus et avoir un encadrement plus personnalisé? C’est toi qui décides! 

On t’invite aussi à t’inscrire à notre journée portes ouvertes ou à l’activité Étudiant d’un jour. D’ici là, tu peux faire une demande d’information si tu as des questions.

À la découverte de New York pour nos étudiants en Commercialisation et en Design de mode

Ah… New York! Reconnue mondialement comme la « ville qui ne dort jamais », ses écrans géants sur Times Square et la Statue de la Liberté, « The Big Apple » est encore et toujours une capitale de la mode qui exerce une influence majeure dans l’industrie. C’est donc afin de s’y inspirer et d’examiner les dernières tendances que les étudiants et étudiantes en Commercialisation et en Design de mode de 2e année vont y passer cinq jours tous les ans.

Deux programmes, deux itinéraires différents

D’abord, il faut savoir que même si les deux groupes quittent Québec au même moment, chacun d’eux a droit à un itinéraire adapté aux objectifs de son programme. Le tableau ci-dessous donne un bon aperçu de ce à quoi ressemblent ces voyages. Évidemment, les activités peuvent varier d’une année à l’autre. Mais l’idée est là :

 

 

Commercialisation de la mode

Design de mode

Jour 1

  • Départ pour New York en autocar
  • Observations dans les magasins du Quartier Midtown
  • Visite guidée de soir
  • Départ pour New York en autocar
  • Visite du Garment District et de la célèbre boutique Mood Fabrics

 

Jour 2

  • Observation dans les magasins à dans les quartiers de Soho et Noho
  • Visite guidée de la boutique Gucci
  • Visite du MET Museum
  • Visite guidée de soir
  • Tournée des boutiques de tissus et fournitures du Garment District
  • Observation de collections dans les boutiques des quartiers Soho et Noho
  • Tour de ville de soir en autobus

Jour 3

  • Conférence et visite dans le Salon d’achats Project
  • Salon Première Vision : visite des exposants et conférences
  • Visite guidée de Central Park
  • Observation de collections dans les boutiques de l’Upper East Side

Jour 4

  • Visite guidée des boutiques Ralph Lauren et Nordstrom
  • Observation de boutiques dans l’Upper East Side
  • Visite des expositions sur Virgil Abloh et Thierry Mugler
  • Visite de Bindle and Keep Studio

Jour 5

  • Observations dans les commerces de Woodbury Common Premium Outlets
  • Retour au CNDF
  • Recherche de matières dans le Garment District
  • Retour au CNDF

 

Dans les deux cas, l’élément clé du voyage est une exposition commerciale d’envergure : le Salon Project en commercialisation de la mode et Première Vision en Design de mode. Mais il y a bien plus que cela. Alors, question de mieux comprendre en quoi consistent les voyages et ce qui les diffère, j’ai discuté avec la professeure responsable du voyage à New York en Commercialisation de la mode et accompagnatrice, Annie Martel, de même que l’étudiante en Design de mode Gabrielle Mailloux.

Le voyage en Commercialisation de la mode

Énergique, l’enseignante m’explique d’abord avec enthousiasme le lien entre les activités choisies et certains cours de la formation : « Toutes nos visites sont axées sur l’observation de la marchandise et les concepts de magasins. Par exemple, on explore le métier d’acheteur lors du cours “Achat et planification mode”. Les étudiants apprennent toutes les facettes de ce métier qui consiste, somme toute, à représenter un détaillant et à trouver des sources d’approvisionnement. Comme l’une des compétences à atteindre dans le cours est la recherche de fournisseurs, on profite du voyage pour partir en mission dans les magasins afin de découvrir de nouvelles marques et des moyens innovants de commercialiser de la marchandise. »

Pour le côté innovant, on est à un tout autre niveau à New York. Annie me partage : « Dans les boutiques, c’est complètement fou! On a vu des robots dans les vitrines, des hologrammes dans les commerces, des miroirs intelligents dans les cabines d’essayage et des “concept stores” où l’aménagement est assez éclaté. Rien à voir avec ici! Puisque la concurrence est très forte, les marques sont toujours à la recherche de moyens pour se démarquer. On a observé beaucoup de nouveautés et cela a inspiré les étudiants, notamment pour leur projet de fin d’études où ils devront créer une entreprise de mode innovante et rentable. » On peut en effet se douter que les étudiants ne manqueront pas d’inspiration.

Il n’en demeure pas moins que l’activité phare du voyage est le Salon Project, un événement international destiné aux acheteurs du domaine de la mode masculine. Le fait que ce soit un rendez-vous planétaire rend cela très intéressant, puisque les étudiants peuvent observer les nouvelles tendances et découvrir des marques que nous n’avons pas sur le marché canadien.

Mais le groupe ne va pas seulement au Salon Project que pour y faire de l’observation : on veut aussi qu’ils se servent de l’événement pour faire du réseautage. « On demande aux étudiants de réseauter avec des représentants des marques pour leur permettre de créer des liens avec l’industrie. Par exemple, plusieurs d’entre eux ont pu poser des questions à la suite d’un panel de discussion avec des professionnels de la mode. Ça me rend très fière quand je me rends compte à quel point les questions posées sont pertinentes! » poursuit Annie.

Même si ce salon est « l’activité vedette » du voyage, le reste de l’itinéraire est bien loin d’être ennuyant. « Pendant cinq jours, les étudiants se placent dans la peau d’un acheteur qui est à New York pour visiter les magasins et analyser quelles sont les formes, les coupes, les couleurs, les matières, les thématiques qui sont présentées, ainsi que les marques à découvrir. On a été reçus notamment par Gucci, Ralph Lauren et Nordstorm, où les gestionnaires de magasins nous ont fait faire la visite et nous ont expliqué leur façon de commercialiser. C’est très enrichissant, car on a droit à des informations privilégiées qu’un consommateur ne reçoit pas en visite libre. » me dit l’enseignante avec le sourire aux lèvres.

Si le voyage était bien chargé côté formation professionnelle, les étudiants ont tout de même eu le temps de faire quelques activités touristiques. « Le soir, il y a des étudiants qui ont fait des visites de la ville avec notre guide touristique. Ce n’était pas obligatoire, mais la majorité des gens ont évidemment choisi d’y participer afin de découvrir New York en dehors de son côté commercial. On est aussi allé au prestigieux MET Museum pour visiter une exposition sur le kimono. Même si les autres expositions n’étaient pas en lien avec la mode, elles ont beaucoup intéressé les étudiants. »

Le bruit constant de New York, le fait d’être toujours en gros groupe et le programme bien rempli rend nécessaire en cours de périple une soirée libre. Si les personnes les plus fatiguées se sont organisé une soirée pyjama avec des soins (incluant masque et concombres sur les yeux svp!), d’autres auront trouvé l’énergie pour aller voir un spectacle, assister à une partie de basketball au Madison Square Garden ou même, ô surprise, se faire une session de magasinage personnel.

Le voyage a créé de très beaux moments, qui ont permis aux membres du groupe de mieux se connaître. « Même pour nous, les profs, c’était agréable de côtoyer les jeunes et de discuter avec eux en dehors du cadre plus formel. » m’a confié Annie à la fin de notre entretien.

 

Le voyage en Design de mode

Question de voir si le voyage est aussi enrichissant aux yeux d’une étudiante qu’à ceux d’une enseignante responsable du voyage, j’ai choisi de rencontrer Gabrielle Mailloux, une étudiante du programme de Design de mode, afin qu’elle me partage son expérience à New York. Premier constat : elle est emballée elle aussi!

Elle commence par me raconter : « La journée à Première Vision c’était vraiment le fun. On a eu la chance d’y avoir accès et de voir les tendances, les tissus, les coupes et les couleurs à venir. Il y avait des fournisseurs de textiles de pays différents. On a pu aller leur parler et on a toujours été bien accueillis. Ils ont répondu à toutes nos questions et nous ont expliqué plein de choses en lien avec leur métier. »

Après la visite de Première Vision, les étudiants se sont dirigés vers un endroit appelé « Garment District », dans le quartier de Manhattan. Son nom, qui se traduit en français par « quartier de l’habillement », s’explique par le fait qu’il s’agit d’un endroit important de la conception de vêtements. Normal que ce soit aussi l’un des grands quartiers de la mode à New York. « C’était très intéressant de voir la variété de magasins dans Garment District : il y a beaucoup plus de choix qu’ici! On a récolté plusieurs échantillons de tissus pour notre projet de recherche de fournisseurs et pour celui de confection d’une veste masculine. J’ai d’ailleurs été incapable de résister et j’ai finalement acheté le tissu pour ma veste dans une de ces boutiques! » m’a confié l’étudiante avec enthousiasme.

La visite au Brooklyn Museum fut elle aussi fort appréciée. Les expositions en cours sur des designers reconnus dans le monde de la mode tels que Virgil Abloh et Thierry Mugler ont permis aux étudiants d’observer leurs créations et de voir tous les détails et comment les vêtements étaient construitsLe groupe a également eu la chance d’être accueilli dans un atelier d’une entreprise de Brooklyn. L’étudiante poursuit son récit : « On est allé chez Bindle and Keep Studio pour assister à une conférence. Ce sont des designers qui font des vestes pour homme et ils nous ont expliqué leur processus de création. C’était super intéressant, on a appris qu’ils font des vêtements sur mesure qui ont un look plus “genderless”. La compagnie a une très belle histoire. J’ai beaucoup aimé! »

Bien sûr, le voyage ne serait pas complet sans la visite de magasins de vêtements. « Une des professeures nous avait remis une liste de boutiques de designers au début du voyage et on a choisi – en petit groupe – celles qu’on voulait visiter. Pour ma part, j’ai apprécié particulièrement la visite chez Alexander McQueen, qui est un bel exemple d’inspiration pour les sketchbooks qu’on devra compléter dans un de nos cours. On a aussi visité des boutiques de luxe sur Madison Avenue. Là, on a davantage fait de l’observation et on a pris des photos pour mieux voir les détails des vêtements et les types de finitions. C’est sûr que ça nous inspirera pour la collection finale qu’on devra commencer bientôt. » me raconte Gabrielle avec des étoiles dans les yeux.

En parallèle des nombreuses visites, les étudiants ont bonifié leur expérience avec d’autres activités pour explorer New York. « On a fait quelques activités plus touristiques, comme un tour en autobus et l’observation du World Trade Center Memorial. Notre hôtel était situé très près de Times Square, donc on en a profité pour explorer la ville pendant nos temps libres. Cette proximité-là a rendu le voyage très agréable! » me dit Gabrielle.

Quand je lui ai demandé son coup de cœur lors du voyage, Gabrielle a semblé hésiter. « J’ai tout aimé, mais je dirais que Première Vision a été mon activité préférée. J’ai apprécié le fait d’entrer en contact avec des gens du milieu et d’avoir accès à plein d’informations sur les tendances. On n’a pas vraiment l’occasion de visiter des boutiques de designers comme ça et de voir le monde de la mode d’aussi près lorsqu’on est au Québec. Mais c’est sûr que voyager avec des gens qui ont la même passion que toi, c’est tout un plus. On a eu beaucoup de plaisir tous ensemble pendant le voyage! » me partage finalement l’étudiante.

En savoir plus sur les programmes de Commercialisation de la mode et Design de mode du CNDF

Bref, ce n’est pas difficile de comprendre pourquoi le voyage à New York est l’une des activités les plus attendues par les étudiants en Commercialisation de la mode et en Design de mode. Mais, c’est loin d’être la seule! Sache aussi que tu peux nous poser tes questions à tout moment via notre site web.

Médaille du Lieutenant-gouverneur : deux étudiants du CNDF à l’honneur

Le 6 avril dernier avait lieu la cérémonie des Médailles du Lieutenant-gouverneur pour la jeunesse remises aux récipiendaires par l’Honorable Michel J. Doyon. Meredith Pépin, étudiante en Soins préhospitaliers d’urgence, et William Blanchet, étudiant en Techniques policières, ont été honorés parce qu’ils se sont démarqués de façon exceptionnelle au CNDF et dans leur programme.

La Médaille du Lieutenant-gouverneur pour la jeunesse est remise à des étudiants qui ont démontré un engagement bénévole soutenu au niveau social ou communautaire, présenté une attitude inspirante, un rayonnement positif dans un groupe ou dans la communauté tout en étant en mesure d’atteindre les objectifs de leur programme d’études.

Le CNDF est fier de compter Meredith Pépin et William Blanchet parmi ses étudiants. Félicitations encore une fois à chacun d’eux!

Retrouvailles du département de musique : une soirée mémorable!

 

Photo : Jean Rodier

C’est le 19 mars dernier qu’ont eu lieu les retrouvailles à l’occasion du 30e anniversaire du département de Musique du CNDF. La COVID ayant refroidi certaines ardeurs, on en était techniquement davantage à un 32e anniversaire, mais bon, qui leur en tiendra rigueur!

On pourrait dire que les retrouvailles avaient commencé bien avant sur la page Facebook de l’événement, puisque le comité organisateur avait eu la bonne idée de « poster » une mosaïque différentes de finissants par jour et ainsi tenter de recréer des liens avec chacun, même ceux ayant terminé avant la naissance des médias sociaux! La recette s’est assurément avérée efficace, puisque c’est plus d’une centaine de personnes qui ont payé leur billet et qui se sont finalement déplacées au Pavillon Central du Campus sur le coup des 17 heures.

Renouer avec ses collègues, revoir ses professeurs, (re)créer un réseau de contacts professionnels, replonger dans le monde de la musique après avoir changé de carrière : chaque personne présente avait sans doute sa motivation à se présenter à la soirée. Mais aucune ne valait celle de cette ancienne arrivée à la table d’inscription les yeux un peu embués et qui mentionnait : « Vous savez, moi je n’ai pas eu vraiment d’événements de groupe pour fêter la fin de mon diplôme, pandémie oblige. Alors ma fête, c’est ce soir qu’elle se passe… »

Une fois terminés les discours protocolaires où le mot « fierté » a raisonné haut et fort, les convives ont pu continuer leurs conversations en profitant des bouchées de Chef Aly et son équipe. Puis est venu le moment des tirages par la très attendue Michelle Fountaine, professeure nouvellement retraitée. Il y a quelque chose d’un peu émouvant de faire tirer comme prix de présence les réalisations d’anciennes étudiantes telles que Ariane Roy, Lou-Adriane Cassidy ou Gabrielle Shonk pour ne nommer qu’elles.

Ce tirage était aussi le signal de départ que les jams pouvaient commencer… Évidemment, un tel groupe de musiciens, vous pouvez imaginer que les chansons se sont succédées sans interruption jusqu’à la fin de la soirée!

Cette soirée, organisée conjointement avec la Fondation du Campus Notre-Dame-de-Foy, aura permis de récolter environ 2000$, argent qui servira à améliorer les installations utilisées par les étudiants actuels du département de Musique.

Mais cette soirée aura surtout permis de ressouder les liens d’abord entre des étudiants issus d’un domaine où la collaboration et le réseautage sont vitaux, mais aussi (et surtout), entre des étudiants et un programme et des professeurs pour lesquels ils ont encore de l’affection. Souhaitons qu’ils seront nombreux à répondre à l’appel de faire de chacun d’eux des ambassadeurs du programme.

Félicitations au comité organisateur constitué de Maeva Clermont-Giguère, Marc-André Gingras et Laura Godin. Sincère remerciement également aux personnes impliquées, tant à la Fondation que dans les différentes divisions du Campus. Enfin, un merci tout spécial aux professeurs et aux étudiants qui ont levé la main lors de notre recherche de bénévoles. Grâce à vous tous, ce fut une soirée mémorable!

Il est aussi possible de visualiser les photos de l’événement en cliquant ici.

Photo : Jean Rodier